Affaire de l’assassinat des moines de Tibhirine : les médias français s’acharnent

Les partisans du «qui tue qui» en Algérie refusent de s’avouer vaincus dans l’affaire des moines de Tibhirine. Après avoir vu leurs accusations sur l’implication des forces armées algériennes dans la mort des sept moines trappistes en 1996 à Médéa définitivement démenties par les preuves scientifiques, ils tentent une nouvelle offensive visant à influencer l’opinion publique française à travers un film documentaire, qui devra être diffusé demain, samedi 18 avril, sur France 2, dans l’émission de Laurent Delahousse. Usant ainsi de leurs relais médiatiques bien huilés, les partisans du «qui tue qui» font preuve d’un acharnement particulier contre l’Algérie et son armée, qui mène la guerre au terrorisme depuis un quart de siècle. Ce film documentaire, qui nous rappelle celui diffusé en septembre 2011 par une autre chaîne de télévision française sous l’intitulé «Le crime de Tibhirine», n’apporte aucune preuve, mais plutôt des assertions et allégations de ceux qui veulent, coûte que coûte, absoudre les terroristes de leurs crimes et faire porter le chapeau aux forces armées algériennes. Il intervient étrangement au moment où l’affaire est sur le point de connaître son épilogue, avec la présence de preuves démentant la thèse selon laquelle l’armée algérienne aurait commis une bavure qui aura coûté la vie aux sept moines trappistes. Le juge du pôle antiterroriste de Paris, Marc Trévidic, qui a pu exhumer les crânes en octobre 2014 et les soumettre à des tests ADN et l’analyse des experts algéro-français, a vu s’effilocher sous le poids des preuves scientifiques les arguments de l’avocat des familles, Patrick Baudouin, visant à imputer à l’armée algérienne l’assassinat de ces moines. Les résultats des analyses attestées par les experts de la gendarmerie française sont sans appel : aucune trace de balles et les têtes n’ont été sectionnées qu’après la mort des moines. L’examen des crânes des sept moines a donc permis de confirmer la thèse officielle donnée par l’Algérie et appuyée par les aveux des terroristes ayant participé à l’exécution des moines. Mais ces preuves tangibles ne semblent pas suffisantes aux yeux des «qui tue qui» pour fermer définitivement ce dossier, longtemps utilisé pour porter préjudice à l’armée algérienne. Refusant de faire leur mea culpa, ils cherchent ainsi une voie de sortie «honorable» en s’échinant à entretenir le flou au sein de l’opinion française afin de continuer à exister politiquement. Visiblement affolés par la fin du mandat de leur «juge» Trévidic, fervent défenseur de la thèse pendant dix ans, ils tentent toujours de faire pression sur les autorités françaises pour maintenir cette affaire qui constitue un fonds de commerce pour eux. Jusqu’à quand ?
Rafik Meddour
 

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