Commerce : jumelage entre Algex et deux agences européennes

Un jumelage sera bientôt mis en œuvre entre l’Agence nationale de promotion du commerce extérieur (Algex) et deux organismes français et autrichien afin d’aider au renforcement des capacités opérationnelles de l’agence algérienne. Afin de donner le feu vert à la concrétisation de ce projet, un séminaire de lancement sera organisé demain jeudi de 8h30 à 13h à la Safex d’Alger, en présence du ministre du Commerce, Amara Benyounès, et des ambassadeurs de l’Union européenne, de France et d’Autriche. Financé par l’Union européenne dans le cadre du programme d’appui à la mise en œuvre de l’Accord d’association (P3A II, Algérie- UE), le jumelage sera mis en œuvre par un consortium constitué de la France (Agence française pour le développement international des entreprises, Ubifrance) et l’Autriche (Agence de coopération et de développement économique d’Autriche, AED). D’une durée de deux années, l’objectif général du jumelage est de contribuer au rééquilibrage de la balance commerciale hors hydrocarbures de l’Algérie, selon le communiqué du ministère du Commerce, qui considère que «ce jumelage doit permettre de donner à Algex les moyens de répondre rapidement à cette demande». Plus concrètement, cette opération de partenariat entre Algex et les deux agences européennes devrait permettre d’appuyer le dispositif de veille stratégique et mise à niveau d’une intelligence économique au sein des entreprises, de renforcer les compétences des cadres d’Algex dans les domaines du commerce extérieur, de la politique commerciale et des performances dans l’accompagnement des entreprises exportatrices. Entrant dans le cadre du programme d’appui à la mise en œuvre de l’Accord d’association entre l’Algérie et l’Union européenne, le jumelage s’inscrit, selon le ministère du Commerce, dans une stratégie claire de développement des exportations algériennes hors hydrocarbures afin de pallier la faiblesse structurelle d’une économie mono-exportatrice. Il intervient dans un contexte de mise en œuvre de l’Accord d’association avec l’Union européenne, d’ouverture de nouveaux marchés dans la Grande zone arabe de libre-échange (GZALE) et des négociations pour l’adhésion de l’Algérie à l’OMC. «La nécessité pour l’Algérie de disposer d’un outil performant d’appui aux PME à l’export (hors hydrocarbures) est donc forte», précise, à ce propos le ministère du Commerce.
Amine Sadek
 

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