Grande distribution : manque drastique en infrastructures

COMMERCE
Siège du ministère du Commerce. New Press

L’Algérie compte, dans la grande distribution, 9 hypermarchés et 244 supermarchés, un nombre insuffisant pour une population de 40 millions d’habitants, apprend-on auprès du ministère du Commerce.

Des efforts sont consentis par ce ministère afin de sensibiliser les opérateurs économiques à l’effet de se lancer dans l’investissement dans ce créneau.

Il s’agit aussi pour ce département ministériel de se concerter avec les collectivités locales pour dégager des assiettes foncières susceptibles d’accueillir les projets d’hypermarchés au niveau des wilayas dans des zones adéquates, souligne la même source.

C’est dans ce sens que des directives ont été données aux walis par le ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales.

Par ailleurs, le programme de réalisation des marchés de gros de fruits et légumes à vocation nationale et régionale, confié à l’Entreprise publique de réalisation et de gestion des marchés de gros (Magros), prévoit la réalisation de 8 marchés.

Ils seront implantés dans les wilayas d’Aïn Defla, Mascara, Sétif, Guelma, Ouargla, Djelfa, Biskra et Mila.

Le coût prévisionnel global de ces marchés, où doivent intervenir 43 000 personnes/jour, est estimé à 19,03 milliards de dinars financé sur crédit bancaire de la banque BADR pour une capacité totale de 3,6 millions de tonnes/an et un nombre d’emplois permanents à créer de 20 000 à 24 000.

L’examen de la situation de ces projets montre que 2 wilayas ont atteint des taux de réalisation des travaux respectivement de 91% et de 97% pour les marchés de gros des wilayas de Sétif et d’Aïn Defla.

R. E. 

Comment (3)

    Anonymous
    20 février 2017 - 12 h 54 min

    Les importations en Algérie
    Les importations en Algérie (graves faiblesses, et talon d’Achille de l’économie algérienne)
    Sont elle devenues une affaire de pression politique étrangère (la France, ses agriculteurs, et ses patrons……)
    Sur l’autonomie, et l’indépendance politiques, et économiques de l’Algérie
    Quotas d’importation : l’Algérie cédera-t-elle aux pressions des pays étrangers ?

    Une réunion interministérielle doit avoir lieu ce dimanche 19 février afin de déterminer les quotas d’importation et la liste des produits soumis aux licences d’importation pour l’année à venir. Le gouvernement devrait fixer les quotas de plusieurs produits soumis aux licences d’importation, tels que les véhicules, le ciment ou encore le rond à béton.

    La question des quotas d’importation est particulièrement sensible pour le gouvernement, dans un contexte actuel de crise économique. L’effondrement des cours mondiaux des hydrocarbures depuis bientôt trois ans ont réduit drastiquement les recettes de l’État, du fait de sa dépendance quasi-totale aux exportations de pétrole. Plutôt que de réfléchir sereinement et sérieusement à diversifier l’économie nationale, le gouvernement algérien a opté pour une politique attentiste en attendant que les cours du pétrole remontent.

    C’est ainsi que pour réduire au mieux le déficit, le gouvernement a instauré depuis l’année dernière un système de licences d’importation, avec des quotas limités accordés aux différents acteurs économiques. Les modalités d’attribution des quotas restent pour l’instant obscures, le gouvernement n’ayant effectué aucun effort de transparence. Plus inquiétant, des doutes subsistent quant à la légitimité de ces licences d’importation. L’Algérie a en effet signé plusieurs accords internationaux notamment avec l’Union européenne et la Zone arabe de libre échange, qui réduit drastiquement ses capacités à interdire des produits à l’importation.

    Du fait de ces deux aspects, l’Algérie avec son système de quotas d’importation se situe donc dans une zone grise qui ouvre la porte grande à d’éventuels abus. Cette situation d’ambiguïté soumet en effet le gouvernement à d’énormes pressions politiques de la part des lobbies locaux et de ses partenaires étrangers déterminés à ne pas perdre leurs parts de marché en Algérie.

    L’exemple le plus flagrant a été offert ce samedi par le président de la région française de PACA,
    Christian Estrosi,(arrogant militant de la droite, et nostalgique de….. l’Algérie française) qui a, par le biais d’un communiqué, sommé l’Algérie d’acquérir quinze millions d’euros de pommes des Alpes pour sauver les producteurs de sa région. Pour le maire-adjoint de Nice, que l’Algérie achète des pommes de sa région relève de l’injonction et non d’un éventuel appel à la solidarité.

    L’intervention de Christian Estrosi (un militant de la droite française et nostalgique……de l’Algérie française)
    N’est évidemment que la partie émergée de l’iceberg. De nombreux pays ont soumis le gouvernement algérien à une pression constante afin que leur soit accordé un avantage compétitif aux dépens des autres. À cause de l’opacité de ses décideurs, l’Algérie s’est plus que jamais transformée en vache d’argent bonne à traire aux yeux des partenaires économiques étrangers.

    Le gouvernement va-t-il répondre favorablement,…..?!
    A la demande d’Estrosi (un militant de la droite française et ……nostalgique de l’Algérie française)
    En autorisant l’importation de la pomme des Alpes françaises ? Va-t-il accorder des quotas d’importation aux constructeurs automobiles qui n’ont pas investi dans l’industrie automobile, comme le stipule la loi ?

    Le gouvernement algérien cédera-t-il finalement aux pressions des pays étrangers, aux dépens de sa stratégie et des intérêts supérieurs de l’Algérie

    L’histoire qui revient directement du Moyen Age impérial et splendide chinois (qu’on la croyait révolue à jamais)

    Ca nous rappelle la guerre de l’opium (1864-1868) déclenchée par la Grande Bretagne, la France opportuniste
    Et suiviste, les U.S.A et la Russie tsariste impérialiste des Romanov contre la Chine, et son peuple
    Afin de forcer à l’ouverture du marché intérieur chinois de l’Empire du Ming , et d’inonder la Chine, et son peuple Très civilisés D’Opium (dans une première étape), …..et d’occupation par la suite (dans une deuxième étape)
    C’est l’enjeu d’avenir pour l’Algérie, pour son pauvre peuple, et pour son économie volontairement très affaiblie
    Que nos dirigeants, et leurs très puissants, et très influents importateurs maitres du jeu
    Ne veulent ni voir, ni admettre, ni discuter (occulter le sujet,…..?!)
    Dans l’opacité, et le secret

    Cheikh kebab
    19 février 2017 - 23 h 35 min

    Les hyper et supermarchés ne
    Les hyper et supermarchés ne sont pas notre problème Monsieur,nous,nous avons un problème de production nous n’avons pas de problème de vente!!! Les européens ,eux ont un problème de vente ,pas nous si el wazir,nous avons un problème de production,nous ne produisons pas grand chose pour s’intéresser aux hypermarchés. Des super marchés pour écouler des produits importés??

    Echiboukh
    17 février 2017 - 17 h 19 min

    Avec ces chiffres, on
    Avec ces chiffres, on comprend pourquoi l’informel a de beaux jours devant lui et que les potentats qui font la loi du marché veulent investir les centre de la décision politique.
    Rappelons que dès les années 1989 les mesures dites « libérales » ont commencées avec la dissolution des supermarchés publics ( Réseau des grandes surfaces Galeries Algériennes et des Souk-El-Fellah) et la mise en veilleuse des coopératives de consommation. Ces entités étaient un vecteur de distribution de la production nationale au profit des salariés et des ménages aux revenus modestes. Le transfert du monopole de l’état sur le commerce extérieur vers un groupe restreint de privés fera la reste. Pour échapper au fisc et faire leur propre loi, ils ont favorisé la distribution informelle et empêché que des entités légales ne se développent et envisagent de faire une remontée de filière pour réinvestir dans la production les énormes profits engrangés dans la vente et la distribution de produits importés. Aussi développer les marchés de gros ou de détail sans augmenter l’offre nationale ne sera pas d’un grand bénéficie pour l’état et les consommateurs sauf si une action ferme et résolue contre les circuits l’informel et ceux qui les alimentent .

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