Jeune Afrique prépare un dossier sur Ali Haddad

Le magazine Jeune Afrique consacrera prochainement un dossier à l’homme d’affaires et patron du FCE, Ali Haddad. Un homme que le magazine n’a cessé de suivre ces dernières années, publiant portraits et articles sur sa carrière et ses succès. Dans quel sens cette fois-ci le journal va-t-il aborder le sujet ? Voit-il en lui l’entrepreneur qui a révolutionné cette organisation patronale en se positionnant comme un interlocuteur influent de l'Exécutif ? Un futur responsable politique ? Pourquoi cet intérêt soutenu de ce média pour Ali Haddad ? Le magazine n’en est pas en effet à son premier dossier sur l’homme d’affaires. Ces dernières années, le patron de l’ETRHB a eu droit à une série d’articles dépeignant l’homme, son origine modeste, son parcours, sa réussite, ses amis politiques influents, etc. En 2014, le journal a publié notamment un article intitulé : «Contesté, Ali Haddad gravit une marche de plus». Un énième portrait où on peut lire : «Le puissant PDG du groupe familial ETRHB a pris la tête du Forum des chefs d'entreprises (FCE). Une ascension qui devrait permettre à ce soutien inconditionnel du pouvoir politique d'élargir encore davantage son réseau d'influence… Ali Haddad est surtout un homme puissant. Son groupe, une entreprise familiale, est présent dans le bâtiment, les travaux publics, le transport, le raffinage avec la transformation et la commercialisation des bitumes, l'hydraulique, le sport – il possède l'USMA d'Alger, l'un des plus prestigieux clubs de football du pays –, les médias, le secteur hôtelier et l'automobile.» En 2012, le portrait qui lui est consacré axe sur «une réussite qui a souvent suscité des interrogations. «Ni Bouteflika ni personne ne nous a jamais versé quoi que ce soit. Il faut arrêter de croire que seuls les corrompus réussissent en Algérie», rapportait le journal en citant Ali Haddad. Ce nouveau dossier va-t-il rester sur cette ligne plutôt positive vis-à-vis de l’homme, axée sur la réussite exemplaire retracée depuis des années par le journal, ou bien les ambitions politiques que l’on prête désormais à l’homme d’affaires vont-elles changer la perception de Jeune Afrique sur Ali Haddad ?
Meriem Sassi
 

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