La galère continue pour les passagers d’Air Algérie en France

Après la mésaventure vécue par les clients d’Air Algérie, la veille de la fête de l’Aïd El-Fitr, neuf heures d’attente pour un vol vers Alger à partir de l’aéroport parisien de Roissy Charles-De-Gaule, la compagnie nationale ne semble prête à changer «ses mauvaises habitudes». Air Algérie continue, en effet, de faire subir le même sort aux nombreux passagers qui cherchent un vol au départ de la France ou de l’Algérie, en ces jours de vacances et de fête religieuse. Il en a été ainsi des clients ayant réservé des vols, durant le deuxième jour de l’Aïd, soit le 29 juillet 2014, pour se rendre de Constantine vers Paris ou ceux ayant réservé pour un vol à partir de l’aéroport Roissy Charles-De-Gaule vers Constantine. Pour ces deux vols programmés durant l’après-midi sur un Boeing 737/800, Air Algérie a «donné le choix» à ses clients entre le retard ou l’annulation pure et simple du vol. Ainsi, le premier vol AH 1118, qui devait rallier Constantine à Paris à partir de 13h10, a été annulé alors que les passagers devaient être à Paris à 16h20. Le second vol AH1119, sur lequel avaient réservé les passagers au départ de l’aéroport Roissy Charles-De-Gaule, a été retardé de plusieurs heures, puisqu’au lieu d’embarquer à 17h35 et d’arriver à Constantine à 18h45, le vol n’a eu finalement lieu qu’à 00h16. La compagnie fait subir, comme chaque année en cette période estivale, des désagréments multiples à ses clients malgré des tarifs exorbitants. Retards, annulation de vols s’enchaînent, aggravés par un déficit de communication et par l’absence de prise en charge sous forme de nuitées à l’hôtel ou d’un minimum de réconfort pour les familles souvent accompagnées d’enfants en bas âge et de personnes âgées, pendant les longues heures d’attente à l’aéroport. Toutes les actions de dénonciation répercutées notamment par les associations de défense des passagers n’ont jusqu’à présent suscité aucune réaction de la part des responsables de la compagnie, empêtrés, par ailleurs, dans la gestion catastrophique de la communication du crash de l’avion affrété auprès de la compagnie espagnole Swiftair.
Meriem Sassi
 

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