Les derniers attentats le révèlent : le Maroc devient le premier exportateur de terrorisme dans le monde

Les récents attentats de Paris, et leurs répercussions en Europe, ont révélé une très forte implication de terroristes d’origine marocaine. Une réalité qui démonte une image stéréotypée longtemps véhiculée par la presse française, mettant en avant l’origine souvent algérienne des éléments cités dans des affaires de terrorisme. Il y a eu d’abord l’origine des kamikazes et de leurs nombreux complices qui n’a échappé à personne. Tous, sans exception, sont des Français ou des Belges d’origine marocaine. C’est tellement flagrant que le gouvernement marocain se voyait dans l’obligation d’aider les services de sécurité français dans la traque menée aux terroristes en fuite. Le voyage effectué par le roi Mohammed VI à Paris, au lendemain des attentats, était prévu dans ce sens. La collaboration marocaine était surtout souhaitée pour démanteler d’éventuelles «cellules dormantes». Pour pallier des carences en matière de renseignement, les services français chargés de la lutte antiterroriste auraient, selon des sources médiatiques françaises, sollicité la coopération des services de renseignements des pays du Maghreb, et leur auraient même proposé d’infiltrer la mouvance radicale en France, avançant l’avantage d’une proximité culturelle qui fait défaut aux agents français. C’est cette urgence de prévention qui a poussé le gouvernement belge à demander officiellement la coopération des services marocains. Car, en Belgique, les opérations de recherche déclenchées depuis la promulgation de l’état d’urgence visent surtout les quartiers où vit une forte communauté marocaine. Troisième acte de cette scandaleuse révélation : l’expulsion lundi dernier de 14 ressortissants marocains d’Italie, dans le cadre d’une opération coup-de-poing menée par la police romaine dans un quartier de banlieue de la capitale. Avec ces illustrations diverses, le Maroc ne serait pas loin de surclasser l’Arabie Saoudite, réputée jusque-là être le premier pays pourvoyeur de djihadistes dans le monde. Un «exploit» que le royaume wahhabite avait réédité lors des attentats du 11 septembre 2001, où 15 sur les 19 pirates étaient de nationalité saoudienne. Le royaume alaouite a beau tenter d’absorber la déferlante islamiste qui le menaçait depuis longtemps en désignant un gouvernement d’obédience islamiste, qu’il maintient par-dessus tout contre vents et marées, les échecs de ce dernier, conjugués à l’aggravation de la misère et de l’exclusion sociale, auraient accentué la radicalisation d’une partie de la jeunesse marocaine. En atteste le nombre de Marocains signalés sur les fronts syrien et irakien ces dernières années. Avec 1 500 personnes parties en Syrie et en Irak en 2014, le Maroc se plaçait troisième dans le classement des pays qui comptent le plus de combattants dans les rangs de Daech, derrière la Tunisie et l’Arabie Saoudite. Par ailleurs, la montée des «djihadistes» au sein de la communauté marocaine établie en Europe (France, Belgique, Pays-Bas…) prouve que le royaume n’a plus de mainmise sur sa diaspora comme essaye de le faire croire la propagande officielle, qui parle souvent d’un apport «constant» et «conséquent» de cette communauté au développement économique du pays. Propagande qui se nourrit d’un mythe d’allégeance sans faille au commandeur des croyants et à sa dynastie.
R. Mahmoudi
 

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