Manifestation pour la révocation d’un faux imam : les Français payent le laxisme de leurs autorités

Des citoyens de Brest, au nord-ouest de la France, organisent une manifestation ce samedi 10 octobre, pour exiger l’éjection du fanatique qui fait office d’imam à la mosquée de la ville, Rachid Abou Houdeyfa. Ces citoyens accusent le maire et le préfet de «contribuer largement» à faire du quartier où se trouve la mosquée en question, une «zone soumise» à ces extrémistes religieux. Ce jeune «imam» autoproclamé a défrayé la chronique avec ses appels à l’interdiction de la musique. Les initiateurs de cette action redoutent plus particulièrement le diktat que les salafistes fréquentant cette mosquée commencent à imposer dans les quartiers, où ils font des réflexions à des jeunes filles ne portant pas le voile wahhabite. Le laxisme des autorités françaises face à la montée de l'intégrisme dans ce pays a commencé depuis que la France a ouvert ses portes aux extrémistes du FIS dans les années 1990. Plusieurs islamistes recherchés y ont trouvé refuge pendant de longues années. Ce qui leur a permis de continuer à collecter des fonds destinés aux maquis terroristes en Algérie, sous le regard complaisant des autorités. Le cas du terroriste algérien Saïd Arif, réfugié en France, et qui a été abattu en Syrie, en septembre dernier, par l’armée syrienne, illustre l’effet pervers du laxisme dont ont bénéficié les islamistes radicaux. Parallèlement aux multiples formes de complaisance des autorités envers ces fanatiques, les autorités françaises semblent de plus en plus impuissantes face au déferlement de l’islamophobie sur leur sol. Les partisans de l’islamisme radical ont réussi, en janvier 2004, à Paris, leur première démonstration de force à l’occasion de la manifestation contre la nouvelle loi sur la laïcité interdisant le port du voile dans les écoles françaises. Cette galvanisation des foules était perçue comme la conséquence de l’acharnement politico-médiatique contre tout ce qui représentait l’islam, à commencer par le prophète Mohammed (QSSSL), dont l’image a été souillée par des caricatures. Cette fracture n’aurait pas été d’une telle profondeur si la France n’était pas tombée dans le piège du soutien aveugle à ces extrémistes qu’elle a accueillis et qu’elle continue d’accueillir à bras ouverts sur son sol pour des raisons prétendument humanitaires et de soutenir dans leur guerre qui vise à détruire la Syrie, grossièrement déguisée en un «combat légitime» pour le renversement du régime en place.
R. Mahmoudi

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