Sofiane Djilali se solidarise avec les chefs des partis non agréés

Pour afficher son soutien aux partis non agréés et à leur combat pour arracher un droit constitutionnel, celui de faire de la politique, le président de Jil Jadid, Sofiane Djilali, a reçu jeudi dernier, au siège de son parti, une délégation composée, notamment, de Karim Tabbou de l’Union démocratique et sociale (UDS), Sadek Temmache du Front national pour l’authenticité et le renouveau (FNAR) et d’Abderrahmane Henanou du Parti de l’Algérie pour la justice et la construction (PAJC). Les invités du président de Jil Jadid ont présenté «la situation anormale que vivent ces partis politiques non agréés par le ministère de l'Intérieur». Dans un communiqué rendu public, Sofiane Djilali affirme que «le ministère de l’Intérieur agit sans raison légale et en violation de la Constitution et des lois de la République». Le président de Jil Jadid met en avant les «méthodes» utilisées par le ministère de l’Intérieur pour empêcher l’agrément d’un parti politique. «Il agit soit par l’impossibilité du dépôt de leur demande de création de parti, soit par le refus de leur accorder l’autorisation de tenue de leur congrès constitutif ou encore par le refus de les agréer après qu'ils ont tenu leur congrès constitutif». Quelle que soit la «méthode», le résultat, estime Sofiane Djilali, est le même : la loi est bafouée. Il précise que «les représentants des partis non agréés victimes de l'abus d'autorité ont sollicité Jil Jadid pour un soutien à leurs actions afin qu'ils puissent recouvrer leur droit». Sofiane Djilali a assuré «ses pairs, au nom du parti, de sa pleine et entière solidarité, et s'est engagé à défendre leur cause au sein de l'ICSO pour un soutien de l'ensemble de l'opposition, et s'est mis à leur disposition pour signer en leur faveur toute pétition qu'ils présenteraient». «Il s'agit là d'un déni de droit flagrant. Il est obligatoire que la puissance mette en application stricte les lois et règlements», dénonce Jil Jadid qui fait partie des membres de la Coordination nationale pour les libertés et le changement démocratique (CLTD). Sofiane Djilali appelle au respect strict de la loi sans la moindre considération politique. «Si les partis politiques répondent aux normes définies par la loi, ils doivent être agréés sans autre considération politique. Si par contre ils ne se sont pas conformés aux exigences de la loi, le refus doit être motivé de façon claire», réclame-t-il, considérant que «c’est ainsi que l'Etat de droit auquel chacun appelle de ses vœux sera établi ». Les trois chefs de ces partis non agréés ont rencontré, auparavant, Ali Benflis qui leur a également exprimé son soutien total et absolu.
Rafik Meddour
 

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