Comment Abdelaziz Belkhadem a cassé le FLN

Le coup de force qui a mis fin au long statu quo qui a, pendant plusieurs mois, paralysé le parti «majoritaire», risque de devenir une tradition, si rien n’est fait pour y restaurer la démocratie et faire respecter le règlement intérieur qui régit la vie du parti. Or, cette situation n’est pas née d’aujourd’hui. Elle est le résultat d’une gestion catastrophique du FLN depuis l’avènement d’Abdelaziz Belkhadem à sa tête, coopté par les décideurs dans une conjoncture politique favorable à l’unanimisme et à l’ostracisme, justifiés par les exigences de la réconciliation nationale et d’une quête éperdue de stabilité. Homme au parcours obscur, Belkhadem s’est de nouveau fait recruter, au nom d’une certaine perception de la réconciliation nationale, alors qu’il était accusé d’intelligence avec l’ambassade d’Iran à Alger, au moment de l’interruption du processus électoral de janvier 1992. Succédant à Ali Benflis, après sa défaite à la présidentielle d’avril 2004, Abdelaziz Belkhadem aura contribué à casser, l’un après l’autre, tous les ressorts qui avaient toujours permis au FLN de résister aux circonvolutions qui le traversent, en instituant l’allégeance comme mode d’accès aux postes de responsabilité, et en écartant sans ménagement tous les opposants à la ligne officielle qui se confondait désormais avec celle du pouvoir en place. Mais la grande tare de Belkhadem, voire son péché originel, c’est certainement d’avoir admis, sous son règne, une fraude massive et caractérisée au profit de son parti, lors de tous les scrutins qui ont été organisés. Une fraude qui a certes permis de maintenir le FLN largement en tête dans toutes les assemblées élues, mais qui, paradoxalement, va le fragiliser. Belkhadem a été aussi celui qui a porté le clientélisme politique à son firmament. C’est encore sous son règne que l’élaboration des listes électorales a atteint des seuils scandaleux de manipulation, lors des dernières élections législatives notamment, en faisant la promotion des plus médiocres, comme en témoignent certains choix. Sans programme, le FLN est réduit à une simple courroie de transmission du système rentier, en acceptant de driver une alliance présidentielle qui s’est avérée être une structure sans âme et sans perspectives. Fermant les portes du dialogue à ses détracteurs à l’intérieur de son parti, il refusera de céder et en ayant recours, lui aussi, à la barbouzerie pour leur faire face, jusqu’au jour où il s’est vu éjecter de la façon la plus humiliante qu’on ait pu imaginer. Retour à la case de départ. Une situation qui oblige le parti historique à s’astreindre à toujours chercher le candidat «le moins mauvais». Ce sera Amar Saïdani qui aura au moins eu le mérite et le courage de prendre les armes contre les groupes islamistes armés durant les dures années du terrorisme islamiste, pendant que Belkhadem se faisait l’«indic» des Mollahs.
R. Mahmoudi
 

Comment (12)

    rafik
    1 septembre 2013 - 21 h 09 min

    effectivement belkhadem ou
    effectivement belkhadem ou belkhdim a cassé le fln restant!moi j’ai pensé qu’il était un petit grand homme mais helas j’ai decouvert un monstre lors des legislatives de mai 2012 .il est mesquin!pauvre type!regardez les noms des deputés et des membres du cc,vous comprendriez qu’i etait chargé pour casser du fln ou le fln!eh bien c’est fait et meme bien fait!il va rejoindre la poubelle de l’histoire et ce n’est pas tliba,djemiaa ,affif ou bahloul qui vont te secourir !pauvre type!in challah tu tomberas dans l’oubli et tu (…)

    iflis
    1 septembre 2013 - 14 h 05 min

    Comme son nom l’indique, le
    Comme son nom l’indique, le FLN a été créé par nos héros nationaux (Boudiaf, Bem M’hidi, Ben Boulaid, Bitat, Didouche, Krim) dans le but de constituer un cadre politique rassembleur et unificateur de tous les patriotes algériens acquis à la cause nationale, sous une même bannière avec un seul et unique objectif : l’indépendance nationale. Aussi et pour ce faire, ils n’avaient pas oublié de le doter d’un bras armé : la glorieuse ALN.

    En 1962, la mission du FLN/ALN était achevée.

    Le sigle actuel n’est que l’avorton du hold-up opéré en 1962.

    L’arrivée de prédateurs et autres malfrats à sa tête n’est que la suite logique de ce hold-up.

    Heureux les Martyrs qui n’ont rien vu.

    Salutations patriotiques.

    Gloire au FLN historique (1954-1962).
    Gloire à nos Martyrs.
    Vive l’Algérie démocratique et sociale.

    saadielbachir
    1 septembre 2013 - 11 h 50 min

    democratie au FLN?
    democratie au FLN? essouloutate oua al djebha kheirett lakoum erradjoul li teouefrett fihi koul echourrout li ya9oud el hizb il al ghad ezzahir ou mousta9bel said ,hizb 9aoui li yahfedh 3ala massalih el 3oulya li elbillad ou youahid ecchaab, li youdafi3 3alla makassib ethaoura oua ethaouabite ….. le même langage prevalait et prevaudrat à l’infini.oua khayerna lakoum el akh si aamar oua nou nassibouh bi issmikoum djami3ane…..

    krimo
    31 août 2013 - 21 h 56 min

    Belkhadem?C’est الشرen chair
    Belkhadem?C’est الشرen chair et en os.Parole d’aflouen qui connait ce mossiba.

    lagrinche
    31 août 2013 - 21 h 02 min

    Insipide, nauséabond, c’est
    Insipide, nauséabond, c’est vraiment la politique de caniveaux à ciel ouvert ! Ce FLN patrimoine de tous les Algériens est pris en otage par une bande d’incapables juste bons à gonfler par la fraude et l’impunité leurs comptes en banques et ceux de leur copains et coquins. Ce peuple sortira t-il de sa léthargie et de sa torpeur morbide pour imposer une deuxième république fondée sur le savoir, le droit, l’égalité et le travail avec comme première mesure la mise au musée du FLN révolutionnaire d’avant 1962 et la récupération de tous ses biens ? De quel droit ces gens usent et abusent d’un fonds de commerce qui appartient à toute une nation ? qui les a mandatés ? Pleure oh pays bien aimé !

    amelhane
    31 août 2013 - 13 h 56 min

    Après ce que nous venons de
    Après ce que nous venons de vivre, avec l’élection d’un des plus
    grands voleurs de cette décennie, ne soyez surtout pas étonné
    de revoir Chakib Khelil revenir comme futur candidat à la
    succession de Bouteflika.

    Benzaim BOUKAHIL
    31 août 2013 - 12 h 11 min

    Petite rectification!
    C’est

    Petite rectification!

    C’est BOUTEFLIKA qui a cassé le parti historique, comme il m’a cassé moi même a Aix en Provence le 16/09/2011 grâce au « limogé du 18/06/2013 ».

    Je condamne avec la plus grande fermeté le coup de force du clan présidentiel qui a violé une décision sans appel du conseil d’État plus haute juridiction administrative du pays, en autorisant la reunion du FLN alors que cette réunion fut annulée par le CE.

    Ils humilient le FLN par leur volonté de s’accrocher coute que coute au pouvoir, mais leur fin est inéluctable.
    J’ai honte pour le FLN. De parti de libération à parti de la corruption et du clientelisme…Parti d’un clan!

    J’ai encore plus honte pour la justice algérienne

    Je me demande juste quand tout cela prendra définitivement fin.

    Benzaim BOUKAHIL Docteur Patriotis Causa. Qui observe ébahi la justicealgerienne partir en sucette!

    Anonymus désespéré
    31 août 2013 - 10 h 33 min

    Cette personne est une menace
    Cette personne est une menace pour notre stabilité pas seulement ,il détruit le FLN mais aussi le pays souvenez vous quand il était chef du gouvernement pourquoi n’a-t-il pas tardé aux commandes ?? bref il est rentré par une imposture en politique c’est le sida du FLN et du pays,une parti de tous les algériens FLN , ils l’ont trop sali ce FLN par l’argent sale , l’exclusion des meilleurs cadres et ses des véritables enfants , je suis outré par ce type qui a mené la zizanie et l’anarchie ,jusqu’à quand laissons nous la vermine nous bouffé ………
    HABYA ALLAH WA NI3MA AL WAKIL

    Anonyme
    31 août 2013 - 10 h 24 min

    Une seule et unique solution
    Une seule et unique solution : interdire l’utilisation du sigle FLN, saisir les biens de cette entité politico-mafieuse à commencer par les milliers de locaux acquis sous le régimes totalitaire du parti unique, éliminer ses membres qui polluent la totalité de l’administration de l’état ( un simple concours sérieux de connaissances suffit pour les éliminer des rouage administratifs de l’état), déclencher des enquêtes à tout les niveaux pour débusquer les gros poissons qui ont fait de l’Algérie une vache à lait. Avec les mêmes moyens que les autres partis et une élections propre, le FLN ne récolterait même pas 2 %

    Anonyme
    31 août 2013 - 10 h 19 min

    que Saidani réintègre au CC
    que Saidani réintègre au CC des énergumènes comme Si Affif et le FLN repartira comme sous belkhadem voire pire.

    Anonyme
    31 août 2013 - 10 h 00 min

    N’éSSUYEZ PAS LE COUTEAU SUR
    N’éSSUYEZ PAS LE COUTEAU SUR CE PAUVRE TYPE avec sa téte de soudanai le donneur des ordres le casseur du FLN se trouve aujourd’hui sur une chaise roulante belkhadem ce n’était qu’n brosseur de chaussures de son fakhamatou. Bouteftef méme malade il fait encore peur il est craint par tous car il les a laisser s’enrichir pour mieux les mettre a geneoux GARS A CELUI OU CELLE QUI OUVRE SA GUEULE

    ZABANA
    31 août 2013 - 9 h 52 min

    Lorsque Messaadia a repris
    Lorsque Messaadia a repris les rênes du FLN il a planté le décor de la régression. Saidani en est le dernier bouffon sur scène.
    J’ai assisté à des prises de paroles entre cadres du FLN, c’est vulgaire et pitoyable.
    Vous semblez ignorer l’épisode de la chasse aux sorcières qui a permis l’érection de Benflis, Belkhadem, Saidani.
    Mais à quoi bon!

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