Agissez ou partez !

Par Kamel Moulfi – Certains journaux sont en train d'accréditer le qualificatif «mégères» que leur a attribué Bouteflika qui a toujours fait preuve de mépris envers la corporation depuis son retour aux affaires en 1998, en prévision de son premier mandat. Cette presse, actionnée pour relayer une guerre au sommet, est en train de semer la haine et de conduire le pays vers la confrontation. Devant ce grave dérapage, le gouvernement est paralysé car il est la source même de ce malaise. Si Bouteflika préside réellement, il devra intervenir pour mettre fin à cette situation qui n'est pas un jeu d'enfants, mais un chaos voulu et un parasitage à des fins inavouées. Quand l'arbitre est absent, le match doit s'arrêter et un nouvel arbitre doit officier. Les mêmes procédés sont utilisés de part et d’autre et ce qui est reproché aux uns a été pratiqué sans vergogne par les autres, dans une guerre médiatique qui, heureusement, pour le moment, n’intéresse que les acteurs principaux directement concernés qui interviennent par figurants interposés. C’est le feuilleton estival comme on en a eu par le passé, savamment alimenté et manipulé, avec la différence que celui-ci commence en avance sur la saison. Il serait, toutefois, dangereux de voir ces événements comme une sorte d’amusement pour la «galerie», c'est-à-dire le peuple qui ne veut pas sortir de son apparente indifférence pour les scènes de sérail. L’idée que la presse est manipulée soit par le pouvoir soit par les milieux d’affaires est fortement ancrée dans le lectorat. Il n’est pas nécessaire de faire un long et fastidieux travail sur le paysage médiatique depuis la fin des années 1990, pour se convaincre que la notion de presse «libre» et «indépendante» en Algérie n’est plus qu’une fiction, voire une vraie fable. Un simple survol de l’évolution de certains journaux montre leur implication directe et partiale dans des batailles politiques qui n’ont rien à voir avec la mission première de la presse qui est d’informer d’abord, d’éclairer l’opinion sur le sens des événements et de proposer les issues. Bouteflika est-il sourd à cette agitation tapageuse ? Laisse-t-il faire ou n’est-il pas informé de magouilles qui qui se trameraient à son insu ?
K. M.

Comment (14)

    faiza
    26 mai 2016 - 8 h 25 min

    tiens un crétin qui signe
    tiens un crétin qui signe avec le pseudo anonyme me traite de faiza cette anonyme! c’est d’une telle stupidité que je reste sans voix. ya anonyme,va d’abord apprendre à écrire correctement et soigne ton vocabulaire, venir baragouiner ton charabia juste pour faire l’intéressant est un non-sens, quand on ne s’est pas s’exprimer on garde le silence

    Anonyme
    22 mai 2016 - 0 h 45 min

    Ce sont ceux qui veulent
    Ce sont ceux qui veulent coûte que coûte évincer le Président par tous les moyens, y compris malsains, qui sont à l’origine de la réalité que vous décrivez bien dans cet article.
    Malheureusement si le président intervient pour mettre de l’ordre on dira que c’est une preuve que le Président veut museler la presse au « profit de son clan d’Oujda »!

    Anonyme
    21 mai 2016 - 23 h 23 min

    Anonyme (non vérifié) | 21.
    Anonyme (non vérifié) | 21. mai 2016 – 20:20

    Ce que vous dites est totalement faux!
    En plus vous mélangez tout!

    Anonyme
    21 mai 2016 - 23 h 20 min

    Bouteflika a ramené la paix
    Bouteflika a ramené la paix et l’honneur perdue ! C’est reconnu. Une fois ces dernières retrouvées tous les incompétents évincés ou qui ont fui ressortent pour retrouver leur bavardage en espérant revenir au pouvoir !
    Bouteflika est un vrai Président malgré sa maladie. Il gouverne à l’aide de son cerveau qui fonctionne parfaitement ! C’est parce qu’il est le plus expérimenté, compétent et diplomate que l’écrasante majorité des algériens ont voté pour lui ; surtout la jeunesse.
    En dehors de l’opposition légitime que représentent les partis politiques légaux, ceux qui se nomment « opposition algérienne à l’étranger » et leurs laquais ou porte-voix ne sont qu’un ramassis de ratés et de frustrés souvent affidés à des forces étrangères hostiles et cupides.
    C’est un président qui a été élu démocratiquement au suffrage universel par la majorité des algériens en présence d’observateurs internationaux qui ont validé le vote en reconnaissant sa légitimité ! C’est parce qu’il est soutenu par la majorité que les manipulateurs ont échoué dans la mobilisation ! Cette majorité sait que c’est lui qui a mis fins aux spéculations par des mesures politiques, économiques et juridiques. Il n’y a qu’une catégorie de riches spéculateurs, d’opportunistes et arrivistes qui le refusent et qui veulent le faire remplacer par une marionnette !

    Anonyme
    21 mai 2016 - 23 h 12 min

    Ce sont ceux qui veulent
    Ce sont ceux qui veulent coûte que coûte évincer le Président par tous les moyens, y compris malsains, qui sont à l’origine de la réalité que vous décrivez bien dans cet article.
    Malheureusement si le président intervient pour mettre de l’ordre on dira que c’est une preuve que le Président veut museler la presse au « profit de son clan d’Oujda »!

    Anonyme
    21 mai 2016 - 20 h 39 min

    Beaucoup de n’hommes au
    Beaucoup de n’hommes au pouvoir suivent la feuille de route sinon pourquoi Israël a prédit une déroute pour ce pays de 1.5 million d chouhadas …hein ..ils suivent la route et metten de l essence partout sur leur sage ..il va. Voir un grand frais pour ton bled ya faisa cette anonyme …terre brûlée sinon commen voulez-vous qu’ils partent comme cela e donnez les clefs aux opposants ils se feron arakiri…

    QUENELLE
    21 mai 2016 - 19 h 50 min

    Rarement j’ai eu peur comme
    Rarement j’ai eu peur comme cette fois-ci : les « dirigeants », tout aussi incompétents les uns que les autres, naviguent à vue ; le pays est livré à la prédation la plus brutale , la violence est à chaque coin de rue et la police a peur des voyous. Nous ne produisons rien, sinon du verbiage. Aucune perspective positive ne pointe à l’horizon , y a Rabb !
    J’ai les larmes aux yeux !

    Anonyme
    21 mai 2016 - 19 h 20 min

    Non si Moulfi,ne mettez pas
    Non si Moulfi,ne mettez pas tous les journaux ou télés dans le même sac,c trop facile!! La seule télé qui fout la fitna par ses mensonges et son larbinisme c ennahar! Et je cite: 2 condamnations pour diffamation contre smain kouadria,diffamation contre Issad rebrab sur les panama papers anis Rahmani reconnaît le faux et s’excuse par sms!! Ça c du concret. Cette chaîne continue à déverser des mensonges ,magasin Samsung incendié à said hamdine imputé à rebrab: démenti de celui ci,ce magasin n’appartient pas a cevital mais c Samsung!!!! Ou mazal!! Cette chaîne met en danger l’unité de la nation et ceux qui laissent faire en seront responsables. Elle ne fait que cultiver la haine par des racontars,des mensonges….le feuilleton n’est pas fini. Un responsable qui accuse le Drs!! C très grave! Le Drs est une institution de l’état!!!!

    tahar
    21 mai 2016 - 12 h 32 min

    Certains journaux sont en
    Certains journaux sont en train d’accréditer le qualificatif «mégères» que leur a attribué Bouteflika qui a toujours fait preuve de mépris envers la corporation depuis son retour aux affaires en 1998, en prévision de son premier mandat.
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    « Il faut rendre à César ce qui appartient à César ».
    Le premier homme politique à avoir traité les journalistes de « tayabet el hammam » fut Ahmed Ben-bella, dans une émission televisée, dans les années 89, en face de mourad Chebine. Il avait même ajouté « nhar nhar wentoum tedhorbo fe chitta ».

    Cela n’a pas changé. Chaque journal fait la chitta en fonction de son propre clan. Dans notre pays, il n’existe pas encore de déontologie ni d’objectivité journalistique…..

    faiza
    21 mai 2016 - 11 h 50 min

    vous imputez tout à
    vous imputez tout à Bouteflika, à un certain moment, il faut arrêter de divaguer.je n’ai aucune sympathie pour lui et son clan mais il faut rester objectif. si la presse est dans cet état celà a commencé bien avant son arrivée, la presse dite indépendante avait d’autres chapelles et la liberté de la presse est son dernier souci . les patrons de presse ont fait leur beurre, ce sont les journalistes qui se sont cassés la gueule avec un syndicat croupion, un manque de solidarité de la corporation et une situation socio-professionnelle des plus précaires,l’argent de la pub est parti directement dans les poches de ceux qui crient au loup aujourd’hui mais les journalistes nada walou! j’en sais quelque chose

    UMERI
    21 mai 2016 - 11 h 50 min

    Le président Bouteflika, ne
    Le président Bouteflika, ne peut plus agir, ses forces l’ont abandonné, son moral étant affecté gravement, il pris en otage,tout se fait en son nom. Lucide, il n’aurait pas accepté le retour de Khelil, brandit comme un épouvantail,par le clan pour faire peur aux algériens et prendre des décisions en son nom.Il fait figure de jouet, devant une situation explosive, au regard de toutes les provocations, contre l’opposition, la presse indépendante et l’embrigadement de la justice.L’A N P, effacée de la vie politique, pour se consacrer entièrement a la lutte anti terroriste, laissant un vide, exploité dangereusement
    par de lâches revanchards,contre la société et ce qu’elle a de positif.

    Juste une question
    21 mai 2016 - 10 h 34 min

    Pourquoi les responsables
    Pourquoi les responsables d’El Khabar et El Watan ainsi que l’ensemble des journalistes et travailleurs de ces deux médias-phares n’ont ils pas signer la pétition d’El Khabar ? Cela aurait incité les autres journaux anticlans à apposer leurs noms. Il y a de ces détails paraissant futiles mais qui ont leur importance parce que ce sont eux qui font toute la différence

    Anonyme
    21 mai 2016 - 9 h 35 min

    Notre Armée doit agir pour
    Notre Armée doit agir pour sauver l’unité de la nation Algérienne!
    Notre seul espoir repose sur l’implication de notre Armée.
    Notre Armée doit accompagner le changement.
    C’est trop……
    Un patriote.

    Anonyme
    21 mai 2016 - 9 h 25 min

    Il faut considérer que M.
    Il faut considérer que M. BOUTEFLIKA n’est plus président!
    Depuis des mois que la violence a commencé dans le pays.
    Notre ANP sait très bien qu ‘il n y a plus de président dans ce pays et elle doit s’impliquer afin d’éviter le déchirement du peuple.
    C’est même le rôle de notre armée de stopper ces dérives d’une extrême gravité qui pourrait conduire le pays à l’affrontement.

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