Professionnalisme : réunion des présidents des Ligues 1 et 2 lundi prochain pour «réactiver l’ACP»

mars 3, 2012 - 4:05 apdz 0 Commentaire

Les présidents des 32 clubs professionnels algériens des Ligues 1 et 2 se réuniront lundi prochain à Alger pour «la réactivation de l'association des clubs professionnels (ACP)», a t-on appris auprès du président de l'ASO Chlef, Abdelkrim Medouar.
«Un rendez-vous est fixé pour les 32 présidents des clubs professionnels en Algérie pour se réunir lundi prochain (13h) à l'hôtel Mercure à Alger.
Il est question de la relance de l'ACP», a indiqué Medouar.
Mise en veilleuse depuis la création de la Ligue du football professionnelle (LFP) le 3 juillet 2011, la réactivation de l'ACP est devenue une nécessité pour les présidents des clubs professionnels, selon les concernés.
«Il ne faut pas assimiler notre désir de réactiver l'ACP à une action visant à décrier la LFP, car notre objectif se résume à défendre les intérêts de nos clubs auprès des pouvoirs publics», a expliqué le président chélifien.
«Certes, on avait beaucoup misé sur la LFP pour plaider notre cause auprès du ministère de la jeunesse et des sports, notamment en matière d'application rapide des mesures d'accompagnement du professionnalisme décidées par l'Etat, mais nous voyons que les efforts de cette instance dans ce registre se sont avérés insuffisants», a t-il poursuivi.
L'ACP a vu le jour au courant de la saison dernière sous la présidence de Mahfoud Kerbadj, élu par ses pairs pour se positionner en interlocuteur représentatif auprès des pouvoirs publics, afin de bénéficier de leur aide, jugé indispensable pour la réussite du passage des clubs concernés vers le professionnalisme.
Mais depuis le 3 juillet dernier, Kerbadj est devenu le président de la LFP, censée prendre en charge toutes les doléances des 32 clubs professionnels regroupés en son sein, pour les transmettre à la tutelle, d'où la cessation des activités de l'ACP.
Lors de la première assemblée générale ordinaire de la LFP tenue la semaine dernière à Alger, les présents n'ont pas manqué de se plaindre du «grand retard» accusé par les pouvoirs publics dans l'application des mesures d'accompagnement du professionnalisme.
Cette montée au créneau est motivée par la crise financière qui couve au sein de la majorité écrasante des clubs en question et dont les sociétés sportives et commerciale créées conformément au cahier des charges sont, pour quelques unes, au bord de la faillite, exposant ainsi l'expérience professionnelle en Algérie à l'échec, font savoir des présidents de club.