Terrorisme : ce qui s’est réellement passé à Tamanrasset

L’attentat de Tamanrasset, perpétré le 3 mars dernier et qui a fait 23 blessés, commence à livrer ses secrets. D’après une source sécuritaire qui s’est confiée à «algeriepatriotique», vu la charge d’explosifs que contenait le véhicule des deux kamikazes du Mujao, le bilan aurait pu être plus lourd en vies et en matériel. Le plan d’action des terroristes qui ont planifié l’opération ne s’est pas déroulé comme prévu, grâce à la vigilance des gardes postés devant l’entrée du groupement de la Gendarmerie nationale. Selon notre source, les terroristes guettaient l’arrivée de la camionnette qui approvisionne la caserne en pain, attendant que les gendarmes ouvrent le portail pour s’engouffrer à l’intérieur de la bâtisse et déclencher le détonateur. Ce qui aurait conduit à un carnage. Toutefois, un gendarme, en faction devant l’entrée principale, voyant un véhicule 4×4 foncer sur lui au moment où la camionnette franchissait le portail de la caserne, tira sans hésiter des rafales en direction du véhicule, l’arrêtant dans sa course. Les terroristes, se sentant pris à leur propre piège, n’avaient d’autre choix que de se faire exploser. Suite à cet acte terroriste, les services de sécurité ont lancé une vaste opération à travers les quartiers dont les habitants sont connus pour leur relation étroite avec les milieux de la contrebande et, par ricochet, avec les réseaux du terrorisme. Il a été trouvé dans de somptueuses villas, qui ne possèdent aucun document administratif, des sommes importantes d’argent en monnaie locale et en devises, ainsi que des sous-sols aménagés comme bacs à carburant. Il y a lieu de relever que ces villas appartenaient à des personnes détentrices de différentes nationalités et qui ont fui le pays après l’attentat. Ces villas ont été démolies. Des sources locales contactées par «algeriepatriotique» dénoncent l’administration locale qui a laissé «pousser comme des champignons» de grandes bâtisses sans respect de la réglementation. Selon les habitants de Tamanrasset, cette opération déclenchée par les services de sécurité a permis à la région de retrouver sa quiétude des années 1970, une époque où cette ville du sud n’était habitée que par les autochtones.
Adel Hakimi

 

Commentaires

    khetib
    27 avril 2012 - 22 h 32 min

    la faille es du côté des
    la faille es du côté des services du CTC ..ils doivent se conformer avec leurs propres missions ..

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