Biotechnologies : ce que les Américains exigent de l’Algérie

Annoncée en grande pompe par le ministre de la Santé, la création d’un pôle international de biotechnologie et de production des médicaments en coopération avec de grands laboratoires américains n’est pas pour demain. La raison en est que ce projet ambitieux se heurte à de multiples difficultés, a-t-on appris d’une source proche du dossier. Premier couac, la collecte d’informations confiée à l’institut londonien Deloitte s’est avérée plus compliquée que prévue, essentiellement auprès des institutions publiques. Pour faire aboutir cet ambitieux projet qui donnera à l’Algérie le statut de leader en la matière dans toute la région MENA, les Américains demandent au gouvernement algérien des efforts supplémentaires dans plusieurs domaines. Il s’agit, entre autres, d’impliquer dans le projet des experts et des spécialistes aguerris du secteur pharmaceutique. Autre point soulevé : les textes réglementaires régissant le secteur – considérés comme trop rigides – qu’il conviendrait d’améliorer. Pour booster l’industrie pharmaceutique, les Américains recommandent quelques règles afin de garantir une concurrence loyale entre producteurs. Parmi ces règles, le prix des produits pharmaceutiques qui doivent être administrés, mais aussi la protection de la propriété intellectuelle, en se hissant aux standards internationaux. Ils demandent également des mesures fiscales incitatives et l’encouragement d’un financement compétitif des investissements. Il y a aussi le volet relatif au soutien financier de l’Etat à la recherche scientifique, à la fois à l’université et dans les hôpitaux et cliniques. La réalisation de ce pôle biotechnologique nécessitera ainsi, d’après les Américains, un assainissement du cadre juridique ainsi que la révision du système du financement des investissements. Un chantier titanesque qui en dit long sur l'état du secteur de la santé.
Sonia B.

Comment (2)

    Anonymeabdelmalek
    27 mai 2012 - 7 h 28 min

    je dis la même chose il faut
    je dis la même chose il faut s’impliquer car l’avenir de l’ALGERIE se trouve là:donc négocier a fond et le plus vite.
    la biotechnologie ouvre d’autre perspective, qui peuvent donner du punh a l’avenir de la recherche de nos université.

    Anonyme
    26 mai 2012 - 16 h 31 min

    surtout pas lacher car d
    surtout pas lacher car d autres pays n attendent que ça et ils feront tout pour saboter ce projet comme d autres que l algérie est passée à coté tel que l informatique dans les années 80-90 ces pays qui ne veulent pas du bien au pays qui sont voisins et dont leur seul souhait et que l algerie ne décolle pas dans des domaines aussi importants comme le spatiale.

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