Flambée des tarifs au port de Djendjen pour les véhicules neufs

Les tarifs ont sensiblement augmenté au port de Djendjen, où transite une moyenne de 25 000 à 30 000 véhicules par mois. En effet, les concessionnaires, qui n’ont pas où parquer les voitures importées, en attendant le transfert vers les dépôts et les showrooms, ont été sommés de payer un prix, tenez-vous bien, trois fois plus élevé que celui pratiqué durant les années 2010 et 2011 quand le gouvernement avait décidé de geler l’activité d’importation d’automobiles au port d’Alger. Le concessionnaire est soumis à une pénalité sur chaque véhicule avant son évacuation s’il ne venait pas à payer sa facture rubis sur l’ongle. Du coup, ces tarifs sont directement répercutés sur le prix du véhicule neuf, donc sur le client, qui subit déjà les affres de la taxe sur le véhicule neuf (TVN) et autres charges lors de l’achat. Ces nouveaux tarifs viennent également se greffer aux prix onéreux pratiqués par les transporteurs de voitures, à raison de 8 000 à 9 000 DA pour les petits véhicules, de 12 000 à 15 000 DA pour les véhicules dits moyens et de 20 000 à 30 000 DA pour les grosses cylindrées et les utilitaires. Quant aux engins, les concessionnaires recourent aux porte-chars qui reviennent jusqu’à 300 000 DA/jour. Cette situation n’a pas laissé indifférents les concessionnaires automobiles, mais devant le fait accompli et la concurrence, souvent déloyale, ils n’ont que le seul choix de louer des assiettes de terrain pour stationner leurs véhicules à Djendjen. Ce qui n’est pas évident devant la difficulté de trouver un terrain viabilisé proche du port. En attendant, les Algériens payent lourdement ces décisions, surtout que certains concessionnaires ont augmenté les prix des véhicules neufs de 5 à 10% selon les segments.
Yanis B.
 

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