Un proche d’Arafat accuse des dirigeants palestiniens d’être impliqués dans son assassinat
Dans une déclaration faite au quotidien saoudien Alsharq, Hassan Kharicha, deuxième vice-président du Conseil législatif et membre de la commission d'enquête sur la mort de Yasser Arafat, a révélé que «des dirigeants palestiniens de haut niveau sont impliqués dans la transmission du polonium au siège du quartier général à Ramallah», où le défunt était enfermé par l'armée israélienne.
Dans une déclaration faite au quotidien saoudien Alsharq, Hassan Kharicha, deuxième vice-président du Conseil législatif et membre de la commission d'enquête sur la mort de Yasser Arafat, a révélé que «des dirigeants palestiniens de haut niveau sont impliqués dans la transmission du polonium au siège du quartier général à Ramallah», où le défunt était enfermé par l'armée israélienne.
Ce responsable a indiqué que «des parties palestiniennes, arabes et internationales ont entravé l'action de toutes les commissions formées pour enquêter sur les causes de l'assassinat afin qu'elles ne puissent pas remonter aux personnes impliquées». «Ces parties ont empêché le médecin d’Arafat de comparaître devant les commissions d’enquête, ainsi que les équipes médicales égyptienne et tunisienne de faire leurs dépositions auprès des mêmes commissions. Tout cela avait pour but de protéger des personnes très proches du défunt leader et impliquées dans son meurtre», a-t-il souligné.
Interrogé sur la réaction de l'autorité palestinienne qui a donné son accord pour autopsier le corps du défunt, M. Kharicha a expliqué que «cela est chose naturelle, du fait de grandes pressions officielles et populaires pour la réouverture du dossier, ignoré depuis près de huit ans». Questionné sur le clan opposé à la réouverture de ce dossier, il a dévoilé que «les parties occultes qui ont participé à ce meurtre ont vu leurs calculs troublés et se sont soulevés contre une nouvelle enquête sur cette affaire».
L'affaire de la mort d'Arafat par empoisonnement a ressurgi après qu'une enquête menée en ce sens a révélé la présence du polonium, un élément radioactif, dans les effets personnels du défunt président. Des révélations qui ont suscité une large contestation dans les territoires palestiniens.
Mohamed El-Ghazi
