Paris ouvre des archives inédites des juifs d’Algérie

C’est une première en France. Le célèbre musée de Paris III, en l’occurrence le Musée d'art et d’histoire du judaïsme, vient d’ouvrir au grand public des archives photographiques inédites des juifs d’Algérie. Cet évènement, qui devra durer jusqu’à fin janvier 2013, met en valeur toutes les traces de cette communauté à travers les grandes villes d’Algérie, notamment Alger, Constantine, Oran et Tlemcen. Ainsi, les grandes étapes historiques sont mises en exergue par cette institution afin que «nul n’oublie», lit-on. Mais ce qui est frappant à travers l’exposition de ces photographies, c’est que le musée de Paris III voudrait, sans doute, créer cette similitude entre les juifs d’Algérie et le sinistre texte de loi de février 2005 sur les effets positifs du colonialisme en Algérie. En effet, des images anciennes mettent en relief les familles juives, l’élection d’Edouard Drumont en qualité de député d’Alger en 1898 après son brûlot La France juive, la synagogue du marché Randon d’Alger (1909), les orchestres musicaux et les opéras à Oran et à Tlemcen, les émeutes de Constantine, les bijoutiers de la capitale et de l’Ouest, les sportifs de l’époque et autres notables qui avaient la mainmise sur certaines richesses.
Yanis B.

Comment (3)

    Jamal
    29 septembre 2012 - 15 h 56 min

    70 pour cent des juifs
    70 pour cent des juifs d’Algérie ont rallié l’OAS, et c’étaient eux qui déposaient les bombes (plastiques) dans les quartiers arabes. Le reste sont demeurés tranquille parmi eux ceux qui ont quitté l’Algérie de leur propre gré, et ceux qui sont restés ils y demeurent à nos jours, dans toutes les villes d’Algérie et à Ghardaia.

    raselkhit
    29 septembre 2012 - 9 h 18 min

    On aurait souhaité
    On aurait souhaité l’ouverture des fiches des R.G avec les noms des activistes de l’OAS et en particulier les tueurs chargés d’éxécuter les algériens.

    zaim
    28 septembre 2012 - 12 h 12 min

    Les pieds noirs encore les
    Les pieds noirs encore les pieds noirs, ils bavent avec leur enrico mais la Kabylie s’en souvient les algériens ne sont pas dupes. alors votre Musée et votre loi de 2005 vous l’aurez un jour sur vos conscience criminelle. la honte.

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