L’Algérie prêtera 5 milliards de dollars au FMI

La participation algérienne s'effectuera sous forme d'accord d'achat de titres libellés en droits de tirage spéciaux (DTS), a indiqué aujourd'hui jeudi un communiqué commun du ministère des Finances et de la Banque d'Algérie. Les pays membres du FMI souhaitant souscrire à cet emprunt peuvent le faire soit sous forme d'accord de prêt bilatéral ou d'accord d'achat de tires. L'Algérie a donc choisi d'opter pour la seconde formule, avec une participation pour un montant de 5 milliards de dollars, «un niveau intermédiaire» par rapport aux souscriptions annoncées par les autres pays. Techniquement, la participation à cet emprunt constitue une opération qui «s'inscrit dans le cadre de la gestion rationnelle des réserves de change», souligne le communiqué. Selon les caractéristiques arrêtées par le FMI, les montants souscrits dans le cadre de cet emprunt font partie intégrante des réserves du pays participant. Cette opération constitue «une bonne opportunité pour l'Algérie de diversifier ses placements sous deux angles». D'abord sous l'angle qualité de l'emprunteur, et donc qualité de l'instrument financier, le FMI étant une institution financière multilatérale et de premier ordre, ce qui permet «un niveau de sécurité élevé des placements». Ensuite, sous l'angle monnaie de dénomination, puisque les titres dans le cadre de cet emprunt seront libellés en DTS (unité de compte du FMI déterminée sur la base d'un panier de devises largement utilisées dans les marchés financiers), ce qui élargira la composition par devises des réserves de change, «atténuant davantage les risques de change sous-jacents», note la même source.
Outre ces avantages financiers et le fait qu'elle place l'Algérie parmi les pays créanciers du FMI, l'acquisition de titres du Fonds «constitue une contribution aux actions de la communauté internationale, y compris du FMI, visant à endiguer l'impact de la crise économique et financière globale sur l'ensemble des pays, y compris l'Algérie». L'acquisition des titres DTS participe positivement à l'image du pays au sein de la communauté internationale et contribue au renforcement des relations institutionnelles avec le FMI, souligne la même source. A noter que le FMI a lancé, dans le cadre du renforcement de ses ressources, un emprunt auprès des pays membres disposant d'une viabilité financière externe solide, dont l'Algérie.
R. E.
 

Comment (4)

    mohamed h
    11 octobre 2012 - 22 h 19 min

    l’algerie possede des
    l’algerie possede des ressources financieres tres importantes; pourquoi pas les gouverneurs de ce pays ne les utilisent pas pour le relancement economique du pays.
    mohamed

    Maleh
    11 octobre 2012 - 19 h 20 min

    Quand comprendrons-nous enfin
    Quand comprendrons-nous enfin que la chute du dollar est proche??? Et notre réserve de change nous servira de mouchoir pour pleurer ce manque criant de pragmatisme.

    L’algérie, c’est plusieurs millions de bouches à nourir. Le FMI, ce sont quelques ventres insatiables.

    TARIK bab el oued
    11 octobre 2012 - 16 h 58 min

    SALAM !
    MOI J’AURAIS MISER

    SALAM !
    MOI J’AURAIS MISER SUR UNE SOMME PLUS IMPORTANTE,POUR SAVOURER LE POUVOIR DE DÉCISION MONDIAL DANS CETTE INSTITUTION QUI A FAILLIT NOUS FAIRE BAISSER NOS FROCS ( DÉSOLÉ POUR L’EXPRESSION).
    BRAVO LES DÉCIDEURS
    TARIK,

    lulysse
    11 octobre 2012 - 16 h 16 min

    Pendant la décennie noire, ce
    Pendant la décennie noire, ce FMI nous a saigné et aujourd’hui on fait comme si de rien été. Mais c’est de notre faute, il y ceux qui on le pistolet chargé et ceux qui creusent, nous on creuse!!!

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