Les dérivés de sang risquent de manquer dans nos hôpitaux

Les hémophiles doivent prendre leur mal en patience. L’élément coagulateur du sang, au nom scientifique de facteur 8, indispensable pour leur traitement, risque de manquer dans les hôpitaux.

Les hémophiles doivent prendre leur mal en patience. L’élément coagulateur du sang, au nom scientifique de facteur 8, indispensable pour leur traitement, risque de manquer dans les hôpitaux.
La raison est que le fournisseur indien choisi l’année dernière par la Pharmacie centrale des hôpitaux (PCH) ne peut pas honorer ses engagements. Selon une source proche du dossier, ce fournisseur indien, Reliance Life Sciences, a informé la PCH de son incapacité à répondre à sa demande. Cette défection a mis les responsables de cette institution en état d’alerte. La PCH a été prise de court, puisqu’elle ne s’attendait pas à un tel revirement alors qu’elle a payé la commande effectuée dans sa totalité, soit 9 millions d’euros pour plus de 70 000 flacons qui devraient être intégralement livrés avant la fin de cette année. La décision du laboratoire indien de renoncer à ce marché suscite moult interrogations. Les professionnels de la santé ont eu à attirer l’attention sur la qualité douteuse de la matière première utilisée dans la fabrication de ce produit pharmaceutique. Algeriepatriotique avait fait écho de la crainte de ces professionnels en septembre dernier. Des craintes suscitées après l’admission de plusieurs malades en réanimation, notamment au CHU Mustapha d’Alger, à cause de ce dérivé de sang. La résiliation du contrat avec le laboratoire indien est de nature à soulager un tant soit peu les professionnels de santé. Mais la crainte, aujourd’hui, c’est de se retrouver sans ce coagulateur. D’après notre source, la PCH a déjà entrepris des contrats avec de grands laboratoires pour lui fournir ce dérivé de sang dans les meilleurs délais.
Sonia B.

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