Fatima Besnaci : une fille de harki se confie à Algeriepatriotique

Fatima harkis
Fatima Besnaci, présidente de l’Association harkis, droits de l’Homme . D. R.

 Algeriepatriotique : Vous êtes née en 1954, année du déclenchement de la guerre de Libération en Algérie. Qu’est-ce que cela vous inspire-t-il ?

Fatima Besnaci-Lancou : Pour moi, pas grand chose. Pour ma grand-mère, qui était illettrée comme presque tous les Algériens de son époque, c’était un repère. Elle me disait : «Tu es née avec la guerre.» Elle aurait aussi bien dit : «Tu es née l’année où des sauterelles avaient mangé toute notre récolte.» Elle parlait beaucoup des calamités, naturelles ou pas. C’étaient ses repères à elle.

Vous avez vécu quinze longues années dans des camps pour harkis. Vous étiez très jeune, mais cela a dû laisser des souvenirs indélébiles chez vous. Que vous évoque cette période ? Un sentiment d’ingratitude ? De regret ?

Dans les camps, nous, les enfants, étions très bien protégés par nos parents. Nous avons grandi avec l’essentiel : leur affection. C’est avec du recul, des années après les faits, que je me suis rendu compte du traitement inhumain que la France de l’époque nous avait fait. Ce traitement, mes grands-parents maternels l’avait vécu pendant la guerre. Ils ont été déplacés et mis dans des camps de regroupement en Algérie jusqu’à l’indépendance. En France, quelques années après, le même système colonial a été appliqué aux familles de harkis. Je n’ai aucun ressentiment. Je veux seulement que l’histoire soit écrite avec sa complexité, ses nuances et que l’Etat français reconnaisse les faits. Sans repentance mais avec lucidité. Les autorités politiques algériennes portent aussi cette responsabilité en «jetant» hors de leur pays des dizaines de milliers de paysans en 1962. Des personnes fragilisées déjà par des années de guerre, sans instruction et sans formation. Quelle gloire l’Algérie peut-elle tirer de s’en être prise à cette partie très pauvre de sa population ?

Vous avez choisi d’étudier l’histoire. Cela a-t-il un rapport avec votre parcours depuis que vos parents ont fui l’Algérie en 1962 ?

Mes études d’histoire sont assez récentes. J’ai d’abord fait une carrière dans l’édition médicale. Je travaille sur la question de la guerre d’Algérie en général depuis une douzaine d’années seulement. Il y a bien entendu un lien avec l’histoire de mes parents qui est aussi mon histoire. Mes parents n’ont pas fui une Algérie fraternelle mais une Algérie hostile. Ils sont partis parce qu’ils ont été menacés de mort et qu’une partie des leurs a été assassinée.
Par ce choix, vouliez-vous comprendre et aider les autres à comprendre ce qui s’est réellement passé durant cette période délicate et sensible de l’histoire de l’Algérie et de la France ?

Oui, c’est un choix. Je voulais comprendre le décalage entre les faits et les mythes entretenus depuis 50 ans de part et d’autre de la Méditerranée. La question reste sensible surtout en Algérie où elle est très exploitée. J’ai bien fait de m’y intéresser : elle m’a aussi permis entre autres de me rendre compte de toutes les violences subies par les paysans algériens pendant les 130 ans de colonisation. De mesurer la violence qu’ils ont vécue quotidiennement pendant la guerre. Celle de certains militaires français qui servaient des politiques qui voulaient garder coûte que coûte l’Algérie française doublée par celle de certains combattants nationalistes qui voulaient en découdre avec le colonialisme. Je pense que si l’on ne se penche pas sur le quotidien des ruraux pendant la guerre, on ne peut pas comprendre le drame des harkis.

Vous avez décidé de militer pour les droits des harkis après le passage du président algérien en France en 2000. Pourquoi ?

Parce que je l’ai trouvé manipulateur lorsqu’il a traité les harkis de collabos en faisant référence aux collabos de la Seconde Guerre mondiale… L’historien et ancien dirigeant du FLN, Mohammed Harbi, a indiqué plus tard que cette comparaison n’était aucunement pertinente. Ce jour-là, Monsieur Bouteflika avait invité chaleureusement les pieds-noirs et les juifs d’Algérie à revenir chez eux. J’étais contente pour eux.
Vous sentez-vous toujours algérienne ?

Je me sens d’origine algérienne. Je me sentirai algérienne le jour où l’Algérie regardera en face son histoire, y compris avec ses propres zones d’ombre, en ne se cachant pas, éternellement, derrière une histoire sans nuance qui cultive la politique des boucs émissaires…

Pourquoi, selon vous, les Algériens n’arrivent-ils toujours pas à tourner la page et à envisager l’avenir tous ensemble ?

Personnellement, je souhaite une réconciliation mais je n’ai pas de pouvoir ni de baguette magique. Je pense que tout n’est pas fait, en Algérie, pour construire ce «vivre-ensemble». J’ai le sentiment que la politique de la division est celle qui est privilégiée depuis l’indépendance : 50 ans après, des cercueils d’anciens harkis qui souhaitaient reposer dans la terre de leurs ancêtres sont refoulés d’Algérie.

Les enfants de harkis réclament-ils une réparation de la France pour ce qu’elle a fait subir à leurs parents et à eux-mêmes depuis qu’ils ont gagné l’Hexagone ?

Ils demandent surtout que le président de la République française reconnaisse la responsabilité de la France dans l’abandon et le massacre de harkis en 1962.
Certains parlent de massacres de harkis au lendemain du cessez-le-feu. D’autres disent que, au contraire, des appels avaient été lancés par les responsables du FLN pour éviter tout acte de vengeance. Un responsable de l’ALN a écrit qu’il avait reçu l’ordre de protéger les harkis jusqu’à leur départ d’Algérie. Ce qu’il a fait. Que savez-vous sur cette période ?

Là, on touche à une question sensible et complexe en Algérie. Ce responsable de l’ALN que vous citez est certainement de bonne foi. Nombre de ces combattants nationaux avaient aidé et protégé des hommes et des familles entières. Il y a eu certes des initiatives individuelles mais elles ne sont, hélas, pas généralisées. J’ai publié un livre en 2006, qui s’intitule Treize chibanis harkis, où deux harkis parlent, sans détour, d’aide qu’ils ont reçue d’anciens combattants de l’ALN. Sur le plan des archives journalistiques, il existe effectivement, un article (in La dépêche d’Alger du 3 juin 1963) où Ben Bella déclare : «Je dénonce les actes criminels contre les harkis ; nous irons jusqu’à l’exécution des coupables.» Cet appel arrive près d’un an après le début du massacre et au moment où la Croix-Rouge internationale de Genève (CICR) s’apprête à visiter les harkis détenus en Algérie. On ne peut passer sous silence les nombreuses exactions subies par d’anciens harkis, les humiliations, tortures, condamnations à une mort lente, les massacres. Les témoignages des anciens harkis refugiés en France, les archives diplomatiques et militaires sont là pour l’attester. Plusieurs questions sont encore à élucider. Que nous disent les archives du CICR à Genève, sur lesquelles j’ai travaillé ?
– Le colonel Boumediene voulait amender les accords d’Evian pour réprimer les harkis.
– Pourquoi les avoir détenus dans des prisons et des camps militaires, certains jusqu’en 1969 ?
– On nous dit qu’il fallait les protéger des vengeances. Alors, pourquoi les avoir torturés pendant leur détention ? De nombreux documents du CICR l’attestent.
– Des archives du CICR font état «d’actes de clémence» de la part des autorités algériennes, notamment dans le cas de libération de harkis emprisonnés. On voit poindre ici les termes d’une contradiction : si l’emprisonnement des harkis vise à les protéger, comment considérer leur libération comme un «acte de clémence» à leur égard ?
Par ailleurs, un fait épouvantable mérite d’être cité. La mort de 20 000 hommes envoyés déterrer les mines posées aux frontières algéro-tunisiennes par le Génie militaire français pendant la guerre. Voici un extrait de ce qui est écrit dans un rapport du CICR : «Des harkis par milliers ont été employés aux travaux de déminage de la vaste et profonde zone que l’armée française avait fortifiée à la frontière tunisienne. Les mines en bakélite dont ce terrain est farci ne peuvent être détectées comme des mines métalliques, avec des appareils spéciaux. Ce sont les harkis qui en étaient chargés ; des camps entiers ont été vidés et ils ont été dirigés les uns après les autres sur ce territoire d’où, semble-t-il, aucun n’est revenu vivant…» Ce ne sont pas là des initiatives d’individus voulant se venger. Ce travail meurtrier demande une organisation de grande ampleur que seuls des autorités civiles ou militaires étaient en mesure de prendre en charge. La responsabilité de ce scandale est double ; celle de l’Etat français : avoir utilisé ces mines si meurtrières pendant la guerre, ne pas les faire déterrer par le même Génie militaire, avant de quitter le sol algérien. Pour finir avec la responsabilité de la France : ne pas avoir remis le plan des mines aux autorités algériennes à l’indépendance. Ils n’ont été remis aux autorités algériennes qu’en octobre 2007 seulement ! La responsabilité de l’Algérie est là aussi évidente. Elle n’a pas appliqué les accords d’Evian et fait massacrer des dizaines de milliers, voire plus, d’hommes dont elle dit, aujourd’hui, qu’elle a donné l’ordre de les protéger. Les faits sont là ! Résumer cette tragédie à des règlements de comptes ou de vengeance ne tient pas la route face aux archives.

Où en est votre «Manifeste pour la réappropriation des mémoires confisquées» ?

L’esprit du manifeste existe toujours. Dans deux ans, il aura dix ans. Les fondateurs en rallumeront, probablement, le «feu sacré» !

Vous œuvrez au rapprochement entre les Algériens, les immigrés et les harkis. La tâche ne doit pas être de tout repos…

En France, l’amitié entre les deux groupes de personnes existe réellement, même si des tensions existent ici ou là. Cette constatation semble impensable vue d’Algérie, parce qu’elle est encore exploitée à des fins pas toujours avouables à mon avis. Il n’y a qu’à voir la manière dont est enseignée la question des harkis en Algérie. Elle est très caricaturée, selon la thèse de l’historienne Lydia Aït Saadi.
Votre père rêvait-il de revenir en Algérie ?

Mon père n’est pas retourné en Algérie, par choix. Il a tourné définitivement la page. L’Algérie lui a pris l’essentiel : son père qui a été assassiné en août 1962. Il avait 25 ans. Il était orphelin de mère depuis son plus jeune âge.
Et vous ?
Personnellement, je suis retournée deux fois en Algérie. En 1983, pour revoir ma famille, et en 2009, pour des raisons professionnelles.

Si vous aviez un message à transmettre aux Algériens, quel serait-il ?

Je ne voudrais pas endosser le rôle de moralisatrice. Puisque vous me posez la question, je vous réponds : qu’ils fassent preuve de maturité en s’informant, en lisant, en dialoguant avec tous les acteurs de la guerre et non en se contentant de ressasser perpétuellement des pseudo-vérités, considérées comme vraies par la magie de la répétition. Qu’ils prennent conscience que l’histoire des harkis est leur histoire. Qu’ils se battent pour que l’histoire soit écrite avec des historiens et qu’ils aident leur pays à s’humaniser en permettant à nos anciens de revoir leur pays dont voici un exemple : au mois d’avril dernier, un ancien harki, très âgé, est arrivé en Algérie avec une bouteille d’oxygène. Il a été refoulé alors qu’il avait un visa en bonne et due forme et une levée d’interdiction d’entrée en Algérie. Comment les Algériens peuvent-ils accepter que l’on traite ainsi un vieillard malade ? Il est clair que les membres de sa famille ne diront rien ouvertement, mais je sais que les frères de cet homme, qui par ailleurs ont combattu comme maquisards, sont malheureux et le pleurent secrètement. Cette situation malsaine est trop répandue. Elle ne peut que fragiliser, à terme, la cohésion sociale d’une Algérie qui a encore besoin de se construire

Interview réalisée par Sarah L. et Mohamed El-Ghazi

Fatima Besnaci-Lancou est née en 1954 à Sidi Ghilès, près de Cherchell. C’est une écrivaine connue pour son travail de mémoire sur les harkis. En 2004, elle fonde l’association Harkis et droits de l’Homme, dont l’objectif est «de travailler sur la mémoire de la situation des harkis dans l’histoire». La même année, elle lance une opération pour le rapprochement des enfants de harkis et d’immigrés en ouvrant à la signature un Manifeste pour la réappropriation des mémoires confisquées.

Comment (33)

    zad
    25 septembre 2018 - 19 h 47 min

    le viellard dont tu parles chère madame, a peut être tué, violé, torturé, un homme ou une femme DIGNE parce qu’il voudrait sa patrie

    Boukari
    22 juin 2016 - 21 h 50 min

    madame les harkis ont commis
    madame les harkis ont commis de véritables drames ils ont tué et torturé en masse le peuple Algérien et les français rigolaient ,ils ont vendu leurs honneurs et dignités ,donc ils n’ont aucune de ces qualités ,c’était la honte ,mais je dirai une chose en tant que fils de Chahid pour les enfants de ces harkis personne ne pourra choisir ces parents ,si les fils de harkis soutiendrons leur pays et se convertissent en nationalismes ,et aimerons l’Algérie et la défendrons au niveau des médias internationaux, notamment certains quotidiens et hebdomadaires français,et divers autres qui sont contre l’Algérie ,alors je dirai que sont des Algériens a part entière.
    mais madame les harkis n’ont jamais été innocents des crimes commis contre la population civile j’ai bien vécu un peu cette histoire dramatique la France a commis une grande honte,les harkis ont prolongé l’occupation ,si les harkis étaient dans le camps légitime la France ne restera même pas une année ,durant le déclenchement de la guerre par le FLN.

    Anonyme
    28 décembre 2013 - 16 h 55 min

    Moi personnellement je dit
    Moi personnellement je dit que certains Harkis,n’ont rien fait contre leur frère moudjahidin es,donc ces Harkis peuvent rentrer et rendre des comptes pour l’écriture de l’histoire de l’Algerie,aprés 50 Ans d’Indépendance,nous jeunes avons bésoins préssent de la vérité de ce qui s’est passé dans les mechtas-dechras*douars ect….

    Sami Kach

    Anonymes
    15 juin 2013 - 6 h 32 min

    Bonjour voilà j’ai presque 17
    Bonjour voilà j’ai presque 17 ans et je suis née d’une mère marocaine et d’un père harki et il reste très renfermer envers lui même et ne nous a jamais rencontrez son histoire mais hier il nous a tout raconté depuis 25 ans que ma mère le connait. Il est née en 1940 a Batna et a l’âge de 16 ans et demi il a était capturée et ramener derrière les montagnes de la Kenchala pour être fusiller par armee française car il avait 16 personnes de sa familles qui était tirailleur dans l’armée du FLN de son village. Au moment de la fusiller le chef de armée française a donner ordre de épargner car il était jeune. Il lui a dit soit tu t’engage avec les harkis soit tu es fusillé. Il a fait exprès d’accepter et la nuit venu il c’est échapper mais il c’est fait attraper donc il est rester 4 mois en prison. A sa sortie par crainte d’être fusiller il c’est engager avec les harkis a âge de 17 ans mais il m’a jurer sur la tombe de ses parents et sur la Mecque ou il a poser des mains dessus qu’il n’a jamais tué ou était complice de crime de sang envers son peuple. En 1962 par peur de représailles du FLN il c’est réfugier en France en ayant peur qu’il ne comprennent pas son histoire et il a fondé une famille avec une algerienne et sa mort en 1980 et il c’est remariée en 1993 avec ma mère et il est déjà retourner plusieurs fois en algerie mais récemment il a était ficher pour ne plus rentrer en algerie donc vous pensez qu’il peut réacquérir la nationnalite car ça famille qui est toujours en vie et qui sont moudjahidines peuvent dire que son histoires est vrai ?

    Anonyme
    31 octobre 2012 - 15 h 54 min

    Il faut que la France
    Il faut que la France reconnaisse ses crimes concernant le colonialisme, et que l’Algérie fasse aussi son examen de conscience concernant certains crimes (Melouza, les conséquences de la bleuite, le massacre de certains harki).
    Ceci sans jugement de valeur, sans haine, car il faut savoir faire la paix afin d’arriver à une réconciliation sincère entre ces deux pays qui ne peuvent nier ce passé.
    La France et l’Algérie sont deux grands pays, chacun a ses atouts et ils peuvent s’apporter mutuellement beaucoup.
    Mais la blessure encore non-refermée du passé vient bloquer la construction d’une véritable amitié entre ses enfants.
    Il est temps d’en finir avec les turpitudes mémorielles, nos chefs d’Etats respectives doivent se mettre enfin au travail, avec leur tête mais aussi leur coeur afin de reconnaître ce qui s’est passé, et dire aux deux peuples l’histoire commune, ensemble, comme d’autres chefs d’Etats jadis en guerre on su le faire.
    Un livre reprend bien les contradictions de la guerre d’Algérie : « une blessure profonde » de M. Sadouni dont le père était au FLN de France, pendant que lui, enfant a été enrôlé de force dans les Aurès et est devenu harki. Il est donc à la fois ancien harki et fils de Moudjahid…. Tout une symbole.

    Ouardia de Sétif
    31 octobre 2012 - 9 h 15 min

    Réponse à Algérienne:
    Je

    Réponse à Algérienne:

    Je n’aurais rien avancé si je n’avais lu des historiens qui s’appellent M. Hautreux, M. Moumen. Se sont des spécialistes qui ont fait leur thèse sur les raisons d’engagement des harkis. Ils disent que les militaires français retiraient les armes aux harkis tous les soirs et ils les suveillaient pour pas qu’ils donnent des armes aux combattants algériens. Que le général Salan ne voulaient pas qu’ils soient organisés en force autonome pour pas qu’ils forme une armée algérienne qui pourrait se retourner contre les miliitaires français.

    Tout ce que j’avance est vérifié !

    Et je vous conseille de lire avant de juger.

    Algérienne
    30 octobre 2012 - 10 h 18 min

    Ouardia a dit « Mon père a
    Ouardia a dit « Mon père a été sauvé par un harki pendant la guerre. Jusqu’à sa mort, il nous a répété que sans l’aide des harkis, les combattants nationalistes n’auraient jamais eu assez d’armes pour combattre l’armée française »

    (…)

    Il se peut que ton père ait était sauvé par un harki, ce n’est pas un cas rare mais prétendre que c’est grâce aux harkis que les algériens ont pu se procurer des armes !! c’est trop ridicule même pour ceux qui ne pigent rien dans l’histoire de la guerre d’Algérie, mais heureusement que le ridicule ne tue pas sinon il n’y aura plus de place dans les cimetières.
    (…)

    Ouardia de Sétif
    29 octobre 2012 - 22 h 26 min

    Merci pour le courage
    Merci pour le courage exceptionnelle de cette femme. Fatima Besnaci-Lancou est une fille de chez nous et j’espère qu’elle sera reçu en Algérie, en grande dame qu’elle est.

    Je suis actuellement en stage à Paris et j’ai eu l’occasion d’aller l’écouter en conférence.

    Mon père a été sauvé par un harki pendant la guerre. Jusqu’à sa mort, il nous a répété que sans l’aide de harkis, les combattants nationalistes n’auraient jamais eu assez d’armes pour combattre l’armée française.

    Qui a le courage de le dire en Algérie? Moi !

    Bienvenu chez toi Fatima et bienvenu à tous mes ramis harkis!

    Ouardia, fille de moudjahid.

      Boukari
      22 juin 2016 - 21 h 54 min

      ça m’étonnerai qu’un harkis
      ça m’étonnerai qu’un harkis sauvera un Algérien alors pourquoi il s’est engagé aux cotés de la France, tu veux simplement faire plaisir a cette femme fille de harkis

    Algérienne
    29 octobre 2012 - 8 h 25 min

    Prière remplacer mon
    Prière remplacer mon commentaire d’hier par celui-ci:

    à Amar le fils de Harkis
    Tu es très mal placé pour donner des leçons de morale et d’apprendre aux algériens comment ils doivent appréhender leur histoire. visiblement fasciné par la l’idéologie des nostalgiques de l’Algérie française comme l’écrasante majorité des fils de harkis, je te conseille d’abord de te soumettre à une psychothérapie qui puisse te réhabiliter dans ta dignité d’homme car ce n’est pas évident mon petit de se réveiller chaque jours dans un pays nommé la France qui a utilisé vos parents comme de vulgaires outils d’une terrible répression contre les leurs, pour les parquer ensuite dans des camps juste bon à abriter des animaux.
    50 ans depuis que vos parents ont fuit la terre de leur ancêtres et la France ne daigne même reconnaître sa responsabilité dans l’abandon et le massacre de ses supplétifs, 50 ans après et le harki est toujours la cible des injures émanant souvent des politiques français au point de décréter un texte pénalisant les injures des harkis trop fiers d’exhiber leur légions d’honneurs oh combien entachées de sang
    Le mythe des harkis personne ne l’entretient en Algérie, sauf les mercenaires du régime algériens (les frères jumeaux des harkis) et encore très rarement. Le FLN authentique est parti il y a très longtemps avec ces valeureux hommes.
    Le drame des harkis est un problème franco français tant que vous persistiez et contre toute logique et avec effronterie même dans des positions dévalorisantes de la Révolution algérienne et des sacrifices du peuple Algérien dont vous fûtes indissociablement liés par le sang l’histoire et le statut social de (indigènes)
    Vous êtes des êtres d’une autre planète car je n’ai jamais rencontré dans l’histoire de l’humanité, une communauté -hormis celle des harkis- qui s’y plait dans le reniement de ses Racines en troquant son identité par une Autre qui de surcroit a fait subir aux siens les pires des humiliations pendant 130 ans
    Nièce d’un déserteur de l’armée française qui a rejoint l’ALN le 15 mai 56 et tombé en champs d’honneur Le premier novembre 58 Gloire à nos martyrs

    Mansour
    28 octobre 2012 - 21 h 23 min

    @Dr Farouk Hamza
    Ne trouvez

    @Dr Farouk Hamza
    Ne trouvez vous pas que les harkis ces paysans analphabètes dans leur quasi majorité sont des victimes du colonialisme?Je ne crois pas qu’ils aient fait partie de la main rouge organisation terroriste des services secrets français qui assassinait les militants du FLN et les Européens favorables à la lutte pour l’indépendance.Cette organisation criminelle deviendra en 1961 la sinistre OAS après l’échec du putch des généraux qui voulaient garder l’Algérie française.L’histoire dit-on est un éternel recommencement et chaque colonialisme à l’agonie aussi ancien soit-il produit son OAS et…ses harkis.

    Algérienne
    28 octobre 2012 - 20 h 43 min

    à Amar le fils de Harkis tu
    à Amar le fils de Harkis tu es très mal placé pour donner des leçon de morale et d’apprendre aux algériens comment ils doivent appréhender leur histoire.visiblement fasciné par la l’idéologie des nostalgiques de l’Algérie française je te conseille de te soumettre à une psychothérapie qui puisse te réhabiliter dans ta dignité d’homme car pas évident mon petit de se réveiller chaque jours dans un pays nommé la France qui a utilisé les harkis comme de vulgaires outils d’une terrible répression contre les leurs,pour les parquer ensuite dans des camps juste bon à abriter des animaux. 51 ans et la France ne daigne même reconnaître sa responsabilité dans l’abandon et le massacre des vos parents, le mythes des harkis personne ne l’entretient en Algérie sauf les mercenaires du régimes algériens (les frères jumeaux des harkis )et encore très rarement. le FLN authentique est parti avec ces valeureux hommes.
    Le drame des harkis est un problème franco français tant que vous persistiez contre toute logique dans des positions dévalorisantes de la Révolution algérienne et des sacrifices du peuple Algérien. Vous êtes des êtres d’une autre planètes car je n’ai jamais rencontré dans l’histoire de l’humanité,une communauté -hormis celle des harkis- qui s’y plait dans le reniement de ses Racines en troquant son identité par une Autre qui de surcroit a fait subir aux siens les pires des humiliations pendant 130 ans

    Docteur Farouk HAMZA
    28 octobre 2012 - 18 h 22 min

    « Pour moi, ( le déclenchement
    « Pour moi, ( le déclenchement de la guerre de libération nationale ne m’inspire ), pas grand-chose » affirme Fatima BESNACI, sans état d’âme. Tout est dit en cinq mots. Aucun regret, aucune amertume. Elle est la DIGNE FILLE D’UN HARKI. père.

    Par contre voila ce que me disait un français de souche :  » Nous avons honte de ce que nos parents ont fait en Algérie ».

    Durant cette guerre du Premier Novembre 1954, qui est un combat libérateur pour notre dignité et pour notre souveraineté, la cruauté et l’acharnement des harkis contre les algériens étaient au summum de l’inhumain, de l’intolérable.

    Ils se sont distingués dans la torture et l’assassinat des campagnards en particulier.

    Ils faisaient partie de cette organisation criminelle coloniale appelée  » la main rouge « . Celle-ci commettait les pires crimes en général la nuit contre les bons citoyens, les notables.

    Elle souhaitait les faire endosser à l’ALN. Mais le peuple n’est pas dupe et découvrit vit le subterfuge.

    Voila les faits d’armes de ces traites et de ces lâches durant la guerre de libération nationale.

    Il n’y a pas un seul algérien qui ne peut vous définir le rôle exact des harkis.

    La France a eu raison de les parquer dans des ghettos.Comment voulez-vous faire confiance à ceux qui trahis leur patrie et leur propre famille et la terre de leur ancêtres ?

    Revenons aux enfants de ces traîtres. loin de moi l’idée de les culpabiliser pour les crimes commis par leurs pères. La responsabilité pénale est personnelle et individuelle.

    Cependant, si les enfants de ces criminels apprécient et continuent à faire l’apologie du choix de leur parents au lieu de le dénoncer ou tout au moins le regretter, là notre comportement vis à vis de ces individus approuvant la trahison, serait tout à fait clair, c’est à dire notre désapprobation à leur égard comme à l’égard de leur parents traîtres à notre nation et à notre patrie.

    Pour cette fille harki, qui approuve la position de son père et le justifie ne peut mériter notre respect parce quelle justifie la trahison.

    Elle est aller, en cinq mots, mépriser toute une Révolution d’un peuple. Le déclenchement de notre guerre de libération ne signifie absolument rien pour elle.

    Elle ne doit s’attendre à rien des enfants du Premier Novembre 1954 et surtout aucune compassion parce que nous avons perdu un million et un demi million de martyres dont des milliers ont été sauvagement exterminés par son père et consorts. MAIS « POUR ELLE PAS GRAND CHOSE » .

    Adel
    28 octobre 2012 - 16 h 41 min

    Vous n avez rien trouve de
    Vous n avez rien trouve de mieux que ces histoires de harkis? C est bon, l Algerie n a plus de problemes ni de drames actuels? C est ca?

    Anonyme
    28 octobre 2012 - 7 h 24 min

    Les harkis et Mohammed Harbi
    Les harkis et Mohammed Harbi dans le journal « le Monde » du 4 mars 2003: « Dire enfin que la guerre est finie »

    Encore un cri, celui de Fatima Besnaci-Lancou, qui vient nous rappeler que la guerre d’Algérie n’est pas finie pour tout le monde et que bien des plaies restent ouvertes. Son livre, Fille de harki, vient après l’ouvrage de Saïd Ferdi, Un enfant dans la guerre, qui raconte comment, enlevé à sa famille en 1958, il fut enrôlé de force dans l’armée française alors qu’il n’avait que 14 ans.

    Ces témoignages nous prennent à la gorge et nous invitent à repenser le drame algérien dans sa complexité et en abandonnant bien des idées reçues. Il est une catégorie qui a la force d’un mythe et qui veut organiser la réflexion sur ce drame, à partir du couple résistance patriotique du peuple algérien et collaboration avec l’ennemi des harkis. Ce type de simplification vient de la comparaison avec d’autres expériences historiques. Mais comparaison n’est pas raison. C’est commettre une erreur d’appréciation historique que d’assimiler le combat des Algériens pour la naissance (ou la renaissance) d’une nationalité à la guerre entre deux vieilles nations comme la France et l’Allemagne dans la guerre de 1939. On ne peut pas ne pas tenir compte de l’existence, en Algérie, après cent trente ans de colonisation et un statut de « département français », de forces sociales indifférentes à l’idée nationale. Une anthropologie de la construction de la nation algérienne est indispensable pour comprendre le phénomène harki.

    L’enjeu est d’importance, car, dans la situation actuelle, il peut être un des chemins qui mène à l’invention démocratique. Il ne s’agit aucunement de mettre en question les objectifs du FLN durant ces dures années d’une guerre de libération sans merci. Mais sa contribution à l’indépendance de l’Algérie a été souvent mise en évidence, et c’est très légitimement que les ouvrages honorant son action sont nombreux. Mais la véracité oblige aussi à ne plus occulter les durs conflits de certains combattants avec plusieurs populations rurales et dont le résultat fut de fournir un grand nombre de supplétifs à l’armée française. Il serait malhonnête d’impliquer dans ces comportements l’ensemble des patriotes. Reste que les exemples sont nombreux où se manifeste une absence de retenue, des brutalités engendrant une violence en retour et, d’une façon générale, un manque d’intelligence politique dans la conduite de la guerre. Preuve en est les rappels à l’ordre, à ce sujet, de l’état- major de l’ALN et du GPRA. Une gestion condamnable des rapports avec la population paysanne, le peu d’attention accordé à sa situation matérielle, les atteintes au code de l’honneur ont permis à l’armée française – la crise rurale, des situations parfois proches de la famine, enfin les pressions aidant -, de recruter et d’armer des groupes en leur sein et, ainsi, de bouleverser les termes du conflit en lui donnant une forme plus violente et l’allure d’une guerre civile.

    Ce qui est à noter – et c’est là une dimension essentielle pour comprendre ces phénomènes, c’est que les harkis ne nourrissaient aucun projet politique, ni pour eux-mêmes ni pour les populations dont ils étaient originaires. Ils n’ont d’ailleurs produit aucune idéologie de la collaboration, sorte de Manifeste pour un parti de la France. C’est bien davantage dans les villes que parmi eux que se recrutèrent ceux qui auront tourné le dos à un mode de vie communautaire pour s’assimiler culturellement. Quand on analyse cette population harki, on est confronté à une réalité sociologique très hétérogène où on trouve essentiellement les classes les plus faibles de la population et les plus liées à la tradition et à la religion, des groupes de population pris entre deux feux et jouant le double jeu, ayant un membre de la famille dans l’ALN et un autre harki. Il y avait aussi des résistants de la première heure qui connurent, après leur arrestation, les pires tortures, ce qui explique certains abandons, enfin des déçus de la résistance.

    En 1962, en contradiction avec les accords d’Evian, l’Algérie a connu la vengeance des faibles contre les faibles, quelquefois avec l’acceptation muette des résistants. C’était la conséquence fatale des épreuves subies par les Algériens. L’esprit de vengeance, profondément enraciné dans la culture populaire, a prévalu sur le souci de justice. Les jugements sommaires, les exécutions ne furent pas désavoués. Les surenchères furent surtout celles des résistants de la dernière heure qui voulaient canaliser à leur profit les rancœurs populaires et s’approprier les dépouilles laissées par les Français d’Algérie. La France en 1945 et d’autres pays ont connu ce genre de situation, mais qui fut mieux canalisée par les pouvoirs légitimes en place. Ce qui peut se comprendre dans les exaltations, les remous et les difficultés des premiers temps de l’Algérie indépendante prend aujourd’hui une tout autre signification. Comme si était un principe politique que de dire, comme dans la Bible, les parents ont mangé les raisins verts et les enfants en ont eu les dents agacées. Les fils et les filles sont-ils stigmatisés à jamais ? Et est-ce là bonne politique ? Les enfants de harkis, en France, Algériens de cœur autant que Français de nationalité peuvent être un levain pour les relations entre la France et l’Algérie. Un levain, pas un obstacle.

    Il faut ajouter que la réalité d’aujourd’hui n’est plus celle de l’intransigeance. Celle-ci est celle que veulent présenter les pouvoirs en place. Bien des harkis sont retournés depuis dans leurs villages et ils y ont rencontré indulgence, oubli ou compréhension des paysans, leurs semblables. C’est ce que montrent nombre de témoignages que nous offre le livre de Nordine Boulhais (Des harkis berbères, de l’Aurès au nord de la France). L’opinion populaire est plus avancée que celle des dirigeants ? Est-ce étonnant ? Fatima Besnaci-Lancou met surtout l’accent sur ses épreuves en France, sur les camps qui « accueillirent » les harkis ? C’est l’histoire du calvaire d’une Algérienne, une suite de la guerre d’Algérie que l’Algérie doit entendre. Et proclamer que, oui, la guerre est finie.

    Mohammed Harbi est historien, ancien dirigeant du FLN.

    Anonyme
    27 octobre 2012 - 17 h 52 min

    @Amar
    L’opinion des harkis

    @Amar

    L’opinion des harkis tels que vous sur l’Algérie et son histoire ne nous intéresse pas.
    Les vautours qui ont trahi l’Algerie hier et veulent y revenir maintenant qu’elle se porte mieux, on n’en veut pas.

    La moindre des choses, c’est que les traitres harkis ne viennent pas s’épancher sur un site qui s’appelle Algérie Patriotique. Mais la décence est une valeur qu’ils ne comprendront jamais.

    Salima
    26 octobre 2012 - 20 h 06 min

    A sadbachir je vs dirai hacha
    A sadbachir je vs dirai hacha les enfants des moudjahidines et chouhada! vs n’en étes pas un!
    Etant fille d’ancien moudjahih et les nombres fois ou il était vendu par ces traitres de harkis au profit de l’enemi francais de l’époque je dirai tt simplement que ces traitres savaient trés bien ce qu’ils fesaient seulement ils ont fait un faux calcul: ils se st trmopés de camp voila tout!

    Amar
    26 octobre 2012 - 13 h 12 min

    Certains ne comprennent
    Certains ne comprennent vraiment rien à l’histoire, je les inviterai donc à un retour sur leur passé et d’être honnête moralement et intellectuellement en faisant un retour sur le passé et l’histoire globale de l’Algérie.
    Au fait de quels traitre parlent ils, de ceux qui ont fait l’Algérie d’aujourd’hui, ceux qui prétendaient lutter contre le colonialisme et qui par une gestion désastreuse de l’Algérie, auront réduit le pays à la misère et à ce que 9 Algériens sur 10 rêvent de quitter définitivement ce magnifique pays au fort potentiel naturel, économique, culturel et humain.
    Pourquoi une petite proportion de la population Algérienne s’évertue à entretenir et véhiculer dans les consciences ce mythe du colonialisme et des Harkis Traites, alors je poserai deux petites questions, lesquelles permettront probablement à certains d’élever leur conscience et de se regarder dans se regarder en face!!
    Pourquoi nulle justice pour tous les morts, côté ALN, FLN, MNA avant et après l’indépendance, et de ce qui en a suivi des règlements de comptes pour la seule prise du pouvoir….
    Les dix années de guerre civile en Algérie, plus d’un million et demi de morts, parfois tués dans des conditions d’atrocité, le Président BOUTEFLIKA n’a t’il pas décidé d’une concorde et d’un pardon national? Au fait qui étaient ces tueurs d’enfants, femmes et vieillards, le sera t’on un jour?
    Alors vous savez cette guerre d’Algérie, l’histoire de l’Algérie, terre de conquêtes, de migrations est à situer dans un contexte plus global et historique. Cette histoire, les différents évènement au cours de siècles doit faire l’objet d’une analyse plus pointu et avec des historiens totalement neutres et indépendants et ainsi l’on pourrait en comprendre inévitablement les réalités et en partie la vérité.
    Les positions et les questionnement ne doivent être en aucune manière partisans, aléatoires ou subjectifs, un proverbe chinois raconte que quand le sage montre la lune que fait l’idiot, et bien il se contente de regarder le seul doigt…..
    Si tout était si simple, l’humanité ne serait pas encore réduit à ce que des musulmans divisés en une multitude de branches, s’évertuant à se vanter frères, alors que ceux là mêmes s’obstinent à s’entretuer encore tous les jours en Lybie, Irak, Liban, Syrie, Tunisie…….

    Alors à bon lecteur et entendeur salut.

    salim
    25 octobre 2012 - 21 h 33 min

    A ceux dur d’oreille, voici
    A ceux dur d’oreille, voici un lien ou la mise au point vaut son pesant par ces temps ou les rumeurs deviennent un fait accompli.

    http://www.liberte-algerie.com/actualite/aucun-harki-n-a-ete-execute-au-lendemain-de-l-independance-le-sg-de-l-onm-l-a-affirme-hier-174316

    Le doigt pointé sur la lune Je vous informe que ce terme du doigt pointé a été très utilisé sur les sites douteux quand on leur mettait des vérités sous leurs yeux. Voici le lien l’un d’eux. Ils utilisent des termes passe partout, qui sont notés sur des fascicules, des réponses stéréotypées. Faute de donner du concret.

    http://leschroniquesderorschach.blogspot.com/2012/10/les-confessions-dun-troll-de-la-hasbara.html

    http://leschroniquesderorschach.blogspot.com/2012/10/les-confessions-dun-troll-de-la-hasbara_13.html

    TRIPODE
    25 octobre 2012 - 10 h 06 min

    L’histoire de la Numidie
    L’histoire de la Numidie foisonne de trahisons.
    La faute est endossée à l’envahisseur concommitamment à l’autochtone lequel a toujours été incapable de s’organiser pour éviter la colonisation.
    Nous avons été colonisé parce que nous avons été colonisable.
    Faisons en sorte que ces millénaires d’histoire nous servent de leçons.
    Evitons de détruire notre pays parce que Flen ou Felten use de rapine, de vol ou de gabegie .
    L’anarchie , le désordre et la violence engendreront d’interminables histoires de Harkis et de révolutionnaires. Prenons garde de ne plus renouveler l’echec …..

    Anonyme
    25 octobre 2012 - 0 h 21 min

    @Malcolm X
    Le peuple algérien

    @Malcolm X

    Le peuple algérien ne demande rien aux harkis.
    Vous et votre famille revendiquez votre héritage de trahison du peuple algérien en lutte pour la liberté, ainsi soit il. Vous serez enterré au Père Lachaise, et vous passerez vos vacances aux Sables d’Ollone, pas moins des camps de concentration ou la France que vous avez choisie vous a parqués.

    Nous algériens ne voulons pas de vous, nous ne vous demandons rien, nous ne voulons plus entendre parler de vous, restez ou vous êtes, vivez la vie que vous avez choisie, faite vous enterrer la bas.

    Il est inutile de venir nous expliquer sur un site internet qui s’appelle Algérie Patriotique qu’etre harki c’est complexe.

    C’est très simple à comprendre, votre petite vie ne concerne pas l’Algérie et les Algériens, c’est vôtre problème pas le nôtre.

    Tahya Al Jazair.

    ALGERIEN
    24 octobre 2012 - 21 h 24 min

    Les autorités politiques
    Les autorités politiques algériennes portent aussi cette responsabilité en «jetant» hors de leur pays des dizaines de milliers de paysans en 1962. Des personnes fragilisées déjà par des années de guerre, sans instruction et sans formation. Quelle gloire l’Algérie peut-elle tirer de s’en être prise à cette partie très pauvre de sa population ?
    CES DIZAINES DE MILLIERS DE HARKIS QUI ONT VOULUS EXTERMINER TOUT UN PEUPLE PAUVRE ET DÉMUNI POUR FAIRE PLAISIR A LEURS MAITRES LES FRANCAIS , UN SOLDAT FRANCAIS MORT AU CHAMPS DE BATAILLE SERA HONORE ET UN HARKI QU’A T IL GAGNE SINON UN CAMP DE CONCENTRATION ÉRIGER PAR CES MAITRES QU’IL A VOULU LES DÉFENDRE AU DÉTRIMENT DE SA RACE SON PEUPLE SON EXISTANCE MEME ILS N(ONT EU QUE CEUX QU’ILS MERITAIENT

    LOUANCHI
    24 octobre 2012 - 20 h 16 min

    HARKIS LES CAMPS DE LA HONTE
    HARKIS LES CAMPS DE LA HONTE : lien vers http://www.dailymotion.com/video/xl0lyn_hocine-le-combat-d-une-vie_news
    En 1975, quatre hommes cagoulés et armés pénètrent dans la mairie de Saint Laurent des arbres, dans le département du Gard. Sous la menace de tout faire sauter à la dynamite, ils obtiennent après 24 heures de négociations la dissolution du camp de harkis proche du village. A l’époque, depuis 13 ans, ce camp de Saint Maurice l’Ardoise, ceinturé de barbelés et de miradors, accueillait 1200 harkis et leurs familles. Une discipline militaire, des conditions hygiéniques minimales, violence et répression, 40 malades mentaux qui errent désoeuvrés et l’ isolement total de la société française. Sur les quatre membres du commando anonyme des cagoulés, un seul aujourd’hui se décide à parler.

    35 ans après Hocine raconte comment il a risqué sa vie pour faire raser le camp de la honte. Nous sommes retournés avec lui sur les lieux, ce 14 juillet 2011. Anne Gromaire, Jean-Claude Honnorat.

    Sur radio-alpes.net – Audio -France-Algérie : Le combat de ma vie (2012-03-26 17:55:13) – Ecoutez: Hocine Louanchi joint au téléphone…émotions et voile de censure levé ! Les Accords d’Evian n’effacent pas le passé, mais l’avenir pourra apaiser les blessures. (H.Louanchi)

    Interview du 26 mars 2012 sur radio-alpes.net

    imkah
    24 octobre 2012 - 19 h 42 min

    Bon ,c’est facile ,si les
    Bon ,c’est facile ,si les harkis veulent revoir l’Algerie ,leur pays d’origine, vis à vis duquel ils sont devenus des traitres ,ils peuvent faire repentance…on voit pas comment les accepter autrement …comme ça au nom de l’oubli et bla bla.Moi depuis 1961, j’ai vu mon pere se debattre sous les sabots d’un cheval monté par un harki ,j’ai toujours la scene sous les yeux,elle est indetachable surtout que j’etais encore enfant de huit ans et d’autant que mon pere voulait juste assister à l’enterrement d’un Djoundi de l’ALN que les harki viennent de …tuer ??Les harkis sont peut etre ou un peu citoyens de plein droit ..mais en Algerie ils sont toujours harki,c’est à dire traitre à leur nation et pour qu’eux d’autre ne fairont pas le même chemin du harkisme ,les harki ont toute la France pour ce reposer,l’Algerie n’est pas terre ou les traitres seront enterrés!!!!

    MALCOLM X
    24 octobre 2012 - 16 h 38 min

    Salam, juste une
    Salam, juste une question…il semble que certains militaires algériens demandent aux enfants de harki de renier leur père?
    vous enfants de chouhada, MUSLIM jusqu’au coeur, acceptez vous que l’on demande cela aux enfants de harki?
    si oui, quelle position tenez vous alors concernant le hadith du Prophète: « après Dieu, ta mère, ta mère, ta mère ».Vous pensez qu’un enfant de harki reniera son père et encore plus reniera sa mère.Même l’islam l’interdit.
    Or ces mêmes enfants de harki ne sont pas responsables de la guerre ni des actes des autres.Comment peux ton leur demander cela…
    ne sont ils pas plus algériens que les autres.
    Vous comprendrez que le sujet est beaucoup plus complexe que vous ne le pensiez.

    Salah
    24 octobre 2012 - 16 h 34 min

    Je suis très surpris par la
    Je suis très surpris par la réaction de certains internautes algériens. J’ai vécu toute la guerre d’Algérie en particulier dans une région où le sang a beaucoup coulé dans les Aurès. Ce qui me fait réagir c’est la haine de certains malheureusement qui est restée encore intacte 50 ans après. J’ai vécu moi aussi un drame familial pendant cette guerre, je me rappelle qu’en 1956, une de mes tantes avait été tailladée de la main jusqu’au sein des deux côtés ensuite, elle a été abandonnée dans un oued avec son beau-père, tous les deux ont exécuté par les membres du FNL pour avoir été faussement accusé d’avoir vendu aux Français deux des leurs. Malheureusement, mes trois oncles, âgés respectivement de 25,17 et de 15 ans et demi ont rejoints aussitôt l’armée française pour devenir des harkis voulant ainsi venger leur sœur. Mais hélas depuis deux sont morts. La guerre d’Algérie est extrêmement compliquée, mais je voudrais poser cette question une seule à tous les courageux de la parole au cas où mon commentaire serait publié, je leur dirais pourquoi alors, l’Algérie n’a-t-elle jamais jugé ces harkis à qui on a reproché tous les malheurs de ce pays au moins une seule fois devant les tribunaux ? Pourtant si une telle chose pouvait arriver, je suis sûr que cela ne ferait que grandir l’Algérie et enfin on pourra vraiment voir qui est qui ! Merci de me publier SVP.

    Mansour
    24 octobre 2012 - 16 h 00 min

    Il y’a certes des harkis qui
    Il y’a certes des harkis qui ont commis des atrocités mais il y’en a aussi qui ont sauvé la vie à des moudjahidine.Les harkis comme tous ceux qui se battent contre les causes justes sont condamnés par l’Histoire et ça on y peux rien.Toutefois il est injuste de punir leurs enfants et de leur interdire l’inhumation sur la terre de leurs ancêtres.

    Sliman
    24 octobre 2012 - 14 h 49 min

    Je souhaite dire à salim que
    Je souhaite dire à salim que lorsqu’on lui montre la lune il ne faut pas regarder le bout du doigt. je l’invite à lire avec attention cet article publier par la L.D.H.

    Pour la fin d’une injustice frappant les anciens harkis articles de la rubrique les deux rives de la Méditerranée > harkis :

    La vie de Brahim

    Brahim Sadouni est né en 1942 à Arris, dans la région des Aurès, en Algérie. Après avoir obtenu un diplôme de mécanicien, sa recherche de travail le conduit en août 1960 à la SAS de Bouzina où, sans s’en être rendu compte, il est enrôlé comme harki par l’armée française… il était encore mineur. Son père travaillait en France depuis des années – il soutenait le FLN.

    Libéré après le cessez-le-feu de mars 1962 – « maintenant, vous êtes des Algériens ! vous pouvez rentrer chez vous » – Brahim mène pendant près de deux ans une vie de galère qu’il racontera dans son livre Une blessure profonde [2], un des rares témoignages de harki sur la guerre d’Algérie.

    En février 1964, il parvient à gagner la France. Il passe un diplôme de soudeur, apprend l’anglais, voyage beaucoup. Il vit à Rouen où il devient conseiller municipal. Il est fait chevalier de l’ordre du Mérite national en 1995. Il obtient une aide pour les sinistrés du tremblement de terre de Boumerdès (2003). …

    En 1975 déjà, il avait été refoulé à l’entrée en Algérie – sans motif – en dehors du fait qu’il avait été harki [3]. En 2005, il prépare le jumelage de Rouen et de Batna … tout est prêt, il ne reste plus qu’à chercher les visas au consulat pour le maire et ses conseillers ; tous les visas sont tamponnés sauf celui de Brahim … le jumelage n’aura pas lieu [4].

    Interdit de séjour dans son pays, Brahim Sadouni n’a jamais revu les membres de sa famille. Il n’est jamais retourné en Algérie. Samedi 20 octobre 2012, le petit frère de Brahim, qu’il avait laissé à l’âge de 11 ans, est mort sans qu’ils aient pu se revoir…

    http://www.ldh-toulon.net/spip.php?article5173
    ou
    Référence http://www.lejdd.fr/Politique/Actua

    Anonyme
    24 octobre 2012 - 14 h 49 min

    Les français veulent se
    Les français veulent se débarrasser des harkis une 4ieme fois.

    1- la première fois ils ont essayé de se débarrasser des harkis en les exterminant comme le décrit cette femme, par exemple en les envoyant sciemment à la mort sur des champs de mines.

    2- la deuxième fois que la France à voulu se débarrasser des harkis c’est entre les accords d’evian et l’indépendance. Après Evian le FLN/ALN à tout fait pour éviter le retour de la guerre, tandis que les ultras pieds noirs, par le biais de l’OAS, de la Main Rouge et de quelques pogroms de harkis espéraient un redémarrage de la guerre. Ce sont eux qui sont totalement responsables du sort des harkis, tandis que le FLN et l’ALN avait un intérêt objectif à préserver l’ordre public et éviter le casus belli.

    3- après l’indépendance, les harkis qui sont allés en France ont été parqués dans des CAMPS de CONCENTRATION. Ceci démontre sans l’ombre d’un doute que la France officielle voulait se débarrasser d’eux car la France les considérait comme un corps étranger.

    4- en 2012 la France, en crise économique grave, tente encore de se débarrasser des harkis en demandant à l’Algérie de les reprendre.

    NON, NON et NON.

    Le peuple algérien n’accepte pas les harkis, point barre.

    Mais le peuple Algérien est un peuple musulman qui valorise la  bonté et la miséricorde.

    Si à titre individuel, un être humain qui a commis une erreur veut demander le pardon, qu’il reconnaisse ses fautes, demande pardon, fasse allégeance à l’Algérie éternelle, démontre par ses actes qu’il a enfin compris ses erreurs et choisi le camps de l’Algérie. Alors peut être qu’elle peuple algérien généreux lui pardonnera.

    Mais cette femme est une militante harkie qui ne demande pas au peuple de lui pardonner son militantisme anti algerien et de pardonner à ses parents leur trahison.

    À cette femme nous disons: vous n’avez rien compris.

    Que chaque harki qui veut se repentir reconnaisse ses erreurs et nous demande pardon, peut être que nous l’écouterons à titre individuel une fois qu’il aura renié son héritage harki et démontré dans les faits son allégeance au peuple et à la nation algérienne.

    Mais pardonner à un harki qui revendique la trahison, JAMAIS!

    Anti harkiAnonyme
    24 octobre 2012 - 14 h 49 min

    Voilà un entretien pour
    Voilà un entretien pour réhabiliter les harkis….ça ne m’étonne pas de vous.

    Anonyme
    24 octobre 2012 - 13 h 09 min

    madame ou melle Fatima étant
    madame ou melle Fatima étant enfant durant la guerre d’algerie j’ai vu de mes propres yeux l’ENLEVEMENT et la toture de mon pere que jusqu’a l’heure actuel personne ne connait sa tombe ( assassiné et « jeté » quelque part) ! et par NOTRE PROPRE VOISIN HARKI en plus ! alors chacun avait choisi son camp à l’époque! comment veut tu me faire oublier mon enfance ?

    salim
    24 octobre 2012 - 12 h 21 min

    Désolé madame, je ne me
    Désolé madame, je ne me contente pas de ressasser, j’ai vu, et j’ai assez vu et entendu de ce que qu’ont fait les harkis contre leurs compatriotes des algériens comme eux. J’ai vu les brimades et tout ce que faisaient subir les harkis aux algériens pendant les rafles. Les militaires, et CRS français, étaient sur les côtés tout le quartier bouclé, plus de 2 à 3000 personnes coincées, et les harkis avec des gourdins au sein des citoyens assemblés cherchaient des visages connus ou douteux, et les coups et insultes pleuvaient.
    C’étaient donc les harkis qui dénonçaient les leurs, leurs parents et cousins qui étaient parmi les fellagas ou des sympathisants.
    Ailleurs, dans les villages et à la campagne dans les maisons isolées, ce qu’ils ont faits loin des regards étaient plus atroce.
    Voilà le pourquoi de la rancœur des algériens envers les harkis.
    Les français sont connus d’avance comme étant les ennemis des algériens, et que viennent faire au milieu ces harkis, des traîtres à leur pays ni plus ni moins.

    sadbachir
    24 octobre 2012 - 10 h 37 min

    dites à ces harki et leurs
    dites à ces harki et leurs enfants que nous rares survivants vrais moudjahidine et la majorité des enfants des chouhada avions été logés à la même enseigne par les même bourreau que vous ,nous n’avons rien gagné et vous n’aviez rien perdu.nos heros revolutionnaires de cabarets ne nous ont rien epargné

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