Les travailleurs de l’Etusa menacent de reprendre la grève

La tension monte de nouveau au sein de l’Etablissement du transport urbain et suburbain d’Alger (Etusa). La non-application du protocole d’accord signé par la direction le 16 octobre dernier, après deux jours de grève, met en colère les travailleurs qui se sentent «trahis» par l’employeur qui «n’a pas respecté sa part du contrat».

La tension monte de nouveau au sein de l’Etablissement du transport urbain et suburbain d’Alger (Etusa). La non-application du protocole d’accord signé par la direction le 16 octobre dernier, après deux jours de grève, met en colère les travailleurs qui se sentent «trahis» par l’employeur qui «n’a pas respecté sa part du contrat».
Une reprise de la protestation n’est pas à écarter dans les prochains jours. «Plusieurs points contenus dans l’accord signé par les représentants syndicaux et le directeur de l’établissement n’ont pas été concrétisés. A commencer par les contractuels qui devaient être confirmés. Cela fait plus de vingt jours et rien n’a été fait. Certains travailleurs ont même été contraints de signer un énième contrat à durée déterminée, alors que cela est contraire à la réglementation du travail qui considère le travailleur comme permanent au bout du deuxième CDD», explique, dans une déclaration à Algeriepatriotique, Mohamed Kharoubi, porte-parole des contestataires. Autre point non pris en charge, celui relatif aux syndicalistes suspendus qui devaient être réintégrés pleinement dans leurs postes de travail. Les travailleurs dénoncent également les pressions qu’ils reçoivent quotidiennement de la part de l’administration et condamnent les tentatives de la direction d’interférer dans l’opération de renouvellement des instances syndicales déclarées vacantes après la suspension du secrétaire général du syndicat d’entreprise, suite au large mouvement de protestation des 15 et 16 octobre derniers. Un rapport détaillé sur cette situation a été remis au secrétaire général de l’Union générale des travailleurs algériens (UGTA), Abdelmadjid Sidi-Saïd. Selon M. Kharoubi, les travailleurs veulent reprendre la grève. «Pour le moment, nous préférons attendre encore un peu», affirme-t-il. Si rien n’est réglé dans les prochains jours, l’Etusa risque de connaître un autre débrayage qui perturberait fortement le transport dans la capitale. Cette entreprise publique qui emploie quelques 2 600 travailleurs, assure plus de 35% du transport dans Alger et sa périphérie.
Sonia B.

Commentaires

    tripode
    4 novembre 2012 - 19 h 05 min

    pour une fois que l’etusa
    pour une fois que l’etusa fonctionne un peu, le syndicat se réveille pour la zigouiller de nouveau

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