Des robots d’inspection sous-marine et aérienne réalisés à Oran

Des robots d'inspection sous-marine et aérienne ont été réalisés cette année par des chercheurs algériens à l'université des sciences et de la technologie Mohamed-Boudiaf d'Oran (Usto), a-t-on appris mardi lors du 1er congrès international sur l'aéro-hydrodynamique navale organisé par cet établissement de l'enseignement supérieur.

Des robots d'inspection sous-marine et aérienne ont été réalisés cette année par des chercheurs algériens à l'université des sciences et de la technologie Mohamed-Boudiaf d'Oran (Usto), a-t-on appris mardi lors du 1er congrès international sur l'aéro-hydrodynamique navale organisé par cet établissement de l'enseignement supérieur.
Il s'agit de deux prototypes d'équipements de conception «100 % algérienne», testés avec succès par les chercheurs du Laboratoire d'aéro-hydrodynamique navale du département de génie maritime de l'Usto, a précisé le président du congrès, le Pr Abdallah Mokhtari.
Ces robots permettent l'obtention, via une caméra ou autre dispositif intégré, de données requises par le secteur utilisateur, a expliqué le Pr Mokhtari, directeur de ce laboratoire et coordinateur des travaux de recherche auxquels des étudiants ont été également associés.
Le prototype sous-marin, de type «ROV» (Remotely Operated Vehicle, véhicule commandé à distance) consiste en un petit engin télécommandé dont l'utilité réside dans la connaissance de l'état d'une structure en profondeur, a-t-il expliqué, en insistant sur la diversité des domaines d'application. «La nature de la mission varie en fonction du dispositif intégré qui peut être une caméra d'inspection, un capteur de pression, un capteur de salinité ou de niveau de pollution», a fait valoir le chercheur, en signalant que son équipe s'attelle actuellement à la mise au point d'un robot sous-marin de plus grande envergure en vue d'un usage en profondeur importante, à plus d'une centaine de mètres. Le robot volant, dit «UAV» (Unmanned Aerial Vehicle, véhicule volant inhabité), est destiné, quant à lui, à l'identification des structures à terre auxquelles il est impossible d'accéder à pied en raison de leur état, comme en cas de nécessité de restauration d'un pont fissuré. Afin de valoriser ces produits de la recherche, des contacts sont menés auprès des secteurs utilisateurs à l'instar de l'Entreprise de construction et de réparation navale (ECRN) basée à Mers El-Kébir, à l'ouest d'Oran, a-t-il fait savoir. Le congrès international de l'aéro-hydrodynamique navale s'est ouvert en présence de la rectrice de l'USTO, Mme Aïcha Derdour, qui a mis l'accent sur la filière maritime tant au plan de la formation que de la recherche. Elle a également souligné que d'importants moyens sont mobilisés par l'Etat à l'effet de promouvoir ce domaine scientifique, rappelant à cet égard que ces efforts ont permis la création de deux bassins d'expérimentation (carénage et manœuvrabilité) dont les équipements sont en voie d'acquisition. Une cinquantaine de compétences nationales évoluant en Algérie et à l'étranger participent à ce congrès, aux côtés de leurs homologues invités de différents pays tels l'Angleterre, la Belgique, le Canada, l'Espagne et la France.
Les conférences programmées, deux jours durant dans ce cadre, s'étendent à un éventail de segments des sciences navales, mettant en lumière les dernières avancées enregistrées en la matière. La compréhension du comportement des vagues, la lutte contre la pollution marine et la mécanique des engins marins figurent parmi les principaux axes thématiques de la rencontre. Cette manifestation se tient sous l'égide de la Direction générale de la recherche scientifique et du développement technologique (DG-RSDT), relevant du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique.
R. N.

Commentaires

    fawziAnonyme
    7 novembre 2012 - 11 h 58 min

    l algérie qui avance
    l algérie qui avance dérange.baraka allah fikome ouled bladi.

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