Ali Laskri : «Certains pays font d’énormes pressions sur l’Algérie»

En campagne à Boumerdès, le premier secrétaire du FFS, Ali Laskri, a consacré les trois quarts de son meeting à critiquer le gouvernement qui a, selon lui, «totalement échoué» dans sa mission. Son constat d’échec, il le tire des dernières pluies torrentielles qui ont bloqué plusieurs axes routiers dans différentes wilayas. Il estime ainsi qu’«un gouvernement, qui est incapable d’assurer la fluidité de la circulation routière et de dégager les routes quand il y a de fortes pluies, n’est nullement le plus indiqué pour gérer les affaires de tout un pays». Au verbe acéré, Ali Laskri tombe également à bras raccourcis sur la presse nationale qui, selon lui, «n’est pas libre». Mécontent selon toute vraisemblance de la couverture médiatique de la crise qui continue de secouer son parti, Ali Laskri dénonce la non-publication par les journaux de ses déclarations et des communiqués du parti. Il souligne l’état de précarité dans lequel se trouvent de nombreux journalistes en les appelant à réclamer leurs droits. Sur le plan politique, il se montre alarmiste quant à la situation du pays qui va, d’après lui, de «mal en pis». Ali Laskri considère que «l’Algérie reste la cible de certains pays étrangers qui maintiennent la pression sur elle pour atteindre leurs objectifs inavoués». Laskri ne précise ni les auteurs ni la nature de ces pressions, ni même le but recherché. Il se contente d’affirmer que cette situation a été aggravée par la gestion «chaotique» des affaires du pays. Autrement dit, si le pays était bien géré, il aurait mieux tenu tête à ses «puissances étrangères» dont il ne cite pas le nom. Le premier secrétaire du FFS a également abordé la loi de finances 2013. Il trouve «compréhensible» l’augmentation du budget de la Défense nationale, mais il estime aussi «important et nécessaire» de consacrer plus d’argent au développement des communes. Le FFS n’a pu présenter que 319 listes sur 1 541 APC et 48 APW. C’est dire à quel point la crise qu’il traverse depuis plusieurs mois l’affecte.
Sonia B.
 

Commentaires

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    7 novembre 2012 - 22 h 34 min

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    Une (…) remarque M.

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    Une (…) remarque M. Laskri : depuis le vote en France d’une simple loi protégeant les harkis d’insultes et diffamations le mot « harki » a disparu de votre langage vous traitiez tout le monde de harki à commencer par le RCD. Pourquoi ce brusque arrêt? vous vous dites, sans doute, c’est fini, il faut trouver un autre qualificatif car, avec « harki » on risque désormais gros et comme on doit forcement un jour ou l’autre aller en France on ne sait jamais avec toutes ces associations de harkis sur les dents. Je vous rassure M. Lascri, vous n’êtes pas le seul à afficher cette prudence, des anciens premiers ministres voir le président lui même en passant par le secrétaire général de l’OM eux aussi restent bouche cousue ou devenus respectueux comme par miracle dès qu’il évoquent les harkis.

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