L’Etat reconnaît que l’ENTV est une télévision incompétente

Le secteur public de l'audiovisuel existant fera l'objet d'une restructuration «globale et totale», à la faveur de la nouvelle loi sur l'audiovisuel prévue pour l'année 2013, a indiqué, dimanche à Alger, le directeur de l'audiovisuel au niveau du ministère de la Communication, Badreddine Mili. «La survie du secteur public de l'audiovisuel n'est possible qu'à travers la mise en œuvre de réformes», a affirmé M. Mili qui intervenait sur la Chaîne III de la Radio nationale, expliquant que «le secteur de l'audiovisuel actuel qui connaît de nombreux dysfonctionnements, un déficit en management, une faiblesse dans la formation de la source humaine et d'assez faibles subventions, fera l'objet d'une restructuration globale». M. Mili, qui a insisté sur le fait que le secteur public de l'audiovisuel sera préservé dans le nouveau code régissant ce secteur, a également mis l'accent sur la nécessité d'aller vers la révision et l'amélioration des contenus proposés au public. Il a reconnu, à ce sujet, que les pouvoirs publics et les responsables de ce secteur sont devant un «grand chantier» nécessitant des réformes, pour revenir aux normes de management connues. « Du côté de l'Etat, il est également demandé un effort d'aide publique, aussi bien au profit du secteur public qu'au secteur privé», a-t-il encore préconisé. M. Mili, qui a expliqué que le projet de loi sur l'audiovisuel est le résultat d'un «long processus de maturation», a estimé que «l'ouverture de ce secteur «n'a pas été imposée par le contexte politique actuel» vécu dans certains pays arabes. Il a rappelé, à ce sujet, que l'Algérie avait connu une tentative «ratée» d'ouverture dans le secteur de l'audiovisuel, à la faveur de la directive numéro 17 de 1997, reconnaissant qu'il existait un débat au sein des centres du pouvoir, durant cette période, où des réticences subsistaient. Il a également souligné, dans le même cadre, que ce secteur avait connu des tentatives de décentralisation dans les années 1980, précisant que le projet d'ouverture de l'audiovisuel qui a été ajourné pour des réticences au sein de «certains segments de la société» est devenu «inéluctable». M. Mili a estimé, en outre, que le projet de loi sur l'audiovisuel, actuellement en gestation en Algérie, va «bénéficier» des expériences dans ce domaine engagées dans le voisinage et dans d'autres pays du monde, en évitant de reproduire, a-t-il assuré, les mauvaises expériences de certains pays de l'Afrique de l'Ouest, du Maghreb, de l'Orient et d'Asie.
R. N.
 

Comment (3)

    masbah
    5 décembre 2012 - 18 h 21 min

    qu’on je la regard j’ai
    qu’on je la regard j’ai l’impression que je suis en air soviétique wala chez les chinois,ç malheureux qu’on puisse-on-arrive la ,donc je zape aussitôt et je vais regardé des chaine marocaine qui sont excellente,,, bon coup de pied dans la fourmilière

    yewhnalitabdjnana_de_a_77ans
    2 décembre 2012 - 19 h 45 min

    Et quand est ce que l’état
    Et quand est ce que l’état va-t-il enfin comprendre qu’il est incompétent ? pauvra Algérie …

    Karim
    2 décembre 2012 - 14 h 33 min

    vivement la fin du monopole
    vivement la fin du monopole de l’entv sur l’audio visuel .Faites un sondage sur l’Audimat en algerie vous verrez que malgré l’immense budget dont dispose l’ENTV celle ci se placerai loin derrière les nouvelles nées (…)

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