Mohand Amokrane Chérifi pourrait succéder à Hocine Aït Ahmed

La succession du leader historique du FFS ne semble pas du tout ouverte, comme le laissent entendre ses dernières orientations adressées au conseil national de son parti. Si, dans ce message, Aït-Ahmed (87 ans) n’a laissé aucune consigne de vote au prochain congrès qu’il a convoqué à la même occasion pour désigner le futur président du parti, après s’être engagé à ne pas se représenter pour un nouveau mandat, le choix du vieux chef de l’opposition semble, selon une source bien informée, déjà fait, en la personne de son proche conseiller, Mohand Amokrane Chérifi. Expert international et ancien ministre du Commerce dans le gouvernement Brahimi, Chérifi est resté loin des turbulences qu’a traversées le FFS au cours de ces dernières années et, du coup, il s’est épargné les luttes intestines qui se sont soldées par une grave scission au sein du parti, au lendemain des élections législatives de mai dernier. Mohand Amokrane Chérifi demeure néanmoins inconnu de la large base du FFS et ne jouit pas d’un parcours militant au sein de l’opposition. Le cercle proche de Hocine Aït Ahmed compterait ainsi sur la direction actuelle, ajoute notre source, pour propulser, comme dans une démocratie populaire, le dauphin potentiel du chef historique à la tête du parti lors du prochain congrès. Dans son message aux militants du FFS, Hocine Aït Ahmed, absent de la scène politique depuis plusieurs années, a confié «dès à présent le soin de maintenir le cap, de préserver et de développer le FFS, dans la collégialité, conformément à l’éthique qui a toujours guidé nos actions», indiquant qu’il restait «encore, bien entendu, à l’écoute des militantes et des militants et en relation de confiance avec le comité éthique et le secrétariat national» à qui il demande «d’engager dès maintenant le processus de préparation du 5e congrès du FFS par la mise en place de la commission de préparation du congrès national et de tout mettre en œuvre pour sa réussite». Aït Ahmed a également fait savoir qu’il resterait «toujours proche» de ses militants «dans la réflexion et l’action en particulier», avec la collaboration de ses enfants, dans le cadre d’une fondation qui portera son nom et qu’il a décidé de constituer et de confier à ses enfants.
Rafik M.

Comment (6)

    Rafik BOUAKLINE
    19 mars 2013 - 13 h 27 min

    je pense que vous avez tous
    je pense que vous avez tous le droit de bavarder sur des choses qui vous ne concerne pas, mais à mon sens ça sera très utile de divulguer d’abord vos tendances pour qu’enfin on pourra savoir qui sont les vrais militants, qui sont les agitateurs… Vive le FFS et vive l’Algérie ASSA AZEKKA DA LHOCINE YELLA YELLA

    Dr Cherifi Nouara
    3 mars 2013 - 21 h 55 min

    Je pense bien que mon grand
    Je pense bien que mon grand frère Cherifi Mohand Amokrane reste le candidat le plus intègre pour enfin mener cette danse de saint Guy que vous appelez militantisme à sa fin pour une nouvelle hère de vraie démocratie .Pensez vous tous ceux qui hurlez à la propagande ,l’intoxication et la provocation que vous étiez dans le vrai ?La violence appelle à la violence .Le dernier printemps noir aurait pu être évité .Mr Cherifi Md Amokrane est un non violent ,un autre Gandhi qui en exil depuis très longtemps n’a pas quitté l’Algérie avec son coeur ,son esprit .Il a répondu présent là où il a été sollicité sans « violence » je le répète !!!!Que pouvez vous lui reprocher ?D’être issu d’une grande famille kabyle chérifienne ???Cela ne peut être qu’un atout pour rassembler enfin toute l’Algérie avec ses différences régionales indéniables .Qui pourrait venir à bout de tant d’extrémismes qui font natures aujourd’hui en Algérie ?Je ne peux qu’espérer voir venir enfin un homme instruit ,un homme intègre ,un homme qui concile la modernité et la tradition .

    Cet homme est là ,c’est Zizi Mohand Ouidir et personne d’autre .Sauf que je lui demanderai une exigence primordiale :Que le FFS reconnaisse ses femmes militantes qui ont dû se faire oublier par honte et pudeur à la fois de l’abandon qui leur a été infligé par les grands frères chérifiens .Je suis concernée et d’autres femmes de ma connaissance sont concernées aussi et attendent qu’on se souvienne d’elles quand elles bravaient les foules à Alger ou ailleurs .Donc je demande au FFS de vite se débarrasser de cette misogynie congénitale qu’il traine dans ce beau burnous blanc de papa!

    [email protected]
    28 décembre 2012 - 13 h 48 min

    je suis surpris du choix
    je suis surpris du choix prématuré de mr ait ahmed de « designer » un successeur !!!!ce n’est plus la cooptation, c ‘est aux militants de decider qui sera leur « président » !donc , à mon avis il faut faire voter les miltants et ouvrir les candidatures a tous les militants du FFS; une remarque importante, je crois que Mr Cherifi, malgre le respect qu’on peut lui devoir, il est « nouveau » au FFS, puisqu à ma connaisance, dans les annees 80 il etait coordinateur d’une kasma FLN à Birmandreis !!!!!!je veux bien , mais si c ‘est le cas ,il y a de grands et vieux militants du FFS depuis sacreation , ils ont souffert, vecu la clandestinité, connu les geoles, tout ce qu il faut ,pour ne pas les exclure de ‘l’ambition de presider aux destinees du FFS
    merci de m ‘avoir lu
    RACHIL

    orachide
    28 décembre 2012 - 13 h 41 min

    lol
    lol

    Anonyme
    25 décembre 2012 - 15 h 37 min

    que le ffs avance dans la
    que le ffs avance dans la dignite pour l’algerie

    Docteur Farouk HAMZA
    25 décembre 2012 - 10 h 24 min

    Par honnêteté intellectuelle,
    Par honnêteté intellectuelle, j’informe le lecteur, que je ne suis pas un militant du FFS, ni un sympathisant et que je ne partage pas toutes les idées de ce parti. Cela étant précisé, permettez-moi de faire mon analyse en deux points.

    Le premier point concerne la personnalité de Monsieur Hocine Aït Ahmed. Cet homme a consacré toute sa vie au service de sa patrie et personne ne pourra dire le contraire. Il a mérité le respect de tous les algériens quelque soit leurs options politiques. Il a été un homme d’audace et de volonté, un militant au service de l’Algérie avant d’être militant du FSS, qu’il a créé dans des circonstances difficiles. Un homme de cette envergure laissera inévitablement pour l’Histoire, un parcours exemplaire dans la défense de la dignité humaine et de la liberté. Toutes les critiques que l’on puisse émettre vis-à-vis de ce grand militant seront de l’ordre de la simple spéculation.

    Le deuxième point concerne le parti qu’il a fondé avec un groupe de fidèles. La genèse de tout parti reste toujours controversée. Il est juste de dire que la création du FFS, parti d’opposition, est le résultat de l’absence des libertés au sens large du terme : absence de libertés fondamentales, absence de liberté de pensée, de liberté d’expression, de liberté de la presse, absence de pluralisme, absence de légitimité des institutions, de la gouvernance, absence d’un projet clair de société. Ainsi la place du FFS dans le paysage politique algérien est incontournable et c’est tout le mérite de son leader historique Monsieur Hocine Aït Ahmed.

    Cependant personne n’est indispensable à l’évolution de la société algérienne et nul n’est éternel. Les jeunes générations sont en devoir de prendre leur destin en main sans complexe et sont appelés à aller de l’avant sans renier les fondations de cette grande nation qu’est la nation algérienne. Il est tant d’œuvrer pour un véritable projet de société démocratique où chaque citoyen doit contribuer à l’essor de son pays. Personne ne doit être exclu du débat démocratique quelque soit ses idées. Mais le devoir de chaque citoyen est de protéger et de défendre la démocratie dans le parti, en l’occurrence le FFS et en dehors du parti.

    Quand l’observateur extérieur tente de faire un bilan de l’évolution démocratique du FFS, principale revendication de ce parti, il se heurte à des réalités autres, tout à fait différentes du fondement même de ce parti. Les nombreuses et successives crises internes que les responsables durent subir tout au long de ces décennies. Des cadres de haut niveau universitaire et dont les qualités morales sont irréprochables, ont du se retirer du FFS, ce qui confirme à moyen terme, sa vulnérabilité malgré sa longévité. Le manque de transparence et l’éternelle contestation des responsables, trahissent et dévoilent l’absence de démocratie et des manquements au règlement interne au sein du FFS.

    Quel sera l’avenir du FSS après le retrait de Monsieur Hocine Aït Ahmed ? il dépendra des instances qui succéderont. S’il s’avère qu’il ait une véritable ouverture démocratique, le FFS pourrait prétendre être à ce moment là, l’alternative tant attendue par les forces démocratiques existant au sein du peuple algérien. S’il persévère dans la même tendance, il s’autolysera inéluctablement.

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