Education : le CLA dénonce le nouveau statut particulier

Le Conseil des lycées d’Algérie (CLA) dénonce vivement le nouveau statut particulier des travailleurs promulgué le 2 juin 2012. Dans une déclaration rendue publique aujourd’hui, ce syndicat, qui a obtenu au début du mois son agrément, reproche au ministère de l’Education nationale d’avoir traité dans la «précipitation» un dossier aussi important. Il regrette que le texte soit appliqué ce mois-ci «alors qu’il n’avait pas encore terminé les négociations avec tous les syndicats». Pour le CLA, le ministère a procédé à son application avec «des arrière-pensées», qui reflètent sa volonté «d’accentuer la division entre les différents corps du même secteur», de créer une ségrégation entre les travailleurs du même corps, et entre les nouveaux et les anciens. Il décrie également la volonté inavouée du ministère de créer un climat malsain de concurrence «pour éviter toute forme d’unité et de solidarité d’action». Pour le CLA, le ministère applique la stratégie de la division pour mieux régner sur le secteur et étouffer facilement les mouvements revendicatifs des travailleurs. Il met en garde le ministère contre les conséquences de cette politique et appelle à la reprise des négociations sur le statut. Le CLA s’élève aussi contre le caractère précaire dont sont victimes les nouveaux reçus au concours de professeur de l’enseignement secondaire, leur affectation en tant que vacataires et le non-versement de leur salaire après cinq mois de service. Il réclame dans ce sillage la révision de la politique salariale par l’augmentation de la valeur du point indiciaire, une retraite complète après 25 ans de service, une prime de départ à la retraite et de décès égale à 30 mois de salaire, sur le budget du ministère. Il demande également à ce que le régime indemnitaire comporte une indemnité de panier, de transport et d’acquisition d’un logement.
S. B.
 

Comment (2)

    zyriab
    30 janvier 2013 - 16 h 32 min

    Comme beaucoup de chose nous
    Comme beaucoup de chose nous n’arrivons pas à digérer ce fameux acquis de la classe ouvrière et nous en abusons sans comprendre son sens.LA GREVE est un outil de développement économique et dans le secteur de l’éducation et de la santé c’est un outil de développement social et NON un outil de punition de nos enfants et une insulte à l’avenir de notre pays

    raselkhit
    30 janvier 2013 - 16 h 27 min

    Dans le monde entiers les
    Dans le monde entiers les Syndicats des tavailleurs de l’éducation se péoccupent d’abord et avant tout des interrêts des enfants véritable avenir de la nation
    L’année passée le nombre de jourrs de grève n’ont jamais été rattapé et les enfants ont dû passer leur bac avec 25à 40 %de connaissance en moins donc il a fallu baisser le niveau pour ne pas pénaliser les élèveslors on pénalise l’Université donc hypothèque de l’avenir du pays .Chez nous le seul interret c’est tavailler moins toucher le plus possible et les enfants « Allah idjib »Ils n’ont qu’a se débrouiller comme nous.VIVE STALINE

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