Cherté du poisson : les explications de Sid-Ahmed Ferroukhi

Si le poisson frais est hors de portée pour la majorité des Algériens, c’est en raison de la sous-exploitation des ressources disponibles, a reconnu à demi-mot le ministre de la Pêche et des Ressources halieutiques, Sid-Ahmed Ferroukhi. Pour lui, pêcher uniquement 10% du potentiel existant ne peut qu’avoir des conséquences sur la disponibilité du produit sur le marché national. Invité ce matin de la Chaîne I de la Radio nationale, le ministre relève l’utilisation de moyens obsolètes pour mener une campagne de pêche. Autrement dit, de nombreux pêcheurs ont des petits bateaux inadaptés aux techniques nouvelles de la pêche. Les quantités pêchées restent minimes. Le poisson se trouve en haute mer et en profondeur. Pour le pêcher, assure-t-il, il faut des moyens modernes. Il dévoile, cependant, un plan de rattrapage pour redonner au secteur ses lettres de noblesse. Il annonce que la flottille a doublé grâce aux mesures incitatives et facilitations de financement des activités de la pêche, notamment à travers les dispositifs d’aide à l’emploi des jeunes. Selon lui, le nombre de bateaux de pêche est passé de 2 000 en 2011 à 4 000 aujourd’hui. Un saut quantitatif qui aura un impact positif sur la disponibilité du poisson sur le marché. Pour le ministre, le développement du secteur reste tributaire de la qualité de la formation du personnel marin. Les marins pêcheurs doivent, selon lui, s’adapter aux nouvelles techniques de pêche pour pouvoir optimiser leur profit et assurer des sorties en haute mer rentables. «Si nous voulons pérenniser le secteur et assurer une continuité de la production, il faut garantir deux éléments : les investissements dans le domaine qui doivent tenir compter du volet social, en particulier la question de la retraite des marins, et la formation continue. Car les techniques et les technologies de la pêche évoluent», précise le ministre pour lequel il est également nécessaire de développer l’aquaculture, notamment dans l’intérieur du pays et au sud. L’Etat a injecté dans le secteur plus de 40 milliards de dinars pour l’aménagement des pêcheries dans les villes côtières. Avec toutes les mesures prises, le ministre espère une baisse substantielle du prix du poisson dans les mois à venir.
Sonia B.
 

Comment (6)

    Kaddour
    2 mars 2013 - 12 h 34 min

    Monsieur le Ministre veuillez
    Monsieur le Ministre veuillez communiquer aux Algériens qui sont les béneficiaires des embarcations de pêche et ceux envoyés par l’Union Euroipéen. Dites la vérité pour une fois , car nul de nous n’est eternel Hisbouna Allah Niima l’oukil fikoum

    Antar
    1 mars 2013 - 21 h 44 min

    Ce ministre avec tous notre
    Ce ministre avec tous notre respect doit demissionner. C’est honte de faire de telle déclaration dans un pays où la mafia du poisson est imbattable, intouchable et c’est elle le patron du pays.

    Rachid Casa
    1 mars 2013 - 21 h 41 min

    Monsieur le Ministre soyez
    Monsieur le Ministre soyez courageux et dire aussi que le poisson des algériens est exporté vers l’Union Européenne et selon le directeur de la pêche de la wilaya d’Oran qui pris les journalistes pour des cons, la semaine dernière au sujet de la cherté de la Sardine 600 da le kilo, le directeur n’a rien trouvé à dire que la Sardine est un médicament elle comprend l’oméga 3. Ensuite il a déclaré que l’exportation du poisson Algérien va aux Etats-Unis, L’talie, L’Espagne la france et même le Japon , la Corée….
    Le reste est pris par les casernes militaire et civils et les grands hôtels et les restaurants,RIEN NE RESTE POUR LES PAUVRES CONSOMMATEURS ALGERIENS A MAJORITE APPAUVRIE PAR LE SYST7ME POLITICO ECONOMIQUE QUI NE VEUX RIEN SAVOIR DE L’AUTOSUFISANCE; à votre dispositioon pour vous communiquer les chiffres d’exportation.

    Ezzine
    28 février 2013 - 17 h 41 min

    Le citoyen algérien – celui
    Le citoyen algérien – celui qui paye de sa poche sa nourriture – n’arrive plus à manger habituellement de la sardine que nos « pauvres » voisins jettent par-dessus bord.
    Et on nous parle de poisson. C’est triste !
    Ces poissons dont en parle, le citoyen les regarde à peine avec ses yeux pour ensuite s’en écœurer.
    Sa bourse ne lui permet plus d’en manger ne serait-ce que mensuellement. Et celui qui ose le faire risque de passer le reste du mois à manger de la Garantita.
    Autre chose. Pourquoi cette contradiction flagrante dans les déclarations officielles. Un ministre parle en disant « qu’en Algérie il n’existe plus de pauvre » l’autre : « le poisson frais est hors de portée pour la majorité des Algériens ». Cela veut dire quoi ?
    Les fruits et légumes et les viandes qui ont dépassé les limites de la cherté de la vie personne n’en parle. Le pouvoir d’achat du citoyen a été tellement décomposé que les gens ont perdu l’habitude du terme kilo remplacé dans la plupart des cas par : Cent Dinars d’ails SVP, etc.… et c’est valable maintenant pour un grand nombre de fruits et légumes, de viande…
    Un ancien comique disait un jour devant une foule de spectateurs: « ça y est ! Le salaire minium mensuel d’un citoyen va atteindre 100 millions ! Mais gardez-vous bien la baguette de pain vous coutera 1 million, le sachet de lait 2 millions, etc.…
    Quel est l’intérêt d’augmenter le salaire d’un citoyen sans qu’il ne soit tenu compte de son pouvoir d’achat.

    ahmed
    27 février 2013 - 22 h 17 min

    cet honorable ministre qui
    cet honorable ministre qui parle de la flottille qui a doublé sait-il que l’Algérie a perdu durant la campagne dernière son quota de thon rouge partagé entre Tunisiens, Libyens et Égyptiens par la simple raison que le représentant de ce ministère n’a pas jugé utile d’assister à la réunion

    Anonyme
    27 février 2013 - 13 h 41 min

    Regardez tous ces nombreux
    Regardez tous ces nombreux projets; pour ceux qui pensent que l’algérie va mal :
    http://www.skyscrapercity.com/forumdisplay.php?f=1476

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