Ghlamallah aux mourchidate : «Je ne crois pas à votre hidjab !»

Nouveau coup d’audace du ministre des Affaires religieuses, Bouabdellah Ghlamallah. En effet, lors d’un séminaire national sur le rôle de l’irchad et de la femme dans le développement, il a sévèrement pris à partie les mourchidate (guides religieuses), en leur lançant : «Je ne crois pas à votre hidjab ; seul l’habit que portait ma mère est légitime.» Il reproche à certaines d’entre elles de refuser de recevoir des femmes non voilées dans les mosquées : «Vous devriez attirer les femmes modernes, les occidentalisées et les non-voilées vers la mosquée !» Il a aussi estimé que le recrutement des mourchidate dans le cadre de l’emploi de jeunes «pose un problème d’éthique», parce que, dit-il, «l’irchad (orientation religieuse) est un moyen de prédiction et non pas un moyen de subsistance». Il affirme aussi que «beaucoup de mourchidate préfèrent travailler dans l’ombre, ce qui rend leur travail peu efficace». A la fin des travaux, certaines mourchidate ont exprimé leur courroux contre les propos du ministre, en disant que ce dernier «ferait mieux de prendre acte de nos doléances, parce que la plupart des mourchidate travaillent dans des conditions difficiles et sans programme unifié, et doit reconnaître les efforts individuels que nous consentons dans l’accomplissement de leur mission».
Karim B.
 

Comment (12)

    Mansour
    1 avril 2013 - 7 h 31 min

    L’islamisme est en réalité un
    L’islamisme est en réalité un tigre en papier qui ne fait plus recette.Le « titanic » de l’islamisme fonce droit sur l’iceberg et beaucoup bercés par les flots ne se rendent pas compte qu’il va couler inexorablement.

    Anonyme
    25 mars 2013 - 22 h 43 min

    Hagda cheikh !!
    Hagda cheikh !! Brakallahoufik !!!

    Anonyme
    25 mars 2013 - 9 h 17 min

    Le salafisme n’est pas une
    Le salafisme n’est pas une tendance politique intégriste, ne confondez pas les choses!
    Et ce ministre qui tente de se faire apercevoir comme un ‘Pape’, sa mère n’est plus « la mère des croyants » pour qu’elle soit un emblème de la femme musulmane !

    amyne
    24 mars 2013 - 22 h 07 min

    super !
    c est peut etre

    super !
    c est peut etre la 1 ere fois que tu oses en public..continues comme tres bien mais sinon saches que ca risque d etre dificille avec ces salafistes et wahabistes….faut faire attention à ses gens là….
    mohamed said el boti l a payé de sa vie…faudra faire attention…ces gens là sont dangereux….(ses)

    didiche
    24 mars 2013 - 22 h 05 min

    tiens pour une fois suis d
    tiens pour une fois suis d accord avc le ministre!!ces mouchidates sont des mercenaires chargees par des integ
    ristes

    Les vrais débats !
    24 mars 2013 - 21 h 01 min

    Un universitaire égyptien
    Un universitaire égyptien prédit l’effondrement du monde musulman

    Un article paru le 1er décembre 2010 dans le journal Al Marsd au sujet d’un livre du politologue allemand d’origine égyptienne, Abdel-Samad.Abdel-Samad avait prédit, avant le déclenchement des révolutions arabes, l’effondrement du monde musulman sous le poids d’un islam incapable de prendre le virage de la
    modernité, et l’immigration massive vers l’Occident qui s’en suivrait.L’Occident a intérêt à soutenir les forces laïques et démocratiques dans le monde musulman. Et chez nous, il faut encourager la critique de l’islam au lieu de la réprimer sous prétexte de discours de haine. En apaisant les islamistes et en accommodant leurs demandes obscurantistes dans nos institutions, on ne fait que retarder un processus qui serait salutaire pour les musulmans eux-mêmes, et pour l’humanité.
    Hamed Abd el Samad, chercheur et professeur d’université résidant en Allemagne, a publié en décembre 2010 un ouvrage qu’il a intitulé «la chute du monde islamique». Dans son livre il pose un diagnostic sans concessions sur l’ampleur de la catastrophe qui frappera le monde islamique au cours des trente prochaines années.
    L’auteur s’attend à ce que cet évènement coïncide avec le tarissement prévisible des puits de pétrole au Moyen-Orient. La désertification progressive contribuerait également au marasme économique tandis qu’on assistera à une exacerbation des nombreux conflits ethniques, religieux et économiques qui ont actuellement cours. Ces désordres s’accompagneront de mouvements massifs de population avec une recrudescence des mouvements migratoires vers l’Occident, particulièrement en direction de l’Europe.
    Fort de sa connaissance de la réalité du monde islamique, le professeur Abd el Samad en est venu à cette vision pessimiste. L’arriération intellectuelle, l’immobilisme économique et social, le blocage sur les plans religieux et politiques sont d’après lui les causes principales de la catastrophe appréhendée. Ses origines remontent à un millénaire et elle est en lien avec l’incapacité de l’islam d’offrir des réponses nouvelles ou créatives pour le bénéfice de l’humanité en général et pour ses adeptes en particulier.
    À moins d’un miracle ou d’un changement de cap aussi radical que salutaire, Abd el Samad croit que l’effondrement du monde islamique connaîtra son point culminant durant les deux prochaines décennies. L’auteur égyptien a relevé plusieurs éléments lui permettant d’émettre un tel pronostic :
    Absence de structures économiques assurant un réel développement
    Absence d’un système éducatif efficace
    Limitation sévère de la créativité intellectuelle
    Ces déficiences ont fragilisé à l’extrême l’édifice du monde islamique, le prédisposant par conséquent à l’effondrement. Le processus de désintégration comme on l’a vu plus haut a débuté depuis longtemps et on serait rendu actuellement à la phase terminale.
    L’auteur ne ménage pas ses critiques à l’égard des musulmans : «Ils ne cessent de se vanter d’avoir transmis la civilisation grecque et romaine aux Occidentaux, mais s’ils étaient vraiment porteurs de cette civilisation pourquoi ne l’ont-ils pas préservée, valorisée et enrichie afin d’en tirer le meilleur profit ?» Et il pousse le questionnement d’un cran : «Pourquoi les diverses cultures contemporaines se fécondent mutuellement et s’épanouissent tout en se faisant concurrence, alors que la culture islamique demeure pétrifiée et hermétiquement fermée à la culture occidentale qu’elle qualifie et accuse d’être infidèle?» Et il ajoute : «le caractère infidèle de la civilisation occidentale n’empêche pas les musulmans de jouir de ses réalisations et de ses produits, particulièrement dans les domaines scientifiques, technologiques et médicaux. Ils en jouissent sans réaliser qu’ils ont raté le train de la modernité lequel est opéré et conduit par les infidèles sans contribution aucune des musulmans, au point que ces derniers sont devenus un poids mort pour l’Occident et pour l’humanité entière.»
    L’auteur constate l’impossibilité de réformer l’islam tant que la critique du coran, de ses concepts, de ses principes et de son enseignement demeure taboue ; cet état de fait empêche tout progrès, stérilise la pensée et paralyse toute initiative. S’attaquant indirectement au coran. l’auteur se demande quels changements profonds peut-on s’attendre de la part de populations qui sacralisent des textes figés et stériles et qui continuent de croire qu’ils sont valables pour tous les temps et tous les lieux. Ce blocage n’empêche pas les leaders religieux de répéter avec vantardise et arrogance que les musulmans sont le meilleur de l’humanité, que les non-musulmans sont méprisables et ne méritent pas de vivre ! L’ampleur de la schizophrénie qui affecte l’oumma islamique est remarquable.
    L’auteur s’interroge : «comment l’élite éclairée dans le monde islamique et arabe saura-t-elle affronter cette réalité ? Malgré le pessimisme qui sévit parmi les penseurs musulmans libéraux, ceux-ci conservent une lueur d’espoir qui les autorise à réclamer qu’une autocritique se fasse dans un premier temps avec franchise, loin du mensonge, de l’hypocrisie, de la dissimulation et de l’orgueil mal placé. Cet effort doit être accompagné de la volonté de se réconcilier avec les autres en reconnaissant et respectant leur supériorité sur le plan civilisationnel et leurs contributions sur les plans scientifiques et technologiques. Le monde islamique doit prendre conscience de sa faiblesse et doit rechercher les causes de son arriération, de son échec et de sa misère en toute franchise afin de trouver un remède à ses maux.
    Le professeur Abd el Samad ne perçoit aucune solution magique à la situation de l’oumma islamique tant que celle-ci restera attachée à la charia qui asservit, stérilise les esprits, divise le monde entre croyants musulmans et infidèles non-musulmans ; entre dar el islam et dar el harb (les pays islamiques et les pays à conquérir). L’auteur croit qu’il est impossible pour l’oumma islamique de progresser et d’innover avant qu’elle ne se libère de ses démons, de ses complexes, de ses interdits et avant qu’elle ne transforme l’islam en religion purement spirituelle invitant ses adeptes à une relation personnelle avec le créateur sans interférence de la part de quiconque fusse un prophète, un individu, une institution ou une mafia religieuse dans sa pratique de la religion ou dans sa vie quotidienne.
    Source : أستاذ جامعي مصري يتنبأ بسقوط العالم الإسلامي خلال 30 سنة, Al-Masrd, 1 décembre 2010. Traduction de l’arabe par Hélios d’Alexandrie

    Lahouaria
    24 mars 2013 - 19 h 32 min

    Il faut ce ministre prenne sa
    Il faut ce ministre prenne sa retraite et laisse sa place à une femme belle jeune et voilée on a marre des consignes de sécurité via des vieux schnocks qui font baragouinent des conneries à 2 DA

    axelpanzer
    24 mars 2013 - 18 h 11 min

    Il y a dans l’histoire de la
    Il y a dans l’histoire de la chretienneté et en espagne au 15eme siecle, un bonhomme,qui s’appelait Torquemada,chef de la sainte inquisition,qui disait aux juifs et musulmans recemment convertis au christiannisme, »je ne crois pas à votre chrétienneté ,envoyez moi tout ça au bucher »!!!
    moralité, dés que les religieux commencent à remplacer dieux dans l’acceptation ou non de votre foi,il faut se preparer au bucher!!!!

    bilal
    24 mars 2013 - 16 h 50 min

    Il est certain que si nous
    Il est certain que si nous voulons faire comprendre notre religion d’une façon intelligente l’ouverture est de mise tout simplement a titre d’information .Le hidjab est un choix personnelle et profondément religieux chose qui se respecte,mais cela ne doit pas être vu comme un symbole de fermeture vis a vis de femme Algérienne qui ne le porte pas Nous ne devons pas diviser et rapprocher les cœurs et être a l’écoute sans juger qui que ce soit. Je le dit très souvent personne ne doit être sous estimé en ce moment .Soyons vigilant ,a l’écoute ,observateur et compréhensible.

    Anonyme
    24 mars 2013 - 16 h 07 min

    Les algériens et algériennes
    Les algériens et algériennes doivent êtres fiers (es) de leurs algerianité (le burnous, le hayek algérien..etc) au lieu de singer les Chameulier du golfe, les analphabètes afghans-pakistanais,ou les voisins narcotrafiquants avec leur djelabas de peuple soumis à leur sidi momo zéro six et son géniteur..feu hassan dos

    axelpanzer
    24 mars 2013 - 14 h 53 min

    il faut toujours se mefier
    il faut toujours se mefier des religieux quelque soit leur degré;l’habit de sa mere était le seul légitimte?Voulait il leur dire toutes les femmes sont des p..sauf ma mere!une jeune humoriste beure disait :dans l’islam,dieu est le chef de l’homme et l’homme est le chef de le femme!!!!

    00213
    24 mars 2013 - 14 h 41 min

    Entièrement (et rarement)
    Entièrement (et rarement) d’accord avec notre ministre.

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