Troubles de Ghardaïa : sept personnes dont le représentant local de la LADDH placées sous mandat de dépôt

Les dix-sept personnes arrêtées mardi dernier à Ghardaïa lors des troubles qui ont secoué la vallée du M'zab ont été présentées aujourd’hui devant la justice. Sept d’entre elles ont été placées sous mandat de dépôt. Les dix autres ont bénéficié d’une citation directe, a-t-on appris d’une source judiciaire. Les personnes arrêtées ont été inculpées pour notamment avoir commis «des actes de vandalisme, de destruction de biens publics et privés, de troubles sur la voie publique, d’incendie et dégradation de véhicules, et de coups et blessures sur un corps constitué». Elles ont été arrêtées en flagrant délit avant d’être auditionnées par le magistrat instructeur près le tribunal de Ghardaïa chargé de l’affaire. Parmi les personnes écrouées, il y a le responsable local de la Ligue algérienne pour la défense des droits de l’Homme (LADDH), accusé d’être l’instigateur. Les inculpés auraient entamé une grève de la faim «illimitée», selon des membres de LADDH de Ghardaïa. Les mis en cause ont été interpellés lors des affrontements qui ont éclaté en marge de l’ouverture de la 46e édition de la Fête du tapis dans la capitale du M’zab. Des groupes de jeunes ont même investi la tribune officielle pour empêcher le déroulement de cette manifestation prétextant «un gaspillage des deniers publics ». Les affrontements qui ont éclaté entre les protestataires et les forces de l’ordre ont occasionné des pertes matérielles importantes. Plusieurs édifices publics ont été saccagés, des véhicules incendiés, l’immobilier urbain et les distributeurs de billets de banque endommagés. Ces troubles ont suscité l’agacement de la population locale qui a appelé les jeunes à la sagesse et à la raison et à ne pas tomber dans le piège de la manipulation.
F. Amraoui
 

Comment (3)

    Tahar
    31 mars 2013 - 20 h 10 min

    Extrait d’article sur
    Extrait d’article sur l’Algérie
    ———
    « Des journaux tunisiens en ont fait état pour la formation de 200 Algériens qui résident en Tunisie, mais certains parlent de 350 dont 150 seraient des Tunisiens qui auraient participé à la « déstabilisation de la Tunisie et de l’Égypte ». Ces « cybers-collabos » comme on les dénomme en Tunisie ont contribué à cette « révolution des jasmins » sous la vigilance de «Freedom House » qui désormais a officiellement un bureau à Tunis pour « accompagner les Tunisiens dans leur magnifique mutation démocratique ». Selon ‘‘Tunisie-secret’’ : « l’Algérie devait tomber en même temps que la Tunisie. En seulement deux mois (janvier et février 2011), il y aurait eu en Algérie près d’une vingtaine d’immolations par le feu. Selon nos informations, les studios d’Al-Jazeera étaient déjà installés à Oujda, au Maroc, dès le 23 janvier 2011 pour filmer des scènes d’insurrection jouées par des figurants marocains, à faire passer comme des scènes se déroulant réellement dans des villes algériennes. Exactement comme cela s’est passé dans le cas de Benghazi et de Tripoli » ; pour conclure ainsi : « le gouvernement usurpateur de la Troïka ne se contente pas seulement d’envoyer des centaines de djihadistes mercenaires en Syrie. Il complote aussi contre l’Algérie selon un agenda américano-qatari ».

    Nasser
    30 mars 2013 - 21 h 21 min

    Que peuvent maintenant faire
    Que peuvent maintenant faire leurs maitres, leurs manipulateurs.
    Et bien se servir encore de leur tourment pour faire de la basse politique pendant que leurs enfants font des affaires à Londres et à Paris.
    Ils ne se contentent pas seulement de les envoyer au casse pipe, mais une fois arrêtés, ils s’en servent aussi pour accuser l’État d’atteinte aux droits de l’homme; un de leurs thèmes favoris. On se joue d’eux comme une balle de ping pong.

    B.H.
    30 mars 2013 - 17 h 02 min

    ils observent une grève de la
    ils observent une grève de la faim alors que leur cause est illegitime,dangereuse. qu’ils assument les conséquences, ils ont tentés , en vain heuresement, de brûler le pays et osent demander reparation. pas de pitié envers les fauteurs de troubles.la justice doit prendre en consideration les demandes de la population de pénaliser le plus sévèrement possible les apprentis sorciers laquais des castes hostiles à l’algerie.

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.