Education : les proviseurs et les censeurs en grève

Le secteur de l’éducation nationale renoue avec la protestation. Et cette fois-ci, c’est le personnel administratif qui mène la bataille. En effet, les proviseurs et les censeurs sont depuis ce matin en grève à travers l’ensemble du territoire national. Leur débrayage durera quatre jours. Selon l’Union nationale des personnels de l’éducation et de la formation (Unpef), qui a appelé à ce mouvement de grève, le taux de suivi dépasse leur attente. Dans certaines wilayas, notamment de la Kabylie et de l’est du pays, la grève a été suivie à 100%, affirme ce syndicat qui dénonce la marginalisation de cette catégorie de cadres de l’éducation. Les directeurs de lycée et de CEM veulent une révision de leur classification jugée injuste et demandent d’être mis sur le même pied d’égalité avec les enseignants qui ont connu d’importantes revalorisations salariales et une évolution appréciable sur le plan statutaire. Les directeurs de lycée considèrent leur statut actuel comme totalement dépassé et rattrapé par l’avancée opérée par les enseignants au cours de ces dernières années. Ils estiment qu’il y a un véritable décalage entre leur statut et les missions et les responsabilités qu’ils assument quotidiennement. Le ministre de l’Education leur a demandé samedi dernier de «patienter» le temps qu’il faut pour mettre en application toutes les nouvelles dispositions statutaires. Mais les responsables des établissements scolaires disent avoir perdu patience après de longues années d’attente vaine. Leur mouvement de grève a été soutenu par les intendants et les conseillers de l’éducation.
F. Amraoui
 

Commentaires

    un censeur
    17 avril 2013 - 13 h 29 min

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    Quand Benbouzid était à la

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    Quand Benbouzid était à la tête du M.E.N. tous les algériens médisaient de lui, le traitant d’incapable et même un peu plus…. Quand vint ce dernier, on croyait à la prise de conscience de ce dont souffrait l’éducation nationale. Au fait, nous nous sommes gourés, on continue d’enfoncer le clou dans ce secteur. Un ministère qui ignore le statut et les conditions de son personnel.
    -Une promotion sanction: Je voulais parler exactement de la mauvaise foi envers un poste de responsabilité, en particulier, qui est celui du « CENSEUR », comparativement au poste de PES Formateur
    Pour y accéder, il faut remplir plusieurs condition, parmi lesquelles, les conditions requises pour devenir prof formateur.
    Théoriquement, les professeurs et les censeurs doivent être classés à la même catégorie, bien qu’il s’agit de promotion pour les uns (PES FORMATEURS), et d’examen pour les autres ‘les mêmes prof de même stature ». En fin de CONTE, le promu comme PES Formateurs. est classé à la 16, l’autre qui aurait subit un examen et rempli les mêmes conditions, et avec d’autres responsabilités et astreintes, se trouve déclassé à la 14.
    Cette promotion sanction, cousue par un lobby malintentionné, trouve en la personne du ministre un avocat,mal informé de son ministère.
    Reste à conclure, que les proviseurs est les censeurs qui sont maintenant sur postes, sont vraiment les derniers imbéciles, comme les GUYYAD au temps de la colonisation, à assurer cette tâche -pour ne pas dire fonction-,Que la tutelle leur signifie, de partir en retraite! et affectera ceux des gens qui conviennent!!!!!
    QUI SERONT LES FUTURS PROVISEURS ET CENSEURS?
    Sans doute il ne seront pas choisis parmi les profs, ni parmi les diplômés des universités: Ce qui est clair, ce seront ceux qui se sentiront mieux classé à la 14. QUI SERONT-ILS?

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