PT : «Le groupe désigné pour réviser la Constitution est illégitime»

Le Parti des travailleurs critique la démarche du gouvernement pour la révision de la Constitution. Pour Djelloul Djoudi, dirigeant de ce parti, la Constitution est un projet qui engage l’avenir de toute une nation et ne doit pas être conçue dans «une officine ou par un groupe restreint et désigné». Intervenant au cours d’une réunion des cadres de la wilaya d’Alger, il appelle vivement à élargir le débat à toutes les strates sociales et politiques du pays. Pour le PT, confier la révision de la Constitution à «une instance désignée», qui serait chargée de sa rédaction, est une erreur politique grave en ce sens qu’une poignée d’hommes sans aucune légitimité du peuple va décider de l’avenir de tout un peuple. Ainsi, le parti de Louisa Hanoune réclame l’association de «toutes les composantes de la société pour satisfaire toutes les doléances du peuple». «Limiter le nombre de mandats présidentiels dans le cadre de la prochaine révision de la Constitution est une procédure non démocratique», estime le bras droit de Louisa Hanoune, pour qui «le peuple est seul habilité à retirer sa confiance au président ou à le maintenir à son poste». Djelloul Djoudi a abordé la présidentielle de 2014, dénonçant ce qu’il qualifie de «campagne féroce» orchestrée autour de ce sujet «pour détourner les regards des questions vitales qui concernent l'Algérie». Pour lui, l’Algérie est «menacée dans son intégrité territoriale» ainsi que dans «sa souveraineté». Le PT dénonce des projets soumis à l’APN, visant à consolider la privatisation et le désengagement de l'Etat de ses obligations sociales et économiques à l'égard des citoyens. Il a également estimé que le projet de loi relatif à la poste et aux technologies de l’information et de la communication à l'étude par l'APN «est aussi dangereux» en ce sens qu’il «met les sociétés multinationales sur le même pied d'égalité que les sociétés nationales, tout en leur accordant des prérogatives de plus en plus larges». Le PT, dont le soutien au président Bouteflika n’est un secret pour personne, continue de mener sa «campagne» dans le sillage de la présidentielle de 2014. Pour quel candidat ? On le saura tantôt.
Sonia B.
 

Comment (2)

    Anonyme
    28 avril 2013 - 7 h 33 min

    Tous les 4 ans ils
    Tous les 4 ans ils trifouilles la constitution, il faudra penser a lui changer son nom,parce que une constitution ne se modifie pas par rapport aux intérêts des uns et des autres.

    amyne
    27 avril 2013 - 23 h 02 min

    oui ils n ont pas
    oui ils n ont pas tort…la premiere republique algerienne est constitutionnellement démocratique….et populaire
    donc participative
    aprés 50 ans d indépendance si les décideurs veulent une 2 eme république…ya pas mieux que de faire participé le peuple….la plèbe… pour certains..pour le débat ca serait que super constructif
    on ne peut pas prendre en otage éternellement le destin d une nation

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