Le moral des chefs d’entreprise algériens est au beau fixe, selon l’indice mensuel de confiance du FCE

Avec une valeur de +11 points en avril 2013, l’indice de confiance global (toutes activités économiques confondues) des chefs d’entreprise algériens s’est amélioré de 7 points par rapport au mois précédent. C’est ce que révèle l’enquête mensuelle «Baromètre des chefs d’entreprise» effectuée par le Forum des chefs d’entreprises (FCE) pour le mois d’avril 2013. Au-delà de la performance enregistrée, il y a lieu de relever, selon l’organisation patronale, que c’est le troisième pic, enregistré durant ces cinq dernières années, après les précédents records d’avril 2008 (+27) et de février 2012 (+12). La tendance haussière qui se précise depuis octobre 2012 «traduit une perception très favorable des chefs d’entreprise quant à l’amélioration de leur environnement économique en raison, notamment, des mesures prises ces derniers mois par les pouvoirs publics en faveur de l’entreprise». Les tendances observées révèlent, d’après le FCE, une légère hausse de la production de l’entreprise avec un indice qui passe de +23 en mars à +26 en avril, une forte diminution des stocks sous l’effet de la vente des produits fabriqués (l’indice correspondant s’est amélioré de 19 points) et, enfin, une stabilisation du niveau des commandes des clients, avec un indice invariant. Au niveau des secteurs, à l’exception de celui des services dont l’indicateur est resté au même niveau (+15) ces deux derniers mois, le dynamisme de l’activité a bénéficié aux industries dont les indices redeviennent positifs. C’est le cas, entre autres, des industries manufacturières avec un indice de confiance en progression de 18 points en passant de –7 en mars à +10 en avril, des industries agroalimentaires qui affichent un indice +6 contre -3 en mars, soit un gain de 9 points. L’indice de confiance du BTP, positif en mars (+7), a encore progressé de 12 points en avril.
Amine Sadek
 

Comment (4)

    Anti-tabjnanhoum
    15 mai 2013 - 15 h 56 min

    Mais attendez la, j’ai envie
    Mais attendez la, j’ai envie de rire et pleurer en emem temps…
    mais vous parlez de qu’elle activité économique, yak on parle bien de l’Algérie, qui importe 99,99% tout produits confondus (mis à part l’air et l’eau) et on exporte que les hydrocarbures, et la on parle d’activité économique, l’Algérie ou le taux de corruption est parmi les plus elevés au monde, une monnaie de singe en perpétuelle dégringolade, corruption à tout les niveaux, scandales économiques et financiers, un pouvoir pourri jusqu’a l’os, ou si tu ne graisses pas la patte en aucun cas tu ne dois investir en Algérie ( et c pas les exemples qui manquent).
    mais arréttez de prendre le peuple pour un con!!!!!

    00213
    14 mai 2013 - 8 h 20 min

    Moral au beau fixe ?
    Nous

    Moral au beau fixe ?
    Nous n’irions peut être pas jusque là.
    Mais il est évident que l’effet Sellal commence à se faire sentir après moins d’un an d’action.
    .
    Il y a encore un immense travail à effectuer mais les plus cultivés (sur la situation du pays et ce qui s’y affère), seront que l’avenir s’annonce sous de meilleurs jours pour l’Algérie, si le peuple ne tombe pas dans le piège de la Démocratie made in Tel Aviv.
    .
    Plusieurs facteurs rentrent en jeux, tel que :
    – Une politique de ré-industrialisation
    – Une volonté de mettre enfin en place une éducation d’excellence et de vrais pôles de recherche
    – Un peuple considéré sur le plan de la consommation comme les Américains de l’Afrique.
    – Un continent sur lequel nous pouvons exporter et qui est très demandeur
    – Un pays où tout reste à construire
    – Un commerce régional avec des potentialités immenses
    – Une économie qui attire du monde au vu de la situation sécuritaire dans la zone MENA
    – Des ressources inexploitées en quantité
    – Une diaspora avec des compétences pointues qui investie de plus en plus
    – Le développement de relations privilégiées avec des pays émergents

    Anonyme
    13 mai 2013 - 22 h 41 min

    C’est parce que Boutef va mal
    C’est parce que Boutef va mal que le moral est bon. Les mecs du FCE en ont ras la patate de la mafia de la « ripouxblic » de Oujda. les frères, les copains, les kouninefs, les ferronniers, les gourdes, les enfoirés d’égyptiens, les enturbannées d’émiratis, les sionistes de Qataris, et j’en passe..

    mahdi
    13 mai 2013 - 18 h 20 min

    avec tout cela et à chaque
    avec tout cela et à chaque fois que des salariés des entreprises privées remettent sur la table la question des salaires, comme par enchantement le FCE change de position et redécouvre la langue de bois et les catacombes de l’impérialisme à l’algérienne !

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