FMI : sombres perspectives pour le Maroc, l’Egypte et la Tunisie

Les pays qui ont connu des troubles sociaux dûs à ce qui est désormais appelé les «printemps arabes» risquent de voir leurs perspectives économiques s’éloigner en raison de l'instabilité qui y règne. C’est là le message qu’a voulu faire passer le directeur du département Moyen-Orient et Asie centrale du Fonds monétaire international, Masood Ahmed, à l’occasion du Forum économique mondial pour cette région, organisé en Jordanie. Pour ce responsable régional du FMI, la montée des tensions sociales peuvent, en effet, entraver une reprise économique précoce «après deux années de troubles politiques qui ont conduit à l'aggravation des pressions financières et menacé la stabilité macroéconomique». D’après lui, «le grand défi de cette année est de faire face aux attentes des citoyens», recommandant, à ce sujet, de «prendre des mesures pour assurer la stabilité économique» et «de commencer à jeter les bases d'une transformation économique qui offriraient davantage de possibilités d'emplois et d'atteindre un niveau acceptable de croissance». M. Ahmed a d’ailleurs tenu à mettre en exergue la lenteur constatée dans la mise en œuvre des réformes politiques dans ces pays, ce qui complique encore plus toute relance de la machine économique. Les cas de l’Egypte, de la Libye et de la Tunisie sont éloquents à ce propos. «Les changements politiques ont commencé à devenir plus durables et, dans certains cas, controversés, tandis qu’on assiste à la hausse du chômage et l'augmentation des troubles sociaux», explique-t-il, à ce sujet. Le responsable du FMI note par ailleurs que «la crise politique a mis à mal les investissements privés dans ces pays qui en ont désespérément besoin». Selon lui, après deux années d'augmentation des dépenses sur les salaires, des prix alimentaires et du carburant, l’impact devrait se faire sentir sur le déficit budgétaire qui pourrait, dans certains cas, atteindre jusqu'à 8% en moyenne dans l'année. Pour l’Egypte, l’institution financière internationale prévoit des perspectives pour le moins sombres en matière de déficit public qui se situerait à 12% du produit intérieur brut (PIB) pour l'année en cours. Le Maroc, la Tunisie et la Jordanie, notamment, ne sont pas en reste, eux qui sont des importateurs de pétrole, contrairement aux autres pays de la région. D’après le FMI, tous les importateurs de pétrole font face à une double problématique : d’un côté, la hausse du coût de l'importation de l'énergie et des prix alimentaires et l'impact du ralentissement économique mondial, et, d’un autre, le mécontentement populaire croissant depuis le début de la vague de soulèvements arabes il y a deux ans.
Amine Sadek
 

Comment (6)

    Nenuphar
    28 mai 2013 - 16 h 43 min

    La pression va être terrible
    La pression va être terrible sur l’Algérie.

    A l’ouest pratiquement par la force, le Maroc veut l’ouverture des frontières pour arroser le pays avec ses tares millénaires, à l’est, plus soft mais du même acabit, la Tunisie exsangue, voudra des aides économiques gracieuses.

    Les deux voisins auxquels il faut ajouter le Mali, seront des rapaces qui voudront dépecer l’Algérie de ses richesses aidés s’il le faut par leur ancien colon.

    Ali 15
    28 mai 2013 - 11 h 15 min

    La Tunisie, le Maroc et
    La Tunisie, le Maroc et l’Egypte ont des problème chroniques depuis 4 décennies ! dette et pas de pétrole, malgré les trouble la LIBYE va réussir et bientôt Tripoli sera la Doubaï de la méditerranéenne, car pas de dette et un revenu quotidien de 100 MILLIONS de $ pour 7 millions de Libyens !!

    Souhaitons du sucées à nos voisin Libyens !

    Anonyme
    27 mai 2013 - 20 h 50 min

    j’espère que mon pays ,
    j’espère que mon pays , l’ALGERIE, aidera la TUNISIE (selon nos possibilités)oubass

    Horizon
    27 mai 2013 - 18 h 37 min

    La bénédiction d’Allah n’a
    La bénédiction d’Allah n’a pas lieu sur un roi et ses laquais qui s’adonnent a cœur joie dans l’illicite a grande échelle .
    Qui vendent la d’échéance a travers la résine de cannabis .
    Qui en résulte de ce mal qu’est cette substance nuisible et dévastatrice que l’on nomme le cannabis .
    Cette drogue provoque la transformation des humains en des générations de zombies sans objectifs , projets ou perspectives d’avenir .
    Souvent nuisible a leur proche et a la société en générale quand ceux ci sont en états de manques et dans l’incapacité de satisfaire a leur dépendance.
    Par manque d’autonomie financière….
    Qui spolies aussi la terre d’un peuple saharaoui .
    Qui incite la débauche de son peuple dans la prostitution aggravées .
    Pour devenir le pays de l’eldorado du plaisir et de la débauche a outrance au service des occidentaux qui assouvissent leur désir les plus scabreuses.
    Qui ont de tout temps eux une haine viscérale gratuite contre nous leur voisin proche .
    Et la liste est longue et pathétique.
    Comment voulez vous que ALLAH Soubhanou Ouoi Tahala apporte sa bénédiction et donc sa pleine récompense et abondance en satisfaisant toutes ces âmes qui le sollicitent et de surcroit se comportent a l’inverse de ce qu’il d’eux.
    Le peuple trinque par la faute d’un roitelet effacer.

    Karl Lawson
    27 mai 2013 - 16 h 53 min

    Oui c’est cela mais il faut
    Oui c’est cela mais il faut le redistribuer en valeur sûre non dégradable pour contribuer au développement.

    issam
    27 mai 2013 - 16 h 08 min

    Ce bon à rien n’a rien
    Ce bon à rien n’a rien compris au probléme de l’aprés dictature.Quand on lit ce genre de discours on a envie de sortir la machine à baffe.

    Ce n’est pas un probléme de perspective politique mais de moyen financier,au lieu de demander au FMI un prêt qui ne fera qu’engendrer des dettes,il faut rapatrier l’argent des dictateur qu’ils ont planqués en suisse et le redonner au gvt pour le redistribuer au peuple.

    http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=MqC95VMmdyM

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