Hausse vertigineuse des infractions au code de la route

Selon un bilan de la Sûreté nationale, le non-respect des feux de signalisation a plus que doublé durant les quatre premiers mois de 2013. Il est, en effet, passé de 1 793 cas d’infraction durant les quatre premiers mois de 2012 à 3 935 durant la même période de l’année en cours. Cela représente une augmentation de 2 142 contraventions. Le non-respect des feux de signalisation constitue, dans le nouveau code de la route, une infraction de 4e degré, car cela entraîne des atteintes corporelles qui peuvent aller jusqu’au handicap. Aussi, cette infraction est à l’origine souvent d’accidents graves, mortels dans bien des cas. «L’auteur de l’infraction roule souvent à grande vitesse et accélère souvent pour traverser l’intersection au plus vite possible pour éviter un arrêt forcé. Et il fauche ainsi des piétons ou entre en collision avec un autre véhicule», explique le commissaire principal Djilali Boudalia, responsable de la cellule de communication à la DGSN. Selon lui, des équipes ont été chargées d’effectuer des améliorations techniques et des réglages des systèmes de signalisation de sorte à réduire le risque de collision en avertissant les automobilistes à travers de fortes alertes. Ces efforts techniques s’ajouteront au travail habituel de la police visant à sanctionner les réfractaires. Nos routes, faut-il le rappeler, font près de 4 000 morts par an. L’erreur humaine et le non-respect du code de la route restent à l’origine de plus de 80% des accidents. Le tout répressif ayant prouvé ses limites, les services de sécurité semblent réorienter leurs efforts vers la sensibilisation.
Sonia B.
 

Comment (9)

    Inspektor Tahar
    28 mai 2013 - 12 h 24 min

    Hausse vertigineuse des
    Hausse vertigineuse des infractions au code de la route…La prison pour ces chauffards….ça existe la prison dans beaucoup de pays…Tant que les lois seront momolles…ça va continuer…et s aggraver

    touri
    28 mai 2013 - 12 h 14 min

    Il faut recourir à des
    Il faut recourir à des séances de psychothérapies pour certains conducteurs collectionnant des fautes graves. Les cameras doivent être multipliés par cent dans les coins les plus sujets aux accidents de la circulation.
    L´Algérien, qu´il soit chômeur,conducteur, plombier ou maçon, renferme un potentiel de violence inimaginable, surtout pour la génération née durant les années noires.
    Enfin un permis spécial doit être exigé pour les conducteurs de bus et autres moyens de transport privés. Des formations, des stages de recyclages et un certain niveau d´instruction et de responsabilité devraient être exigés pour ceux qui choisissent le métier de conducteur. Personnellement ne monte pas dans un mini-bus conduit par un jeune de 22 ans pour des raisons faciles à comprendre…

    Anonyme
    28 mai 2013 - 7 h 46 min

    Je crois que le tout
    Je crois que le tout répressif à lui seul ne peut donner des résultats positifs sans lui associer une de sensibilisation à mener par l’ensemble des intervenants dans le secteur de la circulation routière à commencer par l’agent qui doit être en premier leu l’éducateur et ne recourt à l’application de la loi qu’en dernier lieu.
    En effet, tout le monde sait que le retrait de permis ne s’applique qu’à au maximum un dixième des contrevants au code la route du fait de la sévérité de la punition où le fauteur peut se retrouver sans permis de conduire durant six longs mois, alors il use de tous les moyens possibles et imaginables pour échapper à la verdict et ce, en faisant corrompre l’agent où un circuit de corrompteurs bien huilés existe dans chaque wilaya à défaut de faire intervenir les connaissances.

    Anonyme
    27 mai 2013 - 22 h 31 min

    malheureusement il faut tout
    malheureusement il faut tout d’abord s’attaquer a l’enseignement dans les autos écoles,ensuite interdire les voitures puissantes pour les jeunes de moins de 5ans de permis,et enfin quant un gendarme et un policier retire le permis et bien qu’il soit retiré pour de vrai(pas d’intervention,ni chtipa pour le récupérer)vous verrez que l’on divisera par 3 les accidents,l’argent ne doit pas étre roi,mais la sécurité par des agents honnete et non corrompu pourront sauvez notre jeunesse
    bonne chance car sur la route c’est pile ou face

    Anonyme
    27 mai 2013 - 21 h 48 min

    malheureusement il faut tout
    malheureusement il faut tout d’abord s’attaquer a l’enseignement dans les autos écoles,ensuite interdire les voitures puissantes pour les jeunes de moins de 5ans de permis,et enfin quant un gendarme et un policier retire le permis et bien qu’il soit retiré pour de vrai(pas d’intervention,ni chtipa pour le récupérer)vous verrez que l’on divisera par 3 les accidents,l’argent ne doit pas étre roi,mais la sécurité par des agents honnete et non corrompu pourront sauvez notre jeunesse
    bonne chance car sur la route c’est pile ou face

    Faralisme
    27 mai 2013 - 19 h 47 min

    Merci Algérie patriotique
    Merci Algérie patriotique finalement vous êtes probablement l’un des seules sites qui tolère pratiquement tous mes commentaires je vous assure que les autres sites et même journaux que je ne citerai pas le nom et se réclamant démocrate et libre pratique la censure pour moins que ça . Merci de continuer sur cette voie et bon vent

    Anonyme
    27 mai 2013 - 19 h 10 min

    Le facteur humain est à
    Le facteur humain est à l’origine de la majorité des accidents de la route en Algérie. New Press

    ELIMINER CE FACTEUR EST TOUT VA RENTRER DANS L’ORDRE.

    Faralisme
    27 mai 2013 - 17 h 17 min

    Y’a bougalbe nous sommes le
    Y’a bougalbe nous sommes le seul pays au monde où un flic tourne la tête devant une bagarre , tourne la tête devant une agression , tourne la tête devant un véhicule slalomons sur la route et j’en passe les situations ou les flics faignent semblant de ne rien voir ou zid win cheftouha polici mitra ou 60 kabousse kbir alihe yehmi nefssou wella chaab???

    Karl Lawson
    27 mai 2013 - 14 h 46 min

    Il faut plus de

    Il faut plus de sensibilisation et de campagnes de la part des ministères concernés. Si vraiment ils sont capables de déductions, d’analyses et de prévisions intelligentes pour palier à ce fléau. Bien sûr je parle de responsables qui ont eu de vrais diplômes, mêmes si ils sont illégitimes à la fonction qu’ils occupent…

    Et par la même occasion être plus sévère avec les automobilistes d’Alger, Tiaret, Béjaia et Sétif qui conduisent comme des malades!

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