Après avoir placé les islamistes en Tunisie, en Libye et en Egypte, le Qatar mise sur Abdelhamid Brahimi en Algérie

Deux informations se sont succédé ces dernières quarante-huit heures, remettant au goût du jour l’ancien chef du gouvernement sous Chadli, Abdelhamid Brahimi. La première fait état du retour imminent en Algérie de celui que la rue algérienne appelle ironiquement «Abdelhamid la science» et la seconde est relative à une ancienne interview de l’opposant exilé, rediffusée pour la circonstance par la chaîne qatarie Al Jazeera. La maladie du président Bouteflika et les échos contradictoires qui s’échappent de temps à autre de l’hôpital militaire parisien du Val-de-Grâce agitent plusieurs anciens responsables politiques écartés ou ayant choisi délibérément de divorcer momentanément d’avec le système. Outre Ahmed Benbitour et Ali Benflis, dont on dit que des comités de soutien à la présidentielle de 2014 se sont déjà mis en branle depuis plusieurs semaines, c’est au tour de Abdelhamid Brahimi de sortir de sa tanière, après plusieurs années d’hibernation sous le ciel londonien, où les mouvements salafistes et le lobby sioniste cohabitent en bonne intelligence, par l’entremise du bienveillant MI5, le service des renseignements militaires britannique. Abdelhamid Brahimi est un habitué des plateaux d’Al Jazeera, qui a planté le décor en se faisant le relais de cet enfant du système qui s’est découvert un penchant islamiste sur le tard, non pas par conviction mais par vengeance contre ceux qui l’ont chassé du pouvoir après qu’il eut disloqué le tissu industriel national et dilapidé 14 milliards de dollars.
Qui est Abdelhamid Brahimi ?
Durant la guerre de Libération, racontent des moudjahidine de la base de l’Est, Abdelhamid Brahimi «passait du bon temps dans les vergers, derrière les frontières tunisiennes». «Parti trois ans à Alep, en Syrie, pour suivre une formation militaire, ce dernier accompagnait les nouveaux éléments de l’ALN recrutés parmi les réfugiés jusqu’à la frontière mais jamais il n’a demandé à traverser [avec nous] la ligne électrifiée, préférant retourner dans son paisible jardin, jusqu’à nouvel ordre», témoignent ces anciens soldats que Brahimi était censé rejoindre pour participer au combat. L’ancien protégé de Ali Mendjeli s’est vu confier, au cessez-le-feu, le commandement d’une des unités qui devaient se diriger vers la capitale. «Mais, rapportent les moudjahidine, il préféra s’enfuir, abandonnant ses hommes dès qu’il eut écho de la crise entre le GPRA et l’état-major général.» Au lendemain de l’indépendance, Brahimi sollicita auprès de Ali Mendjeli, alors vice-président de l’Assemblée constituante, un poste de responsabilité. Ce dernier le fera nommer wali à Annaba. Par la suite, il sollicita deux bourses d’études aux Etats-Unis, pour lui et sa femme. Après un séjour de sept ans dans ce pays lointain, il retourne en Algérie, mais son diplôme ne sera pas validé par le ministère de l’Enseignement supérieur qui lui exigea le baccalauréat pour lui accorder l’équivalence. Blasé, il se tourne vers le secrétaire général du ministère de la Défense nationale auprès de qui il déposa une «demande d’emploi» et obtint le poste de conseiller économique. Une fonction fictive, affirment d’anciens officiers supérieurs de l’ANP. Sa nomination à la tête du ministère du Plan puis du gouvernement, sous Chadli, sonnera le glas de l’économie nationale et préludera les catastrophes qui s’ensuivirent. Dans le cadre du fameux plan anti-pénurie, Brahimi a gaspillé toutes les économies du pays, obligeant son successeur, Mouloud Hamrouche, à hypothéquer l’or pour pouvoir importer les produits de première nécessité. «Il parle de 26 milliards détournés alors que c’est plutôt lui qui a vidé les caisses de l’Etat, jeté l’argent du peuple par les fenêtres et conduit le pays vers l’impasse dont nous continuons malheureusement à subir les conséquences dramatiques, jusqu’à nos jours», a estimé un ancien responsable politique, aujourd’hui à la retraite, qui reproche au candidat potentiel ou soutien d’un éventuel candidat proche de l’ex-FIS à la prochaine présidentielle, de «passer son temps à dénigrer son pays à partir de Londres, Rabat et Doha».
M. Aït Amara


 

Comment (49)

    NASSER
    12 juin 2013 - 11 h 20 min

    JE VOIS les mêmes têtes qui
    JE VOIS les mêmes têtes qui dirigent maintenant ou qui veulent revenir que celles que je voyais lorsque j’étais étudiant à l’Université alors que je suis en retraite actuellement!!!

    Horizon
    6 juin 2013 - 21 h 20 min

    Ce Monsieur Abdelhamid
    Ce Monsieur Abdelhamid Brahimi a gouverner a son époque l’Algérie.
    Allah seul sait quelle était les moyen don il disposait et les hommes qui l’entourait et lui donnaient les directives.
    l’Algérie était en train de se construire et elle apprenait de ses erreurs .
    Pour ce qui me concerne , je ne l’accuse de rien , ni en mal ,ni en bien car je ne suis pas dans les secret de polichinelle ou de l’invisible.
    Je ne miniscierais pas dans les affaires d’Allah , d’autant plus que ce Monsieur est âgée et qu’il me fait plutôt pitié que envie de vengeance.
    Que celui qui n’a jamais fauté lève le doigt……
    Il ni a pas plus grand miséricordieux , et clément que Allah.

    Rachid
    6 juin 2013 - 12 h 23 min

    C’est à cause de ce Brahimi
    C’est à cause de ce Brahimi alors chef ud gouvernement en Algérie vers la fin des années 80, que le pauvre peuple se levait à 4 h du matin, oui je dis bien à 4h du matin,pour faire la queue et au souk El fellah acheter, un morceau de savon, un bidon d’huile, du beurre etc… ce connard était chef du gouvernement, le peule s’est révolté en 1988 contre lui parce qu’il n’a pas pu gérer le pays comme il faut, c’est un bras cassé, aujourd’hui il veut se faire un virginité, on sera tous là pour l’empêcher de revenir au pays où il compte marcher sur les martyrs que son FIS ait liquidé durant les années 90, on répétera le même scénario qu’on a fait avec le criminel Anouar Haddam, lorsqu’il voulu revenir au pays, les parents de 135 victime qu’il a tué par la bombe du boulevard amiroucue, ont juré d’aller à l’aéroport d’Alger, pour le pourchasser et lui cracher sur le visage. Brahimi, ce coco peureux, félon, n’a pas de place dans le pays des martyrs. Alors que d’autres pays font élire des jeunes présidents, voila que Brahim dépassant les 70 ans veut revenir, on va lancer une grand compagne par facebook, pour lui dire de rester là où il est et de continue à distiller son venin sur l’Algérie.

    AnonymeKELAM
    6 juin 2013 - 12 h 00 min

    salam a tous ,que les rayons
    salam a tous ,que les rayons de l’avenir soient sur nous pour mieux regarder l’ALGERIE quand aime :car qui aime l’ALGERIE est ALGERIEN, celui qui est né de la cuisse de jupiter c’est son affaire.
    le racisme primaire , secondaire ou tertiaire :ne fera pas évolué ce pays qu’on aime tous :sortir de ce labyrinthe que le colonialisme nous a mit pour resté pauvre d’esprit/ combien de juif d’espagnol de russe d’hollandé sont devenue président de la france: pas de complexe ;;:nous on regarde en 2013 qu’il est né a OUJDA: savez vous que oujda a été créer par des ALGERIENS :pas par chauvinisme ,par fiérté, car l’avenir est le grand maghreb: entre temps les corrompue et les voleurs de millard de dollards continue et l’ALGERIE s’appauvri chaque jour encore plus a cause de vos connerie de mesquinerie:

    bilal
    5 juin 2013 - 15 h 51 min

    Ait Messaoud@
    Je suis

    Ait Messaoud@

    Je suis d’accord avec vous et c’est un constat de cette maladie algérienne de dénigrer voir nier l’algerianité des patriotes. Pour certain si tu n’es pas un Berbère de souche véritable, tu n’es pas algérien, pour d’autre si tu es né à l’Étranger également. Mais bon, cela se soigne. Ils ont gagné à diviser le pays, ils font le boulot de la France.
    Il suffit de se promener dans la rue de Paris parfois et entendre certain parler du drapeau algérien et la lune qui fait partie de l’emblème national qu’ils dénomment « la lune des chameaux » qui veut tout dire Lamentable

    Algérien
    5 juin 2013 - 14 h 20 min

    Personne même les partisans
    Personne même les partisans de Boutelika et de son clan ne réussiront à nous tromper sur les origines de Bouteflika et celle des membres de son clan.

    http://www.agoravox.fr/actualites/international/article/la-double-trahison-des-marocains-42736

    K. Ait Messaoud
    4 juin 2013 - 21 h 31 min

    Je suis de Nedroma et je
    Je suis de Nedroma et je confirme: la famille Bouteflika est algérienne elle est connue, l’origine de son nom d’etat civil el fliqa = al matrag, refléte la profession de son aïeul garde frontière, car il a des origines a moitie turques (kouloughli).
    Sa famille n’a rien de marocain, pas du tout même.

    Arrêtez vos fantasmes. Pendant la colonisation et la guerre, toutes les familles algériennes nationalistes qui vivaient pas loin de la frontière est ou ouest ont eu des membres de la famille établis de l’autre coté.

    Oujda est une ville ou les algériens possédaient tout avant l’indépendance, les marocains rien du tout. C’était une base arrière importante pour l’ALN, comme Tunis ou Sekhiet Sidi Youssef, etc..

    C’est normal que certains soient pour ou contre Bouteflika.
    C’est votre droit.

    Mais il faut arrêter ces conneries d’accusations de ne pas être algériens.

    Si vous avez des reproches a lui faire argumentez, ce n’est pas les raisons qui manquent (gabegie, corruption, guerre a nos frontières, hospitalisation dans un HÔPITAL MILITAIRE FRANÇAIS YA RAB). Il y a des choses positives aussi depuis 1999.

    Mais on peut parler de son bilan y compris en le critiquant sans avoir a raconter des bobards sur ses origines.

    Basta.

    chemlal
    4 juin 2013 - 19 h 27 min

    Brahimi la grande gueule,
    Brahimi la grande gueule, doit d’abord avoir le courage de nous donner les noms de ceux qu’il accuse d’avoir détourné 25 milliards de dollars et pourquoi il a pris la poudre d’escampette, pour aller se réfugier en Angleterre et non pas dans un pays arabe et avec quel argent il se l’a coulé douce pendant trois décennies. S’il revient il risque la prison pour vol ou pour diffamation.

    RAMO
    4 juin 2013 - 17 h 55 min

    pour saadielbachir
    Qatar c

    pour saadielbachir
    Qatar c est pas Dubaï.
    POUR LA SUITE BEAUCOUP DE BRUIT POUR RIEN.

    saadielbachir
    4 juin 2013 - 13 h 55 min

    pourtant Dubaï est parmi les
    pourtant Dubaï est parmi les villes les plus modernes de la planète ,il n’ y a ni l’arabisme ni l’islamisme.la langue anglaise seuls leurs chameaux ne la pratiquent pas au quotidien,la modernité dans les relations sociales ,professionnelles m^me humaines et vestimentaire est de rigueur donc la médiocrité et la régression islamique et arabique et l’état de non intelligence ,ne sont bons que bonne que pour les sociétés d’Afrique du nord

    Algérien
    4 juin 2013 - 13 h 03 min

    À ceux qui doutent des
    À ceux qui doutent des origines de Bouteflika, voici un infos bien crédible. Bouteflika et son clan ne sont pas algériens mais des voleurs de l’identité algérienne pour prendre le pouvoir en Algérie.

    http://www.agoravox.fr/actualites/international/article/la-double-trahison-des-marocains-42736

    Algérien
    4 juin 2013 - 12 h 28 min

    Horizon tes infos sont pas
    Horizon tes infos sont pas crédibles, elles proviennent d’un journal Slate Afrique anti algérien et pro marocain. Sache que personne en Algérie, du moins les personnes bien informées, ne croit que Boutef a des origines algériennes, c’est impossible, aucun algérien digne de ce nom n’aurait mené le pays dans l’état de délabrement dans lequel il est depuis 1999, aucun algérien patriote digne de ce nom ne se vend à la France comme s’est vendu Bouteflika et son clan, ils ont aussi vendu l’Algérie et empêcher son développement. Il faut ne pas essayer de travestir la vérité pour donner une légitimité algérienne à dictateur qui a détruit et trahi le pays. Il faut t’instruire sur l’histoire avant l’indépendance de l’Algérie, tu apprendras que Degaule a placé le marocain Benbella à la tête du pays en Algérie à son indépendance pour saboter le pays. Bouteflika n’est pas de Tlemcen, ni les membres de son clan, ce sont des marocains qui détruisent le pays depuis 1962, ce sont des imposteurs.

    beldi36
    4 juin 2013 - 12 h 22 min

    Brahimi est le Talleyrand, le
    Brahimi est le Talleyrand, le diable boiteux de CHADLI. C’est lui qui lui a soufflé toutes les mauvaises décisions comme le démantelement des grandes sociétés nationales. Maintenant qu’il soit le jocker des bédoins pécheurs de perles n’étonne personne. IL NE RESTERA QUE CE QU’IL EST: UN VALET.

    ammel
    4 juin 2013 - 11 h 46 min

    ton ben bella le voleur et
    ton ben bella le voleur et protege de la France !!!!!ton boutef n est pas ne a nedroma mais bien a oujda BOUDIAF ??IL EST OU L ARGENT ET L OR RECOLTE PAR LE PEUPLE ALGERIEN ???????? pure produit du makzhen grace a boumedienne sinon ce nain ne gourvernera jamais l algerie tous ces traitres de l ouest marocos de surcroit !!!!les vrais hommes sont mort les mains de ces traitres a la nation algerien :ABANE RAMDAMNE AMIROUCHE CHAABANI ET TANT D AUTRES ….ET CE ENERGUMENE POINTE SA TETE DE SERPENT QU IL VIENT ON VA FAIRE SA FETE A L ENVERS !!!!

    Amar Bouzouar
    4 juin 2013 - 11 h 43 min

    Cet homme est la source de
    Cet homme est la source de l.effondrement de l’économie algérienne. C’est ce  »sauveur de l’algerie » qui est derrière la destruction de Sonatrach, bien avant le Chkib Khalil

    Amar Bouzouar
    4 juin 2013 - 11 h 41 min

    Cet homme est la source de
    Cet homme est la source de l.effondrement de l’économie algérienne. C’est ce  »sauveur de l’algerie » qui est derrière la destruction de Sonatrach, bien avant le Chkib Khalil

    Anonyme mehdi assem
    4 juin 2013 - 11 h 34 min

    Pour éviter ces punitions
    Pour éviter ces punitions d’ALLAH ces inondations en Europe et ces tornades en Usa et les forts séismes en Algérie au pouvoir algérien et les généraux d’appliquer la charia islamique maintenant toufane Nouh machikoussraa aux marionnettes de satan Qaida aqmi de poser leurs armes

    syriano
    4 juin 2013 - 0 h 12 min

    @Horizon
    Effectivement

    @Horizon
    Effectivement akhi,de plus le père de Bouteflika est née a Nedroma dans la wilaya de Tlemcen.Tous les tlemceniens et particulierement ceux qui habitent a Nedroma connaissent bien la généalogie de Bouteflika 100% algérienne.
    Etant moi meme de Tlemcen,ma famille est un exemple vivant
    Effectivement j’ai eu mon grand pere,alah y rahmou, qui a vécu a Nedroma et bien qu’il n’a pas connu les membres de la famille Bouteflika,l’origine,la généalogie de sa famille est connu par ceux qui vivent a Nedroma.
    Il y a des musiques connu par les vieux a Tlemcen en général sur Ben Bella et quelque un sur Bouteflika.
    La soeur de ma grand mere,qui etait la voisine de Ben Bella,avait tres souvent l’habitude de chanter des chansons en l’honneur de ce dernier.Des musiques sur quand il a été incarcéré par les colons et qu’il a réussit a s’échapper.
    Alah y rahma elle(Aouicha) est morte a 91ans il ya 2ans.
    Je n’aime pas me revendiquer de Tlemcen,je le suis simplement,car je déteste tout régionalisme qui n’a pour but que de diviser.Nous sommes tous algériens
    De plus contrairement a certain,les tlemceniens n’ont pas de complexe d’infériorité,ils connaissent leurs valeurs,leurs histoires et leurs traditions.
    Et ils se revendiquent avant tout ALGERIEN musulman.Notre patriotisme a notre patrie l’Algerie est historique.
    Nos chouhada puisant leurs ressources dans l’islam et la terre sacrée algérienne donné par Dieu(swt) ne nous ferons jamais oublier leur combats historiques et mémorial qui inspire dignité et honneur pour les générations futurs
    Qu’Allah(swt)protege notre mere patrie.

    amyne
    3 juin 2013 - 21 h 45 min

    Du temps ou mr la science
    Du temps ou mr la science était au ministère du plan ou …. au plans ;il exigait un bouquet de fleurs CHAQUE JOUR A MIDI POUR ACCOMPAGNER SON DEJEUNET OU POUR CASSER SA CROUTE…DANS … son bureau

    S IL OSES ENCORE REVENIR…..

    Krimou
    3 juin 2013 - 20 h 23 min

    El Jazeera, chaine des
    El Jazeera, chaine des fascistes wahabo-salafistes, ne donnent la parole qu’aux algériens arabistes, intégristes et obscurantistes, je n’ai jamais vu un algérien non islamiste intervenir sur El Jazeera, genre Louisa Hanoune ou Aït Ahmed……allez savoir pourquoi!!!!!

    Horizon
    3 juin 2013 - 19 h 41 min

    SlateAfrique
    mis à jour le

    SlateAfrique
    mis à jour le 11/04/2012 à 19:12
    LE MYSTERE DES ORIGINES DE BOUTIFLIKA

    Le lieu de naissance du Président algérien est un curieux tabou. Les raisons? Abdelaziz Bouteflika est né à Oujda, au Maroc, ville d’un pays à la fois frère et ennemi.

    Mise à jour du 11 avril 2012: Le premier président algérien Ahmed Benbella est décédé aujourd’hui à Alger des suites d’une longue maladie, rapporte Dernières Nouvelles d’Algérie de sources proches de sa famille. Ahmed Benbella, 96 ans, a été président de la république algérienne de 1962 à 1965 avant d’être renversé par un coup d’Etat militaire. Des rumeurs avaient fait état de son décès en février dernier avant d’être démenties par sa famille.

    *****

    Oujda est une ville marocaine, frontalière de l’Algérie, à quelques 15 km de Maghnia, une ville algérienne qui lui fait face tout en lui tournant le dos. Cette cité est connue pour ses hôtels vidés après la fermeture des frontières en 1994, ses comptoirs pour les contrebandiers et par son histoire très algérienne.

    Oujda est en effet l’une des rares villes étrangères qui a donné son nom à une équipe qui s’est emparé du pouvoir en Algérie en 1962 et qui l’a repris en 1999. On y retrouve donc des psychotropes algériens, de l’essence par milliers de litres, les fameux Hallaba (passeurs de carburant algériens), des proches d’algériens, des restes de l’histoire de la guerre de Libération algérienne et même la maison où a grandi le Président algérien, Abdelaziz Bouteflika.

    Pour l’étranger humble et curieux qui veut comprendre, voici un rappel de l’histoire locale. Durant la période de la guerre d’Indépendance est née l’Armée de libération nationale. Mal équipée, cette organisation va au fur et à mesure se moderniser. Avec le temps, et pour mieux préserver ses forces et son avenir politique, elle se divise en deux: un front interne qui sera disséminé par la France de 1954 à 1959 et deux fronts externes, des armées des frontières, en Tunisie à l’est et au Maroc à l’ouest.

    Dans ce dernier pays, la capitale de l’armée algérienne de l’époque était Oujda. C’est ce qui donnera le nom de «clan de Oujda» à l’une des familles guerrières de l’indépendance. Celle du Général Boussouf, père des «renseignements» algériens et des polices politiques, qui naîtront plus tard sur son héritage. Celle de Benbella le premier Président algérien et celle de Houari Boumediene, l’auteur du premier coup d’Etat algérien.

    A Oujda naissent, grandissent, se nourrissent et s’entraînent donc, des officiers algériens qui seront par la suite célèbres, illustres et puissants. Pour faire simple, à l’indépendance, en 62, la France s’en va et se pose la question de savoir qui va prendre le pouvoir: les rescapés du front interne malmenés et désarmés ou les puissants colonels des armées des frontières, mieux équipés, plus organisés et plus puissants? Une guerre fratricide en décidera.

    C’est la fameuse crise de l’été 1962 qui oppose un gouvernement provisoire et un Etat-major armé. Le 4 septembre 62, Ahmed Benbella (natif de Maghnia, juste en face de Oujda), en doublure de Houari Boumediene, entre finalement en conquérant à Alger. C’est le fameux clan de Oujda qui sort vainqueur avec une singularité : Boumediene est un Chaoui (NDLR: un groupe ethnique berbère) de l’est, mais sa famille idéologique est de l’ouest, de Oujda.

    Le clan cette ville marocaine est donc puissant, fort et souverain à l’indépendance et même cinquante ans après celle-ci. En face, selon les algéro-sceptiques, il existe un clan kabyle, composé par le Patron des patrons du renseignement et par Ahmed Ouyahia ancien Premier ministre, ainsi qu’un clan chaouï supposé être affaiblit par la «démission» de Liamine Zeroual, Président-général de l’Algérie durant les années 90. Selon le mythe, la présidence est plus ou moins cyclique et tournante entre ces familles. Depuis 1999, c’est en tout cas Bouteflika qui est à la tête du pays.
    Le Clan de Oujda II

    Il existe un clan numéro 2 de Oujda. C’est ce que pensent, disent et affirment des, ou les Algériens amateurs de l’explication tribale. Bouteflika est en effet né à Oujda, c’est un enfant spirituel de Boumediene et l’un des officiers qui a attendu la libération pour prendre le pouvoir en 1962.

    Le clan de Oujda II n’est cependant pas composé aujourd’hui d’officiers supérieurs putschistes, mais de ministres, de très hauts cadres et de conseillers ou préfets. Jusqu’à une récente date, la moitié du gouvernement et les deux tiers des corps des préfets étaient prétendument né à M’sirda, un hameau de légende dans la région de Tlemcen, tout près de la frontière marocaine. «The Kingdom of Tlemcen», disent les acerbes.

    L’ex-puissant ministre de l’Intérieur, Nourredine Zerhouni est né à Tunis, mais il passé sa jeunesse à Meknès et Fès au Maroc, tout en étant aussi originaire de Tlemcen. L’actuel ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci, a vu le jour à Tlemcen, tandis que l’ancien ministre algérien du pétrole, Chakib Khellil est né à Oujda et est lui-aussi originaire de Tlemcen. De quoi accréditer la thèse de l’existence d’un Olympe algérien.

    Le clan de Oujda compte aussi dans ses rangs des membres du pouvoir algérien ayant des liens avec la région: le Directeur général de la police, le ministre de la Justice, celui du Travail ou encore ceux de la Santé, de l’Investissement ou de l’Intérieur.
    Régionalisme bis?

    Du coup, si l’Algérie compte 48 préfectures, dites wilayas, on y parle encore, parfois avec sérieux ou parfois pour s’amuser, de la réalité de seulement six wilayas. Celles dites historiques de l’époque de la guerre d’indépendance. A savoir, est, ouest, sud, algérois etc…

    Cette géographie, symbolique désormais, pèse encore dans les alliances, les parentés, les manuels d’histoire, les reconnaissances, les nominations, la politique et les choix pour le Sénat et l’Assemblée nationale. Le tabou pèse aussi sur les choix d’investissements et ceux des hommes d’affaires. Cela n’a pas donné une bonne régionalisation en gouvernance, mais un bon régionalisme en politique.

    Il existe cependant une singularité. Le régionalisme d’un clan au pouvoir ne rapporte généralement rien à la région d’origine. C’est un régionalisme à sens unique, expliquera un sociologue à l’auteur. La région sert de tremplin, mais dès que le bonhomme est à Alger, il refusera plus que les autres de recevoir les gens de sa région, pour bien marquer son indépendance et son esprit anti-régionaliste. Les pourvoyeurs de fonds de la première campagne électorale de Bouteflika en 1999, à l’ouest, en savent quelque chose.
    Mais où est né Bouteflika?

    Cette question est sans réponse sur le site officiel de la Présidence. On y lit: «Né le 2 mars 1937, Abdelaziz Bouteflika milite très tôt pour la cause nationale». Mais où? Au Maroc, selon les témoins. A Tlemcen, selon la version semi-officielle.

    Un câble émis le 19 août 2005 par l’ambassade américaine à Alger et révélé par l’ange Wikileaks, révèle que Bouteflika a clairement expliqué à une délégation des Etats-Unis qu’il est né à Oujda, au Maroc. Ce pays où son père a trouvé refuge et où certains s’en rappellent même aujourd’hui, selon des journaux, évoquant «un jeune garçon toujours élégant, poli et charmeur».

    Le tabou est devenu amusant et revient dans l’actualité lors des cycliques polémiques sur la marocanité des dirigeants algériens officiellement les plus anti-marocains. Il y a quelques mois, Ahmed Benbella, l’un des présidents algériens a révélé sa marocanité lors d’un long entretien avec l’envoyé spécial de l’hebdomadaire Jeune Afrique. «Même si je suis né en Algérie, même si j’y ai vécu, même si j’ai été le chef de la révolution algérienne, ma mère et mon père étaient tous deux marocains» , a-t-il dit.

    C’est «le pavé dans la mare identitaire», titre Chawki Amari l’un des chroniqueurs d’El Watan. Le sujet est en effet souvent de retour quand l’Algérie a mal, s’ennui, hésite à ouvrir les frontières avec le Maroc ou se cherche des Algériens plus Algériens que les Algériens. Passons donc.
    Pourquoi en reparler aujourd’hui?

    Parce que Bouteflika a mal, justement. Un Président qui souffre de la frontière. Le 23 janvier 2012, le tout frais ministre marocain des Affaires étrangères, Saâdeddine El Othmani, débarque à Alger pour un premier pas de bonne volonté après l’élection d’un gouvernement islamiste au royaume de Mohammed VI.

    Bouteflika est heureux et, en infraction par rapport aux usages protocolaires, il reçoit le ministre marocain pendant trois heures et l’invite même à déjeuner. De quoi ont discuté les deux hommes? Selon les confidences de Saâdeddine El Othmani aux journalistes marocains, Bouteflika lui a demandé des nouvelles de gens qu’il a connu là-bas et lui a apparu comme nostalgique. Oujda est une ville où il «n’est pas né» officiellement, mais qui lui manque terriblement, officieusement.
    Pourquoi cache-t-il qu’il est né à Oujda?

    Parce que. Les réponses sont du domaine de la psychologie, celle de l’individu ou des foules. Du domaine de la politique et de la pureté de la naissance «nationale», aussi. D’abord dans le cadre de l’ultranationalisme algérien, on est algérien par généalogie et la nationalité impose la condition du lieu de naissance et celle de la nationalité des géniteurs.

    Ensuite, il s’agit d’histoires personnelles au plus haut sommet de l’Etat: le Maroc est un frère ennemi assis, on ne peut pas à la fois fermer les frontières, lui faire (ou en subir) deux ou trois guerres de sables, lui tourner le dos pendant qu’il vous tourne le dos, l’accuser de monarchisme par des révolutionnaires vieillis et lui supposer une adversité constante tout en étant né au Maroc.

    Cela gène un peu la pureté du nationalisme de souche, alimente la bouche des adversaires politiques nés en Algérie, suppose une sorte de trahison passive à la naissance ou une tiédeur du nationalisme génétique. On ne sait pas. On ne sait plus. L’essentiel est donc dans la manie: cacher être né à Oujda, au Maroc. C’est un droit souverain et rare que celui de pouvoir changer de lieu de naissance, même 70 ans après les faits.

    Kamel Daoud

    Explications pour les mauvaises langues bien pendus………

    Horizon
    3 juin 2013 - 19 h 26 min

    Salem alaykoum
    Sourate: Al

    Salem alaykoum
    Sourate: Al baqara

    2.1. Alif – Lâm – Mîm.
    2.2. Voici le Livre qui n’est sujet à aucun doute. C’est un guide pour ceux qui craignent le Seigneur ,
    2.3. ceux qui croient à l’invisible, qui s’acquittent de la salât et qui effectuent des œuvres charitables sur les biens que Nous leur avons accordés ,
    2.4. ceux qui tiennent pour vrai ce qui a été révélé à toi et à tes prédécesseurs et qui croient fermement à la vie future.
    2.5. Ce sont ceux-là qui suivent la voie tracée par le Seigneur , ce sont ceux-là qui connaîtront le vrai bonheur.
    2.6. Quant aux infidèles, il leur est égal que tu les avertisses ou que tu ne les avertisses pas. Ils sont rebelles à toute croyance,
    2.7. et Dieu a scellé leur cœur et leur entendement. De même qu’un voile leur barre la vue, et ils sont voués à un terrible châtiment.
    2.8. D’aucuns parmi les hommes disent : «Nous croyons en Dieu et au Jour dernier», alors qu’ils ne sont pas croyants.
    2.9. Ils cherchent seulement à tromper Dieu et les véritables croyants, mais en réalité ils ne trompent qu’eux-mêmes, sans en avoir conscience.
    2.10. Ces gens-là ont le cœur rongé par un mal profond que Dieu laisse s’aggraver , de même qu’un châtiment douloureux leur sera infligé, pour prix de leur mensonge,
    2.11. car lorsqu’on leur dit : «Ne faites pas de mal sur la Terre !», ils répliquent : «Nous ne sommes que des réformateurs.»
    2.12. Qu’y faire? Ce sont des êtres malfaisants, mais ils n’en ont pas conscience.
    2.13. Et lorsqu’on les invite à croire en Dieu, à l’exemple des vrais croyants, ils s’écrient : «Quoi ! Vous voulez que nous croyions, comme croient ces insensés?» Hélas ! Ce sont eux les insensés, mais ils n’en ont pas conscience.
    2.14. Cependant, lorsqu’ils rencontrent des croyants, ils leur disent : «Nous sommes des vôtres» , mais, dès qu’ils se retrouvent avec leurs démons, ils se déclarent des leurs en disant : «Nous sommes avec vous. Nous ne faisions que plaisanter, rien de plus.»
    2.15. C’est Dieu qui les tournera en dérision le moment venu mais, en attendant, Il les laisse divaguer dans leur égarement.
    2.16. N’ont-ils pas troqué la Vérité contre l’erreur? Ne se sont-ils pas fourvoyés en faisant ce marché de dupes?

    salim Anonymous
    3 juin 2013 - 19 h 26 min

    Brahimi nous jeunes algeriens
    Brahimi nous jeunes algeriens allons te remplacer tes lunettes pas des lentilles de contact high resolution pour que tu puisses trouver facilement la fausse sceptique là ou tu finiras tes vieux jours

    ISSAM
    3 juin 2013 - 19 h 18 min

    Des islamistes en apparences
    Des islamistes en apparences ,pour cacher que ce sont des libéraux vendus aux multinational comme gannouchi le tunisien .

    Cha3bi
    3 juin 2013 - 18 h 28 min

    Attention a ceux qui se
    Attention a ceux qui se cachent deriere la religion. Ca s’est demontre que la plupart sont des hypocrites servant des agendas bien obscures.

    Merci pour l’article qui demontre bien que ce incompetent personnage n’est que sources d’ennuis pour le pays.
    Il faut juger les gens par leurs baggages (etudes), experiences, allegence a notre algerie, et… surtout resultas tout aux longs de leurs parours!!

    Cassandra
    3 juin 2013 - 15 h 05 min

    Brahimi dégage ! and get lost
    Brahimi dégage ! and get lost for good !

    samira
    3 juin 2013 - 14 h 27 min

    J’ai adoré cet article, 3tik
    J’ai adoré cet article, 3tik essaha Mr Ait Amara!
    Qu’il aille au diable ce Brahimi et puis il est vieux lui aussi… ou bien c’est juste Bouteflika qui ne doit pas être vieux, les autres maaliche??!!
    Merci pour l’article, ibered el qalb! echahh!!

    Crimo
    3 juin 2013 - 14 h 26 min

    L’Algérie n’a pas besoin des
    L’Algérie n’a pas besoin des anciens membres du régime pour la gouverner, d’autant plus qu’ils n’ont pas fait preuve de patriotisme, de compétence, de respect, de dignité à l’égard de l’Algérie et de son peuple qu’ils ont souillés, humiliés, qu’ils ont trahi. Au diable ces vieillards du régime comme ce type qui traine sa bosse sur les chaines Israélo Qataris comme El Djazira, il s’est exilé à Londres capitale de l’islamisme politique et du sionisme, comme le mentionne très bien cet article, une ville qui servaient de refuge à tous les terroristes algériens qui appelaient à la destruction du peuple algérien, des traitres de la pire espèce. Ces vieillards du régime incompétent, ils devraient avoir honte de se montrer et de faire parler d’eux, ils sont aussi traitres que les marocains du clan d’Oujda et à leur tête le voleur Buteflika qui a mis notre pays à cause de la corruption qui se chiffre par dizaines de milliards, un traitre qui pourtant était poursuivi par la cour des compte. Basta ces gens du régime qui ont détruit l’Algérie et l’ont souillée, ils ont fait de notre pays amazighe millénaires un pays arabe ils ont suivi la logique colonialiste qui consistait à la destruction systématique de notre véritable identité millénaires. L’Algérie a toujours été dirigée contre la volonté de son peuple par des traitres islamo baahthistes ignorants incultes qui se sont mis au service de la France.

    AL
    3 juin 2013 - 14 h 03 min

    Est-ce qu’il n’y a plus de
    Est-ce qu’il n’y a plus de vrais moudjahidine qui ne se  » cachaient pas derrière les buissons »..de surcroît en Tunisie
    ( l’ennemi que l’on ne combat peut être n’importe ou !)
    Les jeunes de ce pays qui ont moins de 80 ans,patriotes,compétents et intègres prendront-ils enfin le…balai !
    voila que les revenants veulent prendre la place des vautours !
    Pauvre pays !!

    B.H.
    3 juin 2013 - 13 h 27 min

    http://allainjules.com/2013/0
    http://allainjules.com/2013/02/12/algerie-entre-la-convoitise-les-visees-et-la-revanche-des-autres-a-lombre-des-printemps-arabes/
    Que de la propagande, subversion et mensonges contre cette Algérie qui devrait rester sous tutelle de prédateurs ou, au mieux, dirigée par des pantins. Qui peut mieux servir qu’un des siens félon? Combien d’entre eux, par frustration ou revanche, ont choisi l’exil pour fustiger leur pays ou se mettre au service de forces hostiles ; sous l’étiquette d’«opposant ». L’un d’eux, à l’étranger, a poussé la débilité jusqu’à dire «…heureusement, que le peuple algérien, grâce aux opposants, sait pertinemment, que les dirigeants actuels de ce régime dictatorial ne sont pas algériens!» Rien que ça !
    Ces serviteurs se croient les plus clairvoyants en s’échinant à nous mentir, depuis «l’extérieur», sur des choses que nous vivons ici. Ayant connu, pour la plupart, le pouvoir – qui les a évincés, souvent pour de bonnes raisons – ils s’autorisent à nous dicter, avec dédain, ce que nous devons retenir et faire. Comprenez : ‘‘révoltez-vous !’’ et ce, pendant qu’eux, avec leurs rejetons, font des affaires! La revanche transparait dans leurs écrits qui s’observent plus comme du dénigrement, louvoiement et propos méprisants que comme des analyses objectives. Tous restent égaux à eux-mêmes à claironner les thèses de leurs maîtres. Leur objectif reste cette Armée et ses cadres, qu’ils mettent au pinacle des maux, qui a fait échouer leurs espoirs de revanche pour ne pas avoir obtenu ou gardé la parcelle de pouvoir espérée. En fait, ils ne cherchent, au juste, qu’à remplacer ce pouvoir en se faisant aider par des États connus pour leur passé immoral et leur présent dévastateur ou des États riches bien loin des valeurs qu’ils prétendent défendre. La réalité, contrairement à leur matraquage, est que l’on se sent beaucoup mieux et en sécurité que nous l’avions été durant la «décennie noire» faite de feu et de sang où beaucoup, de nos «amis» étrangers, incitaient plutôt au désordre. On ne sent pas la répression qui nous pousserait à fuir ou à nous révolter. Faire croire que l’on vit sous un «régime dictatorial et répressif» est un mensonge. La liberté est réelle et les effets de la ‘‘crise mondiale’’ sont bien supportés.
    Le ‘cyclone’, souhaité pour l’Algérie, est déjà passé, il y a 24 ans
    L’Algérie à suffisamment de richesses. Les projets de développement et les réalisations battent leur plein. L’État investit dans les grands projets structurants. Le Plan quinquennal 2010/2014 consacre une enveloppe de l’ordre 286 milliards de $ d’investissements touchant tous les secteurs. 130 milliards de $ sont destinés au parachèvement des anciens projets (rail, routes, eau…) et 156 milliards de $ pour les nouveaux projets.Il reste encore des carences, le problème de chômage, cette maudite corruption qui n’est pas «érigée en dogme» comme on le prétend. Il reste aussi cette injustice dans l’accès à certains emplois, la persistance de la bureaucratie dans certains secteurs, le diktat des spéculateurs, l’insuffisance dans la qualité des services en particulier dans la santé, les assurances sociales et surtout la mauvaise utilisation des compétences. Il faudra une cohérence dans le système de gouvernance et une meilleure répartition des richesses etc. Cependant, «avoine de mon pays vaut mieux que blé étranger» dit une sagesse ici.Reconnaissons que l’État a su sortir du trouble en renforçant les lois et en investissant dans les grands projets, les infrastructures, les logements sociaux ou participatifs qui demeurent encore insuffisants par rapport aux capacités disponibles.
    Le ‘cyclone’, souhaité pour l’Algérie, est déjà passé, il y a 24 ans, où l’on a vu les méfaits de l’incompétence, de l’ingérence et du mensonge.
    Bien sûr que tout n’est pas parfait, comme partout dans le monde, mais faire croire qu’ils feraient mieux s’ils avaient le pouvoir est une tromperie. Les choses deviennent plus subtiles et laborieuses quand on accède au pouvoir,à fortiori, quand on est parrainé de l’extérieur. On le constate en Egypte, en Tunisie et en Libye.«Piocher parait facile en te regardant papa !» dit-on.
    Qui dans les États dits de ‘droits’, n’a pas ces insuffisances ! On a tous vu les ‘scandales’ avec ses rétro commissions dans lesquels de hauts responsables de ces pays, de droit, seraient impliqués et bien d’autres corruptions et fraudes. On connait où mènent, aujourd’hui, leurs théories et leurs idéologies.
    L’opposition n’est pas «satellite» au pouvoir comme on s’évertue à nous le faire croire. La liberté de la presse et la critique sont réelles, elle n’est pas «aux ordres» comme on l’accuse intentionnellement. La justice fait de grands efforts. Nous connaissons nos insuffisances et nos tares; les solutions exigent de la réflexion, des tactiques, du temps et de la patience. Quant à s’employer constamment, par revanche, à tromper en incitant nos enfants à se révolter pour réaliser leurs ambitions, par le «chaos», ce n’est ni de l’intelligence ni de la politique, mais de l’hypocrisie et du commérage.
    Tromperie !
    Tous ces «opposants à l’étranger» déclarent être «antisionistes, anticolonialistes etc.» en affirmant défendre les intérêts du peuple. L’Empire colonialiste et impérialiste, dit aussi qu’il «défend les peuples contre leurs tyrans», qu’il apporte la «liberté» et la «démocratie»; comme pour les palestiniens, les libyens, les irakiens, les afghans, les ivoiriens, les somaliens, les soudanais, les maliens, les syriens. Tromperie !
    Cet Empire reste, dans son essence, dangereux et prédateur, même habillé d’oripeaux élogieux. Observons : Selon leurs écrits et déclarations, ils soutiennent la même ligne que l’Otan et les sionistes. Ils appuient la politique marocaine, colonialiste, sur le Sahara occidental – en reprochant à l’État algérien de défendre le choix des sahraouis – ainsi que la volonté du Maroc d’ouvrir la frontière, alors qu’il est la cause de sa fermeture. Ils lui reprochent également de ne pas s’être aligné à l’Occident contre les «dictatures» en Libye et en Syrie. Pour cela, ils mettent toutes les institutionssous les «ordres de l’armée» y compris les partis, les associations et les journaux. Leur dissociation psychique va jusqu’à imputer tout au Président, aux cadres de l’armée, à la justice. Quand on sait qu’ils sont les piliers de la stabilité d’un pays on comprend bien leurs intentions.
    En Libye, ils ont soutenu les «thouars» et leur CNT, un ramassis de renégats (qui ont presque tous émargé à la NED/CIA) qui ont fait appel à l’Otan avec l’appui du sioniste BHL. La voici cette Libye, outragée et déchirée – gouvernée par une clique mafieuse aux ambitions farfelues, aux tuteurs divers, composée de libéraux monarchistes, d’islamistes proches des ‘‘frères’’, de djihadistes proches du Qatar et d’Al-Qaida – où circulent désormais des terroristes, des armes et où s’établissent des réseaux d’intelligence liés à l’étranger.
    En Syrie, ils soutiennent le complot américano-arabo-sioniste qui s’emploie à changer le régime réfractaire, qui résiste aux fachos islamo-occidentaux, en érigeant une clique semblable à celle de Libye, flanqué d’une horde hétéroclite de tueurs composée d’arabo-musulmans mercenaires. Un «CNS d’Istanbul», de supplétifs, en faillite vite remplacé par une «Alliance de Doha» des mêmes félons ! Après 24 mois d’agression, la résistance farouche des syriens semble, au regard des développements sur le plan politiques et surtout militaires, évoluer vers leur déroute.
    Sur le Mali, ils tergiversent sur la position de principe de l’Algérie dans le sens qui mettrait le pays dans le piège en s’essayant de la compromettre et l’affaiblir.
    C’est l’opération libyenne, menée par la France, qui est à l’origine de la militarisation au Mali. Comment se fait-il que la France qui a toujours joué sur le séparatisme Touareg, par le chantage, change maintenant pour défendre l’«intégrité territoriale» de ce pays tout en jouant sur les ethnies, les religions locales et l’épouvantail islamique ? Si la France veut, aujourd’hui enfin, ‘casser’ du terroriste au Mali, alors qu’elle les soutient en Syrie avec le Qatar, c’est son affaire. L’Algérie qui s’y emploie depuis des années saura s’en occuper, seule, s’ils s’y aventurent chez elle! Cette prise d’otage ? Il s’agit d’une part d’humilier et d’embourber l’Algérie en anéantissant ses principes de façon à la percevoir faible et inconsciente et d’autres part, au regard du choix des otages étrangers, pousser leur pays à faire pression sur l’Algérie pour la faire céder.
    La rapidité et la fermeté avec laquelle a été réglé cette prise d’otage a dérouté les comploteurs. On doit comprendre que dans la vision des algériens, le chantage par l’otage est un acte infâme auquel il faut répondre par l’anéantissement; quel qu’en soit le prix ! Quand la mort est perçue certaine, par ce moyen, et sans résultat, les ravisseurs potentiels ne s’y aventureront plus jamais !
    Le forcing de l’ANP à In Amenas, une gifle punitive à l’ennemi !
    L’Algérie peut aider, sans s’y impliquer, en conformité avec les décisions de l’ONU. Quant à la propagande et les spéculations autour de cette conjuration, répondons par cet extrait de Aïcha Lemsine : «La stratégie du ‘‘secret’’ entourant toute opération militaire, est une tradition algérienne acquise de la fameuse ALN… transmise à travers les générations à l’ ANP…Par conséquent, les médias internationaux, et certains pays occidentaux, qui déploraient « l’opacité » de l’ assaut des Unités Spéciales de l’ ANP pour libérer les otages… prêchaient le faux pour avoir le vrai, ou bien…faisaient preuve de la plus haute hypocrisie, voire de complicité…avec les ravisseurs!… De plus, des armes, non « de rebelles », ni « d’activistes » comme soudain les nomment certains médias français (BFM, TF1, ARTE, F24, etc.) et autres pharisiens du même genre, mais un véritable arsenal de guerre… Finalement, l’échec de déstabilisation de l’Algérie, est une gifle nationale et patriote à ses commanditaires étrangers». Les réactions étrangères semblent, dans l’ensemble, favorables.
    Ils ne disent rien sur la récupération des révoltes en Tunisie et en Égypte par les ‘frères’ que soutiennent les mêmes forces occidentales. Ils taisent aussi les révoltes au Bahreïn et en Arabie saoudite qui réclament pacifiquement des droits légitimes. Ils soutiennent les thèses de l’Empire quant à l’ingérence dans les affaires des États. Ils aiment les médias dits «mainstream» qui les supporte. Ils s’associeraient avec le diable s’il peut satisfaire leur égoïsme.
    Leur propagande montre bien leur tendance et leur visée sans ambiguïté. Nous n’avons pas trouvé un seul de leurs écrits condamnant «clairement» le terrorisme. Leurs déclarations suscitent toujours l’équivoque sur les commanditaires – comme «ceux qu’ils nomment terroristes» – alors qu’ils savent ‘‘qui tue qui’’ et ‘‘qui protège qui’’ dans tous les pays où ces tueurs sont introduits. Des idées,positions et déclarations qui sont aux antipodes de la quasi majorité du peuple; comment, dès-lors leur faire confiance ?
    Tous ces arabo-monarques, vassaux, sont acquis aux thèses américano-sionistes. L’Occident se moque royalement des libertés, de la démocratie et des droits dans ces contrées utiles. Que nos arabo-musulmans restent archaïques et obscurantistes cela n’est guère son souci tant que ses intérêts sont préservés.
    Tous ces «opposants» arabes sont parrainés. Ce sont eux que l’on «aide» pour renverser les régimes indociles et que l’on installe, chez eux, comme «représentants légitimes»…jusqu’à nouvel ordre.
    L’Égypte de Morsi dit maintenant être «prête à dialoguer avec Israël» et à un «retour des juifs égyptiens». Il serait bien de dire «tous les juifs à leur pays d’origine». Le sinistre Cheikh qataro-égyptien, Kardhaoui, celui qui émet des fatwas assassines, a encouragé à voter la constitution pour «bénéficier des dollars qataris». Il a déclaré, récemment : «il faut en finir avec cette gouvernance ‘‘de famille’’ sauf pour les monarchies».
    En Tunisie, Ghannouchi s’était bien rendu à Washington pour recevoir la distinction de «grand intellectuel de l’année 2011» décernée par le magazine Foreign Policy. Ont assisté à la cérémonie entre autres Dick Cheney, CondoleezzaRice, Hillary et Bill Clinton, Robert Gates, John Mc Cain, Nicolas Sarkozy, R.T Erdogan, le franco-sioniste BH Lévy. Le voilà donc au pouvoir soutenu par les monarchies du Golfe.
    L’Islam de ces monarchies est étrange. Il est modulable selon leurs intérêts pour devenir carrément un instrument de guerres entre «frères». Pour cela ils y ont mis tous les moyens médiatico-financiers et religieux pour l’embrigadement et l’endoctrinement ; donnant du coup aux détracteurs de l’Islam les arguments inespérés justifiant leur ‘‘islamophobie’’. Ces détracteurs avancent, maintenant, comme preuves les faits et gestes de ceux considérés «éminences religieuses».
    Les Occidentaux disent, par arrogance et avilissement des consciences, faire des «guerres humanitaires», pour «notre bien». Quel altruisme! C’est pour cela qu’ils ont agressé l’Irak, l’Afghanistan, la Libye, divisé le Soudan et s’emploient à le faire en Syrie ; placent leurs assujettis en Égypte, en Tunisie et au Yémen ; s’acharnent à mettre en échec les révoltes du Bahreïn et d’Arabie Saoudite.
    Ce sont ceux-là que nos «opposants» soutiennent quand ils disent avec satisfaction que les «…régimes illégitimes et corrompus de nos régions arabes …sont en train de tomber les uns après les autres» alors qu’ils savent qui en est le maitre-d’œuvre en conformité avec les plans conçus, baptisés «Nouveau Moyen-Orient» complété par le projet sioniste «Yinon», visant à morceler le monde arabe en ‘‘petits États’’ pour les rendre impuissants. Un Sykes–Picot 2 en somme.
    C’est cette démarche et tactique que suivent nos «opposants à l’étranger» visant à affaiblir l’État algérien avec les mêmes thèmes et intox de caniveaux rabâchés, à la nausée, depuis des années. Ils sont rejoints par ces ‘‘ploucs’’ «autonomistes» convertis en catastrophe en politicien de contrebande que soutiennent les milieux nostalgiques et qui s’encanaillent à Tel-Aviv.
    Ils ont des sites et des chaînes TV à l’exemple de ‘Rachad Tv’ ou ‘El-Magharibia’ sises à Londres que soutient le Qatar. Bien que dénommée ‘la maghrébine’, 95% de son programme est consacré au dénigrement de l’Algérie. Elle est financée aussi par le fils de Abassi un «homme d’affaires» selon son Directeur en cachant cependant ceci (selon ‘algerie-dz.com’) : «Salim Madani, fils d’Abassi Madani, …a rendu visite au Maroc … Il a rencontré nombre de cheikhs salafistes et membres de la famille royale ainsi que des officiers du Makhzen….[il] leur a proposé de mettre à leur disposition la chaine Al-Magharibia qui émet …des programmes antagonistes à l’Algérie … et recevoir une contrepartie financière, ont indiqué des sources bien informées à ‘’Numidianews’’».
    Ils nous reprochent de ne pas être gouvernés par ceux qu’ils auraient voulus en admettant, pour cela, le «chaos». Ils s’échinent à rendre leurs frustrations comme étant les nôtres en incitant nos jeunes à se révolter pour réaliser leurs ambitions ratées. Leurs agissements sont tellement désuets qu’ils ne risquent pas de passer. Plus personne ne prend au sérieux leurs diarrhées verbales et leur art dans le retournement. Tous savent qu’il n’y a rien de cohérent dans leur bave qui leur sert d’argument. Ils déblatèrent, sans preuves, à longueur d’année sur du ‘faux’ et du mensonge. La plupart n’avaient jamais fait le minimum d’effort au service de leur pays. Ce n’est qu’une fois ‘éjecté’ après avoir baigné, pour beaucoup, dans la luxure et l’escroquerie qu’ils se découvrent des vertus et des aptitudes…à la dévotion dont ils se servent comme piédestal pour mieux tromper.
    Notre armée est une institution stable et cohérente
    Notre armée est une institution stable et cohérente. Elle est populaire et donc en harmonie avec le citoyen. Elle n’est pas au service d’une classe. Toutes les armées du monde n’existent que pour défendre leur nation de l’agression extérieure, de la subversion et des risques de chaos. En Algérie, ces éléments étaient réunis et prouvés, son intervention était donc légale, justifiée, souhaitée.
    L’opposition patriote est celle qui propose des solutions réelles aux problèmes de son pays et non celle qui ne fait que dans la manipulation et le dénigrement des institutions dans le but de les déstabiliser. Elle doit viser, par la critique constructive, le système politique, économique et social et non l’armée, ses cadres et ses services de sécurité. Sinon il s’agirait d’une volonté de sabotage.
    Notre démocratie est certes inachevée en raison de certains intérêts et des ingérences, mais le régime en Algérie est bien loin des qualificatifs moribonds qu’on lui accole, à dessein, en le comparant à certains régimes arabes despotiques et népotiques. Aucun des Présidents et gouvernements qui se sont succédé, depuis l’indépendance, n’a été à la botte de qui que ce soit, encore moins des sionistes comme on les accuse par tromperie. La majorité des pays arabes, dont ils partagent les thèses, sont soutenus par l’Occident colonialiste et impérialiste, alors que l’Algérie est restée leur convoitise qu’il fallait déstabiliser par tous les moyens. C’est incomparable.
    La France, des nostalgiques, reste aux yeux des algériens la plus à craindre. M. Y. Bonnet, ancien patron de la DST, parle d’un «lobby anti-algérien au Quai d’Orsay». Nous le savons en y joignant«sioniste» qui dicte à la France sa politique étrangère. Il ajoute que le «Printemps arabe» n’est pas «dénué de manipulation extérieure [qui] est dû à des constantes, celle historique, celle géographique concernant la Méditerranée et une autre constante que j’appellerai les ingérences. Je défie quiconque pouvant me prouver que l’ingérence a été bénéfique dans … l’histoire de l’humanité,».
    Voici aussi un passage du texte de Tony Cartalucci (traduit par ‘‘Résistance 71’’) «En remontant à Août 2011, Bruce Riedel, du think-tank de la Brookings Institution, financé par le cartel des entreprises monopolistes, écrivit ‘Algeriawillbenext to fall’ où il dépeignait que le succès prévu en Libye renchérirait les éléments radicaux en Algérie, particulièrement ceux de l’AQMI. Entre la violence extrémiste et l’anticipation de frappes aériennes françaises, Riedel espérait de voir la chute du gouvernement algérien.» Donc méfiance !
    Laissons-les donc aboyer et s’encanailler pendant que l’Algérie avance
    Comme il faut se méfier de cette imposture «confession du Général X» reprise par plusieurs médias ‘on line’. Il s’agit en fait d’un article sorti des officines de la propagande subversive destiné à créer un climat de suspicions en prélude à la mise en branle d’un plan de déstabilisation de l’Algérie. Les termes, les citations, les formulations, les erreurs, le français des ‘nègres’ professionnels portent de forts soupçons sur un ou des «opposants» algériens accablés, effondrés. Comme par hasard, elle vient juste après l’action Française au Mali et 15 jours avant l’attaque du complexe gazier de Tiguentourine. Un autre mensonge est distillé qui consiste à faire croire que nos enfants du « service national » vont être envoyés combattre au Mali.
    Terminons, pour la réflexion, par cette sortie sur une chaîne française de Ziad Takieddine ; ce négociant en armements entre la France et certains pays surtout arabes. Une sortie, inattendue – dévoilant la corruption et les actes criminels dont seraient coupables des dirigeants français – qui met la France, à nue, dans une position des plus inconfortables.
    Takieddine considère Sarkozy comme le principal responsable du complot contre la Libye et l’assassinat de Kadhafi lorsqu’il affirme «… la guerre en Libye était une guerre fabriquée de toutes pièces… les américains ne la voulaient pas … la France la voulait avec le Qatar …. il fallait tuer Kadhafi…car s’il gagnait il pouvait aller au tribunal international et dire beaucoup de choses…inclue des preuves et des éléments probants, cassants contre le pouvoir en France… je pense fortement que les services spéciaux français l’ont exécuté… la corruption en France a fait en sorte qu’il y a attentat à Karachi …qu’il y a guerre contre la Libye». Selon lui ses «amis» français, qui lui ont confié des rôles et bénéficié de rétro commissions, l’ont lâché juste au moment de ses ennuis judiciaires; allant jusqu’à nier cette «amitié» avec lui. D’où ce déballage (partiel) sur la corruption et les crimes en association avec le Qatar. Il dit détenir les preuves de tout ce qu’il affirme.
    Le monde, qui a pour fondement le bien, est conçu de sorte que les injustices ou les victoires obtenues par la force ne durent jamais qu’un temps; quelle que soit la force de l’oppresseur ou la puissance de l’agresseur. La proie peut aussi causer des dommages au félin; on l’oublie souvent.
    Ceci pour dire que ces milieux-là, avec qui s’accoquinent nos «opposants arabes» ne sont que des bandits, des falsificateurs, des corrompus, des menteurs, des manipulateurs et des meurtriers infiltrés, par escroquerie, dans la politique pour s’enrichir en trompant le monde. Ils seront toujours lâchés une fois qu’ils ont atteint leurs objectifs.
    Le plus révoltant est que nos sots s’entêtent dans les sophismes qui leur sont inculqués, même si la réalité les contredit ; même si les manipulateurs confessent leurs mensonges. Malheureusement, «la raison et la logique ne peuvent rien contre l’entêtement et la sottise» (Sacha Guitry). Laissons-les donc aboyer et s’encanailler pendant que l’Algérie avance.
    * Note sur de la subversion
    La subversion est une action qui regroupe l’ensemble des moyens psychologiques ayant pour but le discrédit et la chute du pouvoir établi sur des territoires politiquement ou militairement convoités (Volkoff, 1986 ; Durandin, 1993). Elle vise à susciter un processus de dégénération de l’autorité pendant qu’un groupe désireux de prendre le pouvoir s’engagera dans une guerre « révolutionnaire » (Mucchieli, voir Volkoff, 1986). Un état peut utiliser la subversion afin de créer le chaos dans un pays étranger. Elle est la base du terrorisme et de la guérilla.
    Les objectifs de la subversion sont :
    1-démoraliser la population et désintégrer les groupes qui la composent,
    2- discrédité l’autorité,
    3- neutraliser les masses pour empêcher toute intervention générale en faveur de l’ordre établi (Mucchieli, voir Volkoff, 1986).
    La subversion utilise les médias de masses pour manipuler l’opinion publique par l’entremise de la « publicité » que les nouvelles lui accordent après des actions spectaculaires (Mucchieli, voir Volkoff, 1986). Cette publicité survient car elle provoque chez l’auditeur un changement perceptuel envers les antagonistes comme une forme d’identification à l’agresseur (Mucchieli, voir Volkoff, 1986). Les autorités sont perçues de plus en plus faibles et irresponsables, tandis que les agents de subversion paraissent plus puissants et plus convaincus de leur cause (Mucchieli, voir Volkoff, 1986). L’opinion publique vacillera un jour du côté des agents subversifs. Sans oublier que les groupes subversifs peuvent utiliser la désinformation et la propagande dans les journaux et les radios leur appartenant pour renforcer la manipulation de l’opinion publique.
    Djerrad Amar

    B.H.
    3 juin 2013 - 13 h 20 min

    le peuple a tourné le dos à
    le peuple a tourné le dos à ce clan de félons frustrés. il ne feront jamais confiance à des pions d’officines externes occultes.que ce soit les félons internes, benbitour et consorts et la pseudo opposition à l’étranger aux fréquentations périlleuse, le peuple s’est définitivement démarqué de ces sinistres dépotoirs. sachant que le vrai peuple les rejette, ils essaient de créer un peuple algérien virtuel.

    Anonyme
    3 juin 2013 - 13 h 11 min

    PLACE AU JEUNES!!
    PLACE AU JEUNES!!

    Horizon
    3 juin 2013 - 13 h 10 min

    Salem Alikoum sans
    Salem Alikoum sans exception…..

    Les Véritables Valeurs Morales Islamiques

    Certaines personnes qui prétendent agir au nom de la religion peuvent mal l’interpréter ou la pratiquer incorrectement.
    C’est pourquoi, il serait faux de se faire une idée de cette religion en se basant sur les actes de telles ou telles autres personnes.
    La meilleure façon de comprendre l’islam est de se référer à sa source divine.

    La source de l’islam est le Coran; et le modèle de la moralité décrit dans le Coran est complètement différent de ce qui est véhiculé en Occident et ses alliées bédouins.
    Le Coran est basé sur les concepts de la bonne moralité, de l’amour, de la compassion, de la miséricorde, de l’humilité, du dévouement, de la tolérance et de la paix.
    Un musulman qui vit selon ces préceptes moraux est raffiné, réfléchi, tolérant, digne de confiance et obligeant.
    Il offre l’amour, le respect, la paix et une joie de vivre à ceux qui l’entourent.

    L’islam est une religion de paix et de bien-être

    Le mot islam a la même signification que « paix » en arabe. L’islam est une religion qui offre à l’humanité la paix et le bien-être.
    Dans la vie du musulman, la miséricorde et la compassion éternelles de Dieu sont manifestes.
    Dieu invite tous les gens à prendre les enseignements moraux du Coran comme modèle grâce auquel la miséricorde, la compassion, la tolérance et la paix seront établies dans le monde.
    Dans le verset 208 de la sourate al-Baqara, cet ordre est donné: Ô les croyants! Entrez en plein dans l’islam, et ne suivez point les pas du diable, car il est certes pour vous un ennemi déclaré.

    Tel que le rappelle ce verset, l’homme ne peut trouver le bien-être et le bonheur qu’en se conformant aux valeurs morales du Coran.

    Dieu condamne le mal

    Dieu a commandé à l’humanité d’éviter le mal.
    Il a interdit la mécréance, l’immoralité, la rébellion, la cruauté, l’agressivité, le meurtre et les massacres.
    Ceux qui n’obéissent pas à Ses ordres suivent les pas de Satan, comme l’indique le verset ci-dessus, et adoptent une attitude désapprouvée par Dieu:

    (Mais) ceux qui violent leur pacte avec Allah après l’avoir engagé, et rompent ce qu’Allah a commandé d’unir et commettent le désordre sur terre, auront la malédiction et la mauvaise demeure. (Le Coran, sourate ar-Ra’d, verset 25)

    Et recherche à travers ce qu’Allah t’a donné, la Demeure dernière. Et n’oublie pas ta part en cette vie.
    Et sois bienfaisant comme Allah a été bienfaisant envers toi.
    Et ne recherche pas la corruption sur terre. Car Allah n’aime point les corrupteurs. (Le Coran, sourate al-Qasas, verset 77)

    Comme nous pouvons le constater, Dieu a interdit toutes sortes d’actes vils en islam y compris le terrorisme et la violence, et a condamné ceux qui perpètrent de tels actes.

    Je suis pas salafiste ou wahhabite , ou pour bachar el assad ou avec ceux qui le combattent en Syrie.
    Je ne suis pas avec tout ceux et celles qui sèment le désordre sur la terre par la violence , le meurtre , le déluge , la casse etc….etc… mais uniquement avec les méthodes douce qu’utilisait nos prophètes qui eux tous se référaient aux prescriptions d’Allah selon le saint CORAN.
    Alors que cela soit clair.
    Les accusations de certain a l’emporte pièce que certain ici tentent par des mensonges évidentes et a mon encontre incomberont a leur auteurs uniquement.
    Il est clair que nombreux parmi nous les ont démasquer et ont deviner ce qui les animes .
    Lisez mes commentaires et celles des autres internautes et interprétez les par vous même .
    Ne laissé personne le faire a votre place……
    Car les chétanes sont parme nous et ils sont en colères de nous voir unis.
    Salem alikoum

    inspektor Tahara
    3 juin 2013 - 13 h 08 min

    Après avoir placé les
    Après avoir placé les islamistes en Tunisie, en Libye et en Egypte, le Qatar mise sur Abdelhamid Brahimi en Algérie….Abdelhamid Brahimi a lui seul ne représente aucun danger….ce sont surtout tous ses supporters islamistes cachés et ils sont tres nombreux, en Algerie qui vont foutre la pagaille et remettre la violence en marche…L’Etat devrait s occuper beaucoup plus de ses supporters que de ce fameux Brahimi. Il faut bloquer ses supporters en Algerie

    halimo
    3 juin 2013 - 12 h 49 min

    c est pas un dafiste est tout
    c est pas un dafiste est tout le monde connait les vrai traitres sont citer les noms.on est pas dupe

    Sid Ahmed
    3 juin 2013 - 12 h 25 min

    Quel personnage ce Brahimi !
    Quel personnage ce Brahimi ! Et quell itinéraire !
    Mais, surtout, quel talent journalistique ! Et quelles capacités d’investigation ! J’en suis renversé.
    En moins de 650 signes, vous avez réussi avec une facilité déconcertante à débusquer toutes les forfaitures commises par ce personnage depuis plus d’un demi siècle: sa planque jardinière sur le versant frontalier tunisien où il effeuillait des marguerites, son obtention frauduleuse de deux bourses d’études aux USA, son emploi ficitf à l’ANP, ses liens avérés avec les salafistes londoniens , le MI5 et le lobby sioniste, sa dilapidation des ressources de l’Algérie etc.
    Et puis ces sources (toutes anonymes, bien sûr, comme l’exige l’éthique journalistique) que vous avez réussi à localiser si facilement près de 60 ans après les faits ! Et ces témoignages (naturellement, tous identiques et unanimes comme il sied au journalisme de qualité) !
    J’en conviens aisément. Il ne reste plus qu’a proposer votre candidature à la Columbia Review of Journalism ou, encore mieux, au prix Pulitzer, au titre de meilleur journaliste d’investigation de la décennie.
    Vous l’ignorez peut-êtee, mais vous remplissez tous les conditions et vous le méritez amplement.

    Anonyme
    3 juin 2013 - 12 h 11 min

    C’est le momment ou jamais,de
    C’est le momment ou jamais,de coincées..ces pseudo opposants politiques {des plateaux télé, palaces,et autres officines}.l’appât c’est les presidentielle de 2014, et une fois tout ce beau monde {traîtres} mettent leurs orteils en Algerie, direction la prison de haute securité,et ceux qui sont pas Algeriens,par exemple..comme Ali Belhad,alors! il faut demander des dommages et intérêts au gouvernement soudanais,et l’expulsion immédiate,ainsi que leur progénitures,du sol Algerien. mais! si par malheur..une de ces Ong {services trés spéciaux} osent lever..le ptit doigt, je les renvois~~directement chez UNCLE BEN’S’,avec l’affaire du soldat BRADLEY MANNINGS?, puis chez L’HIPPOPOTAME du quatar,sur l’affaire de l’ECRIVAIN??,en suite..chez ORDOG..ÂNE, et ses milliers de JOURNALISTES en PRISON,et son agrssion contre la SYRIE, puis chez moh chitane, alias l’homo 6,roi des cons, pour sa drogues,et la colonisation du polisario, encore chez les BUSH pere et fils, toni blair,pour l’irak,et cameron pour la lybie, le nain de jardin, alias le monarque nicolas 1er,pour la lybie,et la vieille peau Bettencour?..etc..
    etc..

    hamid
    3 juin 2013 - 12 h 02 min

    place aux jeunes SVP
    et ceux

    place aux jeunes SVP
    et ceux qui sont nés après 1962 n’ont pas le droit de diriger ce PAYS?

    Ali
    3 juin 2013 - 11 h 55 min

    JE LE CONNAIS PERSONNELLEMENT
    JE LE CONNAIS PERSONNELLEMENT IL N’A PAS D’AMBITION DE REVENIR EN ALGERIE POUR GOUVERNER COMME SIMPLE CITOYEN PEUT ETRE MAIS UNE CHOSE EST SURE IL ETAIT UN VRAI MOUDJAHED PAS UN DAFISTE MEME SI IL S’EST CAHER DERRIERE LES BUISSONS JE CROIS QUE TOUT LES VRAIS MODJAHIDINES L’ONT FAIS PAR PEUR D’ETRE REPERER PAR L’ENNEMI AZUL SALAMALEYKOUM !

    Algérien
    3 juin 2013 - 11 h 32 min

    A nos responsables a deux
    A nos responsables a deux balles :
    Vous avez fermé le champ politique, vous n’avez pas laissé l’opposition s’émancipée, vous n’avez pas laissé le peuple choisir ses dirigeants,… et … et
    Vous n’’avez pas laissé la possibilité aux Algériens de choisir … Alors, le Qatar, va choisir pour nous et pour vous par la même occasion et sans vous demandez la permission …
    Rien à faire, vous nous conduisez droit au mur.
    Que dieu nous protège inchallah.

    K. Ait Messaoud
    3 juin 2013 - 11 h 17 min

    les fossoyeurs sont de
    les fossoyeurs sont de retour!

    amyne
    3 juin 2013 - 11 h 02 min

    faut demystifier ce genre
    faut demystifier ce genre personnage…
    l algerie a changé et change encore….il verra la réalitée bi iiinihe ou ma yamench et la new génération n est pas dupe djibouh…

    Anonyme
    3 juin 2013 - 10 h 36 min

    vous commentaires sont plein
    vous commentaires sont plein de fausse information et d accusation gratuite a un homme honnête et intègre et courageux

    samir
    3 juin 2013 - 10 h 16 min

    Son venin lancé à partir des
    Son venin lancé à partir des chaînes étrangères n’a servi à rien contre le PAYS. Ces mêmes chaînes avides de tomber à bras raccourcis sur notre PAYS n’ont trouvé aucun « jus » en cette personne; elles l’ont simplement abandonné et mis à l’écart en raison de ses interventions ridicules et insensées contre le PAYS.Oui il croyait posséder la science infuse. Qu’il rentre au bercail mais il doit d’abord demander pardon au peuple algérien pour tout le mal qu’il a dû nous causé.

    Anonyme
    3 juin 2013 - 10 h 10 min

    Il est encore vivant
    Il est encore vivant

    Adel
    3 juin 2013 - 9 h 38 min

    Nous n’avons pas la mémoire
    Nous n’avons pas la mémoire courte, nous pouvons déposer plainte contre lui, et le poursuivre en justice.
    C’est une évidence que la chaine sioniste el Khanzira joue avec le feu en s’immissant dans les affaires algériennes.
    Tous les charlots qui ont l’intention de jouer dans la cour des grands seront balayés. Quelle algérien digne votera pour des traitres qui ont quitté le pays au moment ou nos valeureux soldats luttaient contre la barbarie.

    Sig
    3 juin 2013 - 9 h 28 min

    L’Algérie n a pas besoin de
    L’Algérie n a pas besoin de cet incompétent voleur et traître
    il n a pas intérêt à revenir……il ferait mieux de rester la ou il est …..l’Algérie a besoin de personnes compétentes et loyales qui accède au pouvoir pour servir le pays et non pas pour se servir….vive l’Algérie

    Mansour
    3 juin 2013 - 9 h 18 min

    Encore un revenant que l’on
    Encore un revenant que l’on croyait disparu à jamais.Cet adepte dans le tard de l’islam politique a semble-il passé non pas 7 ans aux USA mais 16 ans comme représentant de SONATRACH tout en faisant des études.Mais son plus grand « exploit » c’est la destruction de l’économie algérienne de 1980 à 1988 d’abord comme ministre de la planification puis comme premier ministre où il a donné libre cours à son « talent ». Et plus grave il a jeté les bases du désastreux islam politique dont on paie aujourd’hui encore les dégâts.Tous ces hommes qui ont démontré leur incompétence doivent êtres bannis des postes de responsabilités.Et faire appel à eux c’est renouveler l’échec.Place à la compétence et place à la jeunesse si l’on veut un semblant d’avenir pour ce pays qui n’en finit pas de manger son pain noir.

    about mohamed
    3 juin 2013 - 8 h 41 min

    li fati waktou ma yatmaa fi
    li fati waktou ma yatmaa fi wakte el nas nous avons besoin du sang nouveau laisser le peuple choisis son responsable librement ne donner pas l’importance a ces déclarations . ils deviennent vérité

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