Université de Béjaïa : plusieurs étudiants sous contrôle judiciaire

Plusieurs participants aux derniers troubles dans les cités universitaires de Béjaïa ont été mis sous contrôle judiciaire après avoir été entendu par le procureur de la République, a-t-on appris d’une source locale. Ces étudiants risquent gros en ce sens que plusieurs chefs d’inculpation ont été retenus contre eux. Ils sont inculpés pour leur implication dans des actions causant des troubles à l’ordre public et provoquant des destructions de deniers publics. Leur arrestation a eu lieu dans la journée d’hier. Une journée marquée par des affrontements entre forces de l’ordre et étudiants au niveau de plusieurs campus universitaires saccagés et brûlés par des protestataires en colère. Ces événements ont éclaté suite à l’arrestation d’un groupe d’étudiants, accusés justement de semer le trouble au sein de ces cités universitaires. Pour exiger la libération de ces étudiants, des actions de protestation ont été organisées ce lundi au sein des différents campus universitaires. Les étudiants sont allés jusqu’à fermer pendant plusieurs heures la route nationale n°9. Ils comptent poursuivre leur mouvement jusqu’à la libération de toutes les personnes arrêtées. La tension reste vive et le risque de dérapage n’est pas à écarter dans les prochains jours. Les campus universitaires restent fortement quadrillés par les forces de l’ordre pour parer à toute éventualité. L’université Abderrahmane-Mira de Béjaïa est l’une des plus grandes du pays avec plus de 40 000 étudiants.
F. Amraoui

Comment (5)

    00213
    4 juin 2013 - 7 h 58 min

    Un peu de liberté et tout le
    Un peu de liberté et tout le monde se sent poussé des ailes.
    Ils se plaignent de la fermeture d’un local et brulent le peu qu’ils leurs restent : L’algérien dans toute sa connerie !
    N’omettez pas d’indiquer les pillages qui ont eu lieu dans la résidence principale pendant ces échauffourées démocratiques.
    .
    Certaines revendications sont entièrement légitimes mais il ne faut pas que Twitter ou Facebook leurs montent à la tête.
    Il faudrait une BONNE démonstration de force de la part du gouvernement afin de supprimer toute velléité anarchique de leurs têtes : Un p’tit matin ensoleillé, avec en surprise 20.000 CNS au diapason prêt à faire morfler à la moindre provocation.
    .
    Les responsables de la sécurité turque ont eu la mauvaise idée de se retirer en espérant atténuer la contestation.
    L’effet a été l’inverse car les personnes qui craignaient la répression se sont laissés entrainer dans l’euphorie collective.
    Et lorsque le gouvernement turque a décidé de réprimer c’était déjà trop tard car l’effet boule de neige était déjà bien lancé.
    La carotte c’est bien si elle est magnée avec le bâton.
    .
    L’Algérie est à la croisée des chemins et ce n’est pas le moment de s’enflammer.

    louisette
    4 juin 2013 - 6 h 27 min

    Je pose toujours la même
    Je pose toujours la même question : Pourquoi, précisémment ,maintenant cet air : donnez moi ce que je veux sinon..?
    Pouquoi?
    Cela va très mal pour ce pays parce que face au chantage sous toutes ses formes il y a…Sellal.Et Sellal continuera à prendre des décisions qui ménent le pays à la ruine hat issalak rassou.

    Jeune Algérien
    3 juin 2013 - 20 h 53 min

    Des étudiants qui ferment la
    Des étudiants qui ferment la RN9 ?? Il sont en première année. Avec le système LMD à Bejaia c’est fermeture de la RN9 jusqu’à la licence, fermeture de l’Aéroport en Master et personne en Doctorat.

    Pourquoi pas des terroristes repentis qui boivent le thé importé d’écosse au Sheraton pendant qu’on y est??

    Anonyme
    3 juin 2013 - 20 h 48 min

    les comites de cites des
    les comites de cites des differentes cites universites sont de vraies bandes organisées des voyous ils n ont rien d etudiants .
    Les etudiants et surtout les etudiantes sont les otages de ces gangs.

    Amcum
    3 juin 2013 - 19 h 50 min

    Ce ne sont pas des etudiants.
    Ce ne sont pas des etudiants. C’est des voleurs et un gangue de rues. Beuaocup de vol a ete comis par ces etudiants. Les etudiants au sens ordinaire du termes sont les otages de ces personnes. Ils sont bien connus de part la communaute universitaire. Le droit doit reprendre le terrain de l’universite aussi.

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