Les Britanniques reviennent en force dans le sud algérien

Les Britanniques confirment leur réelle volonté de rester en Algérie à travers notamment leurs grandes entreprises de la taille de British Petroleum. Mais pas seulement. D’autres entreprises de taille moyenne du Royaume-Uni expriment un grand intérêt pour investir dans le secteur énergétique. L’effet des attentats de Tiguentourine étant passé, les affaires reprennent ainsi de plus belle. D’ailleurs, une mission commerciale britannique dans le secteur énergétique était en visite à Alger et Hassi Messaoud du 9 au 12 juin. Elle était composée de huit grandes entreprises, dont deux sont spécialisées dans l'éducation et la formation. Les entreprises se sont entretenues avec Sonatrach, Sonelgaz et un nombre d’entreprises privées opérant dans le secteur de l'énergie en Algérie. Le but était de dénicher des marchés mais aussi de monter des projets d’investissement avec les Algériens. La mission est d’une grande importance en ce sens qu’elle a été conduite par la Scottish Development International (SDI), une institution du gouvernement écossais chargée d'assister les entreprises écossaises à investir à l’étranger. La mission commerciale axée sur le secteur de l'énergie était dirigée par le Dr Abdel Hadi Fawzy, directeur de la Scottish Development International, a-t-on appris auprès de l’ambassade de Grande-Bretagne à Alger. L'ambassadeur britannique en Algérie, Martyn Roper, a affirmé à l’occasion de cette visite que «le secteur de l'énergie continue d'être le domaine où le Royaume-Uni reste le leader, en particulier en matière de technologie et de formation. Ces entreprises britanniques de haute qualité ont beaucoup à offrir au secteur de l'énergie algérien. Je suis persuadé que cette visite conduira à de nouvelles opportunités pour les deux parties. L'innovation, comme nous le savons bien, est désormais la clé du succès dans ce domaine et l'Ecosse est à l'avant-garde de la technologie des énergies renouvelables». Cette visite vient ainsi consolider les relations algéro-britanniques et mettre un terme aux rumeurs sur un supposé retrait des entreprises du Royaume-Uni du sud algérien. Aujourd’hui, ils reconnaissent que la sécurité est bien garantie par l’Etat algérien qui a conséquemment renforcé son dispositif sécuritaire après la sanglante attaque terroriste ayant ciblé le complexe gazier de Tiguentourine, à In Amenas.
Sonia B.
 

Commentaires

    Crimo
    12 juin 2013 - 19 h 36 min

    Je ne fais aucune confiance
    Je ne fais aucune confiance aux britanniques, comme aux français, comme d’ailleurs aux américains ce sont des prédateurs et non pas des partenaires qui traitent d’égal à égal avec des pays comme les nôtres. Ils ont détruit des pays pour leur pétrole, l’Algérie doit rester sur ses gardes, le savoir faire en matière d’énergie n’est pas seulement l’apanage de ces prédateurs bien connus. Il faut ratisser large en matière de partenariat avec les étrangers, nous ne seront jamais à l’abri des coups tordus venant de la part de ces prédateurs dangereux.

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