Bac : des résultats catastrophiques en maths et en anglais

Les résultats du baccalauréat s’annoncent catastrophiques cette année. Du moins dans certaines matières comme les mathématiques et l’anglais. Selon une appréciation faite par le Conseil des lycées d’Algérie sur la base d’un échantillon de 5 000 copies, les résultats dans ces deux matières donnent froid dans le dos. Ainsi, pour les candidats au bac sciences naturelles, il y a seulement 30% qui ont eu un 10 sur 20 dans l’épreuve de maths et 5% dans celle de l’anglais. Les résultats ne sont pas meilleurs dans ces deux matières dans les autres séries. 20% seulement des candidats au bac gestion et économie ont eu 10/20 en maths et 18% en anglais. Pour ceux du bac lettres et sciences humaines, à peine 10% ont eu un 10/20. Même les candidats au bac maths n’ont pas brillé dans cette matière essentielle dont le coefficient est de six. 70% d’entre eux n’ont pas eu la moyenne dans cette matière. Globalement, les candidats au baccalauréat qui ont eu la moyenne générale égale ou supérieure à 10 ne dépassent pas les 48%. Autrement dit, selon les estimations du CLA, le taux de réussite au baccalauréat risque d’être faible par rapport à l’année précédente. Certes, ces données ne sont qu’un indicateur dont la marge d’erreur reste élevée. Néanmoins, cet échantillon reste illustratif du niveau des candidats au bac et de leurs points faibles qui demeurent les langues et les mathématiques. Les candidats ont obtenu de bons résultats dans les matières de leurs spécialités telles que la comptabilité et l'économie pour la filière gestion, la troisième langue pour la filière langues étrangères ou la matière technique pour la filière technique et mathématiques. La matière sciences islamiques est celle qui a réalisé le meilleur résultat au niveau de toutes les filières. Ainsi, ce constat consolide celui fait par les spécialistes et sur lesquels le ministère de l’Education devra travailler sérieusement. L’équation reste difficile à résoudre sans de larges consultations des professionnels et des académiciens du secteur.
Sonia B.

Comment (5)

    le Naïf
    24 juin 2013 - 18 h 48 min

    Le problème se situe
    Le problème se situe incontestablement au niveau du choix et de la compétence des enseignants dont les niveaux d’instruction et pédagogique laissent à désirer. Ce n’est pas en plus la faute de l’élève si on lui fait passer l’examen d’une matière qu’il n’a pas étudiée durant l’année scolaire. N’est-ce pas ce qui s’est passé au Bac une autre fois encore cette année ?
    Le commentaire de : Par 00213 (non vérifié) | 24. juin 2013 – 9 :04 me rappelle deux anciennes histoires qui reflètent la culture populaire que nous vivons aujourd’hui :
    1- L’histoire de l’ancien président Chadli Bendjedid en visite à Annaba où il a rencontré un ancien camarade de la guerre de libération nationale. Après salutations, le camarade intervint auprès du président pour lui demander un emploi pour son fils chômeur. Le président lui proposa donc pour caser son fils, les postes successifs suivants : celui de ministre, de Wali, de chef de daïra, de président d’Apc, et autres divers postes officiels.
    A chaque fois le camarade s’étonnait de la fameuse proposition du président et lui répondait que c’est trop beau pour son fils. C’est alors que le président lui dit-il enfin, « je regrette cher camarade, votre fils doit avoir des bagages intellectuels pour postuler à un poste inférieur aux différents postes officiels que je viens de lui offrir ».
    *****************************************************************************
    2-L’histoire de l’ancien président Houari Boumediene : Au volant de l’ID19 de la présidence, accompagné de quelques ministres, ils se dirigeaient seuls vers le club des pins. A un moment donné, histoire de se détendre, ils empruntèrent une route secondaire étroite. A un virage, ils se sont retrouvés face à face avec un âne debout au milieu de la chaussée qui leur bloquait le passage. Malgré plusieurs coups de klaxons l’animal ne semblait pas vouloir céder le passage.
    Un ministre descendit du véhicule, il s’est emparé d’une branche d’arbre qu’il a trouvée à côté, et commença à donner des coups au bourricot tout en criant « ERRR » pour le faire bouger mais sans succès. Puis vint le tour des autres ministres chacun son tour. L’âne semble tirer un grand plaisir à bloquer la voiture officielle. Exténués et déçus, les ministres, sous le regard agréable du président, regagnèrent leur place dans le véhicule.
    C’est alors que Boumediene descendit lentement, et marcha d’un pas qui inspire la confiance jusqu’à l’âne. Il lui chuchota quelques mots à l’oreille. Tout à coup, comme s’il a été éperonné, l’âne brailla avant de s’éloigner à toute vitesse, sous les yeux hébétés des ministres, libérant ainsi le passage. Le président regagna après le volant de sa voiture et toute l’équipe stupéfaite reprit le chemin du club des pins.

    Monsieur le président qu’est-ce que vous lui avez chuchoté à l’oreille pour que ce bourricot décide enfin de céder le passage ? Une question qui a continué à triturer l’esprit des ministres malchanceux le long du chemin qui les séparait de leur destination jusqu’au moment où Boumediene a décidé de leur faire connaitre le mot magique qui a fait bouger le baudet.
    Je lui est proposé de le nommer à un poste au gouvernement. Il l’a animalement refusée comme vous l’avez constaté par vous-même !

    Horizon
    24 juin 2013 - 9 h 30 min

    Les gréves des enseignement a
    Les gréves des enseignement a répétition sans cesse , et en illimité.

    Il en résulte que , en totalisant le manque de cours que n’ont pas eux les élèves les résultats ne sont pas au rendez-vous.

    Pour vouloir gagner des salaires faramineux en rapport a d’autres corporations .
    Paris ne sait pas construit en un an.
    50 ans un si vaste pays qui après le départ des génocidaire .
    Ont laissés aux peuple Algériens que doit quoi tenir 24 heures en subsistance.
    Tous était a plat et a refaire .
    Les avions et bateaux venant des quatre coins de la planète en destination de l’Algérie sont amplement pleins , complet .
    Cela signifie que l’Algérie est une destination convoitée par ces enfants de l’extérieur.
    Ce qui n’était pas du tout le cas jusqu’en 1999.
    Et les Algériens d’Algérie ont un train de vie tel , que nous sommes nous les émigrés obliger de nous effacer .
    Terminer les haussements d’épaules , jouer les B.C.B.G , rouler les mécaniques , ce la pété comme disent les plus jeunes.
    Aujourd’hui nous faisons profil bas , la discrétion au maximum , et une figuration simpliste humblement recommander.
    Allah soubhanou Ouoi Tahala
    N’a jamais aimé les gens marchant plein de gloriole , vanité , orgueil ,sur la terre.
    Peut-être qu’aujourd’hui nous payons un peux cela .
    Quand savons-nous….
    Certain ne disent-ils pas que la roue tourne ….

    Salem Alikoum

    00213
    24 juin 2013 - 8 h 04 min

    La seule chose que nous
    La seule chose que nous n’importons pas et dont nous maitrisons la fabrication : LES CANCRES !
    .
    Futurs walis ? Ministres ? Ou peut être Maires ?
    .
    Quand je pense qu’il y a 30 ans, le niveau de l’école algérienne était encore passable.
    Et qu’aujourd’hui le résultat de ce « niveau passable » a engendré toute une génération d’assistés incapables de travailler plus de 4 heures d’affilées.
    Je préfère ne même pas penser à ce qu’adviendra notre pays, avec cette nouvelle génération bercée par un niveau scolaire lamentable.
    .
    A l’heure de la mondialisation où les projets spatiaux américains sont concurrencés par les chinois, où l’industrie nucléaire française est concurrencée par les brésiliens, où la technologie allemande est concurrencée par les turques.
    Que voulez vous que nos progénitures fassent dans ce monde de compétitivité avec les maigres outils qu’on leurs met à disposition ?!
    .
    Cela me fait rappeler un voisin dont le père lui avait légué une fortune colossale (25 milliards), mais celui-ci avait été tellement gâté qu’il n’avait aucune culture du travail, de plus son père avait été peu regardant sur la scolarité (assez courte) de son unique fils.
    Résultat : Il a vendu tout l’héritage et c’est devenu une loque humaine.
    Comme disait André Malraux : « La culture ne s’hérite pas, elle se conquiert. »

    Anonyme
    24 juin 2013 - 4 h 51 min

    Allez y participer aux
    Allez y participer aux olympiades mondiales des mathématiques en envoyant seulement des élèves issus des lycées publics d’Algérie. Je suis sûr, à peu près à 99 % ( le 1% de doute je le laisse quant aux efforts des rares écoles privées ou associatives qui tentent de donner un niveau correct d’enseignement dont les élèves fréquentent la journée pour la forme les lycées publics) que la moyenne de cette délégation algérienne serait en dessous de 5 sur 40 ! la faillite du régime Algérien a commencé justement avec celle de l’école qu’il avait détruite pourtant cette colonisation diabolisé à l’extrême avait laissé des fondement très solide d’une école moderne et républicaine, celle de Fouroulou. L’indépendance avait comme objectif de multiplier les Fouroulous car on a jugé qu’il n’étaient pas suffisaient nombreux mais le régime pourri FLNesque avait éradiqué la Fouroulité et démultiplié multiplié les « analphabètes bilingues ».

    memona
    24 juin 2013 - 2 h 13 min

    la mmatiere »les sciences
    la mmatiere »les sciences islamiques »a réalisé le meilleur résultat quelle ironie!!!!
    les générations futures vont passer leurs temps dans les mosquées la moitié imam et l’autre moitié en génuflexions
    et ils habiteront des khaimas et auront comme voitures les chameaux alors que le monde habitera mars et évoluera
    l’algérie s’enfoncera dans le chaos avec toutes ces mosquées et retournera à l’age de pierre

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