Des œuvres d’art relevant du patrimoine national exportées frauduleusement et revendues en Europe

C’est un véritable scandale qui vient d’éclater avec l’affaire de la vente aux enchères à l’étranger d’œuvres d’art appartenant au patrimoine national algérien. On se demande comment la «Maison Christie’s», plus grande maison de vente aux enchères, s’est procurée les tableaux, pour la plupart d’Alphonse Etienne Dinet, pour organiser sa vente enregistrée sous l’appellation : «Tableaux anciens et du XIXe siècle (et orientalistes)». Comment ces œuvres sont-elles sorties d’Algérie ? On sait que les Douanes algériennes ne disposent pas de formation et de services spécialisés pour empêcher l'exportation frauduleuse de ce type d'œuvres qu'il suffit d'enrouler dans un tube cylindrique et faire passer comme n'importe quel dessin banal. Il y a quelques années, une autre vente avait concerné d'autres tableaux parmi lesquels figuraient ceux de l’orientaliste Alphonse Etienne Dinet : «Une place à Boussaâda», «Deux jeunes filles et un garçon», «Boussaâda», «Femmes traversant le lit asséché de l’oued », «Le départ du conscrit», «La fuite des baigneuse » et «La danse des foulards». Il y a également les tableaux de Jose Ortega («Les gorges d’El-Kantara» et «Constantine») et des œuvres de Rudolph Ernst, Louis Granata et Cherubino Pata. En consultant un site consacré à l’homme d’affaires algérien Djilali Mehri, on apprend qu’une sélection de tableaux de la collection Etienne Dinet a été présentée au public à Paris, chez Artcurial, en 2003, et une exposition Etienne Dinet a eu lieu au musée des Beaux-Arts de Nantes dans le cadre de l’Année de l’Algérie en France. Il semble bien que cette collection appartienne à Djilali Mehri. Les autorités algériennes, concernées, ne pouvaient-elles pas les acheter pour les mettre dans les musées en Algérie ? Les responsables algériens étaient parfaitement au courant de ce fait puisque la vente a été annoncée par une dépêche de l’APS le dimanche 16 juin, dans des termes très clairs : «Une collection privée exceptionnelle d’art orientaliste incluant un lot important de tableaux du peintre Etienne Dinet (1861-1929), pour qui l’Algérie a constitué une source d’inspiration intarissable, est exposée depuis samedi soir à la galerie de la Maison Christie’s, à Paris, déjà envahie, en cette soirée par de nombreux collectionneurs. Cette collection qui sera mise en vente aux enchères le 20 juin, dont l’ensemble est estimé entre 6 et 9 millions d’euros, comprend quelque 44 lots dont plusieurs tableaux d’Etienne Dinet, ainsi que des toiles du peintre américain Frederick Arthur Bridgman (1847-1928), le Français Felix Philippoteaux (1815-1884) et d’artistes peintres contemporains comme Mohamed Racim ainsi que des sculptures de bustes de personnages, en bronze, albâtre ou terre-cuite patinée, inspirés par les voyages de leurs créateurs orientalistes». Le directeur du département des collections de Christie’s, Lionel Gosset, a même signalé à l’APS que «parmi les pièces phares de cette collection, figurent notamment une trentaine d’œuvres d’Alphonse Etienne Dinet». A ce jour, aucune réaction n’a été enregistrée du côté algérien. Est-ce normal ?
Karim Bouali
 

Comment (17)

    Laetizia
    31 décembre 2013 - 22 h 16 min

    Barakat, y en a marre de
    Barakat, y en a marre de cette racaille ! @M. Bilal , plus nous serons nombreux à les poursuivre,à les traquer; à les dévoiler, à les empêcher et plus vite notre patrie prendra le chemin de l’authenticité et de la liberté, plus vite ceux qui l’aiment et désirent la servir se rapprocheront du but!

    bilal
    25 juin 2013 - 19 h 15 min

    Horizon@
    Je vous réponds par

    Horizon@

    Je vous réponds par politesse ,car je viens juste de prendre connaissance de votre commentaire et celui-ci m’oblige à y répondre.Je n’ai pas vécu la décennie noire dans ma chair et dans mon parcours de » militant « il n’y pas eu pour moi de coupure idéologique dans le parcours de ce pays ,les fondamentaux que je me sert et qui sont mon armure idéologique commence à « craquer » car j’ai refoulé en moi le changement parvenu dans les années 1990 dans ce pays ,voila pourquoi j’ai l’impression d’être sur une autre planète et que parfois mes commentaires très virulent certes ,mais nourrit très sincèrement pour les hommes qui se sont engagé pour ce pays ne correspondent plus a » la réalité algérienne ».
    Comprenez qu’il y a des choses inacceptables et des pratiques malsaines en Algerie qui ne se font pas et ne doivent jamais devenir une » tradition »(le vol ,la rapine ,brader des œuvres son histoire) mais combien de fois cela a été dénoncé et cela le sera encore ,mais avec quel effets ? Vous ne pouvez pas savoir le mal ou plutôt ce sentiment d’impuissance quand ce que vous aimez le plus est littéralement vidé de sa substance et jetez aux chiens sans aucune valeur ,ni sentiment ni même un remords quelque conque .

    Un jour vous m’avez dit que ma place n’était pas sur ce site mais sur des forums du Front national ? Vous en souvenez ? Vous n’aviez pas tord ,car ces racistes nourrissent encore » la bataille d’Alger « dans mon esprit en me traitant « de sale arabe « ou d’égorgeur du FLN »…Je n’ai jamais été structuré politiquement à combattre des Algériens et je m’y prend mal car ce n’est pas ma tasse de thé … À la maison j’ai imité un poster d’un Soldat de l’ALN qui tombe les armes a la main (j’ai imité un autre poster) avec comme inscription en haut de l’affiche et en noir WHY ? Au printemps de ma vie et jusqu’à ma mort je me refuse de me poser cette question , car j’ai peur qu’en y répondant tout s’effondre autour de moi.

    Cordialement.

    S.S.A
    25 juin 2013 - 17 h 57 min

    Salam Alikoum
    A mon frère

    Salam Alikoum

    A mon frère Horizons,

    Totalement d’accord avec toi, mon frère, nous devons être Unis, Mobilisé,Engagé comme l’a dit le frère KSEL, rien ne doit nous distraire, et nous avons l’obligation et le Devoir de combattre toutes les formes d’injustice, a commencer par celle qui nous pousse à nous éloigner du Hak.

    A mon frère Bilal,

    Moi, en tant qu’Algérien Sincère et Authentique, je te fait le même Appel que le frère Horizons, je te demande de revenir sur ta décision de ne plus débattre, de ne plus nous apporter ta Lumière-chacun de nous en a une-, si je fais une erreur, tu me reprends ça me dérange pas, et le frère Horizons pareil, il en fait une, on le reprends, toi aussi t’en fais une, on te reprends, on est une FAMILLE, pas du Khorti, c’est par le dialogue qu’on se corrige et qu’on avance du moins c’est mon avis.

    Hier, j’ai commis l’erreur de ne pas être allé sur ce thème des « oeuvres d’art », non, pas que j’aime pas l’art, je suis dégouté de la manière par laquelle on maltraite la Culture Algérienne,(les Roumis,à quel moment, ils nous rendront Notre Canon dont ils on en fait un monument sur un rond-point dans le Nord-Ouest de la France, dans combien de temps, ils nous rendront les 37 cranes identifiés dont pour au moins 5 d’entre eux sont des Vrais Algériens Sincères et Authentique-des Moudjahidines mort au champ d’honneur contre l’ennemi français(Voir plus bas la liste), et du coup, je n’ai lu aucun de vos commentaires, autrement, je t’aurais fait cet appel hier.

    Allah I Rahame Babak, Ya El Djelfaoui Oueld Bladi, montrons leurs(aux ennemis de l’Algérie très présent sur ce site parce que Patriotique(Merci encore A.P de nous avoir offert cette caisse de résonance), qu’on baisse pas les bras, et que toute tentatives de nous détourner de notre objets sont autant de preuves que Nous Avons Raison.

    Nous sommes des petites mains,certes, mais ce sont ces petites mains qui giflent les Ennemis de notre Patrie, le fait que l’on soit différent dans nos analyses, nos approches réflexionnelles(je sais, ça se dit pas, mais j’aime bien violer la langue de l’ennemi de toujours, de temps en temps ), notre façon d’être vigilant et imperturbable, fait de nous des Vrais Algériens Sincères et Authentiques.

    Regardez, les frères, le nombre en constante croissance, des visiteurs qui viennent consulter ce site, non seulement pour la qualité de l’investigation d’A.P mais aussi par nos commentaires. Ces visiteurs commencent à s’intéresser de plus en plus à ces Algériens, et ils sont surpris, stupéfait, effaré pour certains. Vous avez lu le commentaire d’un militant du Front National ex-colon, ex pieds-Noirs qui nous rendait hommage(nous lui disons d’ailleurs, qu’il est le bienvenu pour discuter du moment qu’il nous respecte et ne s’adresse pas nous sur le ton du maitre à l’élève), et tant d’autres.

    Restons groupés dans la Djamara, mes frères, l’Algérie Sincère et Authentique nous regarde aussi et attend de nous qu’elle puisse être fier de nous.

    C’est maintenant qu’on a besoin de toi, frère Bilal, alors ne déserte pas le combat(la lassitude ca arrive a tout le monde) mais nous on est des Algériens sans arrogance.

    Je, Nous comptons sur toi, ya Khoya Bilal, A Raje3r Li Saff Diallik(retourne par ton rang dans ton rang).

    Ma Tkhelinach Enne Hachmouk, encore une fois, on a besoin de vous, les Génies Algériens de l’Extérieur.

    Barak Allah Oufikoum

    Salam Alikoum.

    Voici la liste :

    Heureusement, il y avait ce Vaillant Fils de l’Algérie, Vrai Algérien Sincère et Authentique et tout le mérite en revient à lui, c’est lui qui a fait ce travail d’investigation, je vous donne son nom car il ne doit pas rester dans l’ombre :

    SI Ali Farid BELKADI.

    Restes mortuaires de resistants algeriens au Muséum de Paris
    ossements de résistants algériens à la colonisation française
    juin 11, 2012
    Renaud Leblond et Yves Stavridés, deux escamoteurs sans ampleur journalistique

    MISE AU POINT
    Adressée au journal Marianne,

    Les mécanismes de la conscience coloniale, de lugubre mémoire, ou comment deux journaleux en mal de copie, tentent de manipuler l’information en se substituant subrepticement aux chercheurs et aux historiens.

    Renaud Leblond et son larron Yves Stavridés deux escamoteurs sans ampleur journalistique, ont déformé mes propos dans un article paru dans Marianne, consacré à l’Algérie. J’ai adressé une mise au point à ce journal. Celle-ci n’a pas été publiée.

    Un responsable du MNHN de Paris m’écrit :
    « Cher Monsieur Belkadi, Les journalistes prennent souvent, en effet, beaucoup de libertés avec les faits, et il est bien rare qu’ils fassent vérifier leurs « informations » avant de les publier… C’est navrant ».

    MISE AU POINT
    Adressée au journal Marianne,

    « Monsieur le Directeur de la publication
    Des passages de l’article Renaud Leblond et Yves Stavridès : « Point de divergence toujours présent, les restitutions de documents historiques ou de restes humains provoquent encore des tensions entre les deux pays ». (Pages 126/127, Marianne N° 779 du 24 au 30 mars 2012), sont inexacts, voire approximatifs, en ce qui concerne mes activités de recherche au Muséum de Paris.
    Je vous prie de bien vouloir publier dans votre journal la mise au point suivante :
    Il semblerait que Mr R. Leblond n’a pas tenu compte des indications que je lui ai fourni par téléphone -j’ai passé une trentaine de minutes au téléphone avec Mr Leblond, en outre je l’ai amplement documenté par email sur le sujet, en lui adressant entre autres les 139 pages des actes d’un colloque qui s’est tenu au Quai Branly concernant les restes mortuaires détenus dans les musées européens.
    Les deux journalistes écrivent avec beaucoup de désinvolture :

    « Sur les 37 crânes identifiés, cinq appartiennent à des chérifs kabyles qui se sont battus comme des démons contre le corps expéditionnaire français »…

    Ces chefs de la résistance algérienne, à l’occupation française ne sont pas d’origine kabyle (le pays berbère situé à l’est d’Alger). Ils ne sont pas cinq (5) chefs, mais six (6).
    Bouziane était originaire du sud de l’Aurès (Biskra), Mokhtar Al-Titraoui du Titteri (Hauts Plateaux). Moussa Al-Darkaoui qui combattit l’émir Abdelkader le 20 avril 1835 dans la région de Médéa, était d’origine égyptienne. Ben Kedida était de Tébessa. Tous appartenaient à la confrérie des irréductibles Derkaoua. Les restes mortuaires de ces chefs, proviennent du don fait au Muséum de Paris par la famille du docteur Vital, médecin à l’hôpital de Constantine, Les ossements sont entrés au Muséum de Paris en 1880.
    Ce sont :
    1. Bou Amar Ben Kedida, (crâne) N° 5943 dans les registres du Muséum.
    2. Boubaghla, (crâne) N° 5940.
    3. Mokhtar Al-Titraoui, (crâne) N° 5944.
    4. Cheikh Bouziane, (crâne) N° 5941.
    5. Si Moussa Al-Darkaoui, (crâne) N° 5942.
    6. Aïssa Al-Hamadi, lieutenant de Boubaghla, (tête momifiée) N° 5939.

    Mrs Leblond/Stavridés écrivent encore :
    « Cheikh Bouziane, un lieutenant de l’émir Abd el-Kader, tombé aux mains des Français après une méchante bataille livrée dans l’oasis de Zaatcha, le 26 novembre 1849 »…
    Les termes « méchante bataille» ne sont guère adaptés à ce qui fut un carnage sans nom, un abattoir en règle, une barbare décimation de populations innocentes. La totalité de la population de l’oasis des Zaatchas, plus d’un millier d’hommes, de femmes et d’enfants, fut anéantie le 26 novembre 1849, par les colonnes des colonels Barral, Canrobert, Lourmel et le commandant Bourbaki. La vieille mère, la femme et la fille du Cheikh Bouziane n’eurent pas la chance d’être déportées dans les appartements somptueux du château d’Amboise, comme le fut la famille de l’émir Abdelkader qui finit sa vie en Syrie, largement renté par Napoléon III. Les membres de la famille de Bouziane furent achevés à à la baïonnette par les soldats du corps expéditionnaire français. Les derniers mots du Cheikh Bouziane furent : « Vous avez été les plus forts. Dieu seul est grand, Dieu est vainqueur, que sa volonté soit faite « . Voilà pour ce terme trivial de méchanceté.
    L’image de ces chefs de guerre demeure inaltérée dans l’imagerie populaire algérienne. Ces insurgés sont restés cohérents dans leur lutte anticoloniale jusqu’à leur dernier souffle, au nom de la guerre juste, prônée par le grand Saint Augustin (354-430) cet autre algérien, qui exerce jusqu’à nos jours une grande influence sur le développement de la pensée chrétienne : « Sont dites justes, les guerres qui vengent les injustices, écrit-il, dans la Cité de Dieu.
    Le corps expéditionnaire français, prit pied en Algérie sans déclaration de guerre préalable. L’outrage fait par un dey turc décadent à un consul insolent, fut le sujet d’un conflit armé disproportionné, déclenché par le roi de France pour des intérêts économiques sordides.
    Mrs Leblond/Stavridés notent encore : « Contrairement à ce que chante la presse algérienne : « 37 crânes d’honorables résistants algériens » parmi lesquels, on dénombre une douzaine de tirailleurs kabyles ou arabes « morts au service de la France »…
    Renaud Leblond et Yves Stavridès semblent faire feu de tout bois, en amalgamant les collections du Muséum de Paris. Celle du Dr Vital ne comprend par de tirailleurs-supplétifs de l’armée française, selon l’inventaire précis des restes mortuaires que j’ai pu établir patiemment au MNHN de Paris, avec l’aide précieuse de Mr Ph. Mennecier.
    La collection Guyon/ Flourens qui concerne d’autres restes mortuaires algériens, dont ceux de supplétifs de l’armée française, n’a rien à voir avec la liste des 37 résistants algériens. Guyon décrit dans une lettre les restes d’un militaire indigène mort pour la France à Alger. Il envoie le crâne par colis le samedi 21 août 1844, le destinataire est le Pr Flourens. Une autre fois le chirurgien Guyon écrit à son collègue Florens: « Messaoud, sergent aux zouaves à Alger, né à Tombouctou en 1813, envoi par colis le mardi 1 octobre 1839, signé Guyon ».
    Le vendredi 25 août 1843, Flourens réceptionne de la part du même Guyon un colis contenant quatre têtes de sujets engagés volontaires dans l’armée française, il s’agit du crâne d’un janissaire recruté par l’armée française, d’un Kouloughli (c’est ainsi que sont nommés les hybrides nés de père turc et de mère indigène) et de deux autochtones d’origine arabe.
    Têtes de choix et gueux célèbres
    La tête de Bouziane (N° 5941 au MNHN de Paris), fut coupée et fixée au bout d’une baïonnette à la fin du siège de Zaâtcha. Elle a été conservée comme celles de Boubaghla (N° 5940 au MNHN de Paris) et du chérif Bou Kedida (N° 5943 au MNHN de Paris), qui fut tué dans un combat livré sous les murs de Tébessa par le lieutenant Japy. C’est V. Reboud qui les a envoyées à ce musée. Il le dit dans une lettre. Chacune des têtes était accompagnée d’une étiquette, longue bande de parchemin, portant le nom du chérif décapité, la date de sa mort, le cachet du bureau politique de Constantine. Reboud se vante d’avoir réuni « une série de têtes de choix et d’une bonne conservation », provenant en grande partie du Coudiat-Aty, autrement dit le musée de Constantine à ses débuts.
    En 1855, la municipalité de Constantine qui venait d’acquérir la collection punique de Costa Lazare, porta son choix sur le plateau de Koudiat Aty, pour la réalisation du musée, sur l’emplacement même d’une nécropole punique, définitivement perdue pour les chercheurs du domaine de l’archéologie.
    Auparavant ce musée avait l’air d’un cagibi.
    Les têtes réunies par Reboud, qui étaient mêlées aux bracelets, lampes lacrymatoires et à d’autres autres objets hétéroclites entreposés pêle-mêle dans ce réduit, furent remises au naturaliste A. de Quatrefages. Reboud avant de clouer la caisse pour l’envoi au Muséum de Paris, demanda à René Vital, le frère du collectionneur Dr Edmond Vital :
    __ Pourriez-vous enrichir mon envoi au Muséum, de quelques crânes intéressants …
    Le Dr Vital venait de décéder et sa famille ne savait plus quoi faire des restes mortuaires des résistants algériens qui étaient entreposés dans de la poudre de charbon, dans les combles du domicile de Vital.
    Le frère du Dr Vital répondit :
    _ Prenez tout ce que mon frère a laissé, vous y trouverez des têtes de gueux célèbres (sic) et vous ferez le bonheur de mes servantes, qui n’osent monter au galetas, parce que l’une de ces têtes a conservé ses chairs fraîches, et que malgré la poudre de charbon dans laquelle elle est depuis de nombreuses années, elle répand une odeur sui generis.
    Grâce à René Vital, le Muséum de Paris s’enrichit ce jour-là d’une vingtaine de nouvelles têtes, d’algériens célèbres.
    Renaud Leblond et Yves Stavridès écrivent encore : « Sachant que tous ces crânes ou presque ont été récupérés par des médecins militaires, et que leurs familles en ont fait cadeau au muséum, en droit, le don est synonyme de patrimoine imprescriptible »…
    Aucune famille n’a jamais fait don de ces restes mortuaires à un quelconque médecin militaire, comme nous l’avons vu dans le cas du Dr V. Reboud.

    « Mais si l’Algérie réclame le rapatriement des 37 décapités, dont les supplétifs « morts pour la France », les discussions dans l’Hémicycle promettent d’être intéressantes »…
    C’est du verbiage délirant. Les deux journalistes ne se retiennent plus, on est en pleine énurésie verbale.
    Parmi les 37 décapités ne figure aucun supplétif. Le tri effectué par moi-même au MNHN fut pointilleux. Les supplétifs morts pour la France ne figurent pas dans mes préoccupations.
    Les supplétifs et les harkis, ce n’est pas le genre de la maison ».

    Ali Farid BELKADI.

    Tahyia Djazayirouna.

    Salam Alikoum.

    Abadaoui nonyme
    25 juin 2013 - 6 h 37 min

    En autriche à Vienne aussi
    En autriche à Vienne aussi les tableaux ont disparus echangé ….il y a 02 ans environ!!!!!!!!!!!!!!

    chawi pure laine
    25 juin 2013 - 3 h 49 min

    la presse vendue sans jeter
    la presse vendue sans jeter des fleurs sur Algérie patriotique mais avez vous vu un autre journal parler de cette catastrophe? non bien sur, on a dans la presse branche à foin ENNAHAR qui est le journal officieux de la DGSN on a ECHOUROUK qui est le journal de l’équipe nationale de foot et des vétérans du FIS,je ne critique pas les quelques libres franco, mais qui a osé parler de cela? personne à part AP allez y voir ce qui a été volé à TIMGAD,JEMILA et pas mal de villages romains, vous savez pourquoi? on a toujours été gouvernés par des compagnards des gens qui viennent de la compagne(ARAYCHIYA) ces gens la si tu leur parle de toile, ou d’œuvre d’art tu les insulte car ils sont imperméables au savoir, depuis l’arrivé de Bouteflika le recherché par la cour des comptes le bradage est devenu légal et ils osent parler encore avec culot wallah il nous reste un seul chemin c’est celui que nos parents ont pris un certain 1er novembre 1954, libérons l’Algérie de ces laches marocains qui veulent la mettre à feu et à sang

    béberedelouest
    25 juin 2013 - 1 h 57 min

    khalida toumi nous savons que
    khalida toumi nous savons que vous éte une grande dame suis sur que vous serez a la hauteur!!!

    Horizon
    24 juin 2013 - 23 h 51 min

    @ mon frère BILAL .
    Salem

    @ mon frère BILAL .

    Salem Alikoum.

    Tu m’as fortement toucher au cœur par ce que tu as écris ci dessous.
    C’est d’une sincérité tel et dis avec tes tripes.
    Ce que tu as dis je le vis aussi et le ressent avec tristesse de plus en plus que les années passe .
    Et je me bat pour que nos enfants ne soit pas des gitans .
    Car les gitans non pas de chez eux.
    Ici en Europe nous sommes les bouc-émissaires, les causes de tous les maux que génèrent leur chef d’états par leur racismes au sommet de la pyramide.
    Et nous les émigrés , Algériens et Algériennes de L’étranger nous sommes les laissés pour comptes , personne des hommes d’état Algériens n’a un mot pour nous .
    Notre valeureux Houari Boumediene était le seul qui savait que nous existions dans d’autres contrées.
    Dans ces élocutions ces discourt ils nous oubliait jamais et il faisait ce qu’il disait pour nous .
    Mais si tu quitte ce forum je perdrais un alliée de taille .
    Tu ne dois pas baissé les bras face a des internautes qui ne sont la que pour infiltrés le forum dans un but de créer la fitna entre nous.
    CROIS MOI NOS ENNEMIS ,VEULENT PAR TOUS LES MOYENS S’ACCAPARER NOTRE PAYS L’ALGÉRIE.
    Faisons notre modeste devoir.
    Nous avons eux des anicroches , mais je ne pourrais jamais tant vouloir , car nous sommes frères .
    Car je risquerais d’en avoir marre de me battre et surtout me fatiguer seul face a des hyènes déchainés qui se relaient pour l’offensive.
    Ce qui n’est pas vraiment le cas dans l’autre sens .
    Les contres attaques contre ces vermines PORTEURS DE FITNA.
    Sincèrement seul je ne tiendrais pas la route ,car je suis sur d’autres front et cela commence a faire beaucoup.
    Voila je te demande de revenir sur ta décision et unir les rangs avec SYRIANO . SSA . MALEH et tant d’autres qui ont notre fibre patriotique et foie musulmane MODÉRÉ sans extrême.
    Dans l’état actuel des choses et a l’heure d’aujourd’hui je suis blaser de jouer le perroquet a longueur de journée par le billet de la technologie qui procure la spontanéité et la mobilité.
    Allez mon frère fais moi un signe quelque soit ta décision .
    Un clin d’œil .
    Nous continuerons le combat par la plume  » le clavier  » en Europe car il y a péril en la demeure pour nos familles nos frères et sœurs .
    Et nos frères au bled , sont assez grand et capables de tirer leur plans sans nous , en tout les cas ils donnent l’impression qu’ils s’en complaisent quand ont les lis.
    Salem Alikoum mon frère

    Anonyme
    24 juin 2013 - 21 h 40 min

    n sais que certain fils
    n sais que certain fils de,,,,,, en vendu au encher a londre et usa des toile qui font partie du patrimoine algerien au su et au vue de l,etat algerien et ca depuis bien longtemps un secret de polichinelle !!!!!! donner nous les nom de ces personne puisque il sont bien connus au lieu de dire des connerie comme les douanier ne sont pas former!!!! car jamais une telle operation n,aurai eu lieu son leur aide,,,,,

    salim
    24 juin 2013 - 19 h 47 min

    Ces tableaux sont ceux qui
    Ces tableaux sont ceux qui ont disparus de la Mairie de Skikda. Et certains ont mit d’autres vulgaires copies des tableaux à la place et ont mit le feux. Tous les habitants de Skikda sont au courant de cet incendie qui s’est déclaré subitement à la mairie, en plein hall ou les tableaux étaient exposés.

    Pour motif ils ont déclaré qu’il y avait un court circuit.

    bilal
    24 juin 2013 - 19 h 39 min

    Dans mon nationalisme naïf
    Dans mon nationalisme naïf dans tout ce qui touche à l’Algérie, j’ai toujours pensé que j’avais une âme de justicier et qu’on faisait les choses contre-nous, C’est le dernier commentaire que je mets, car on se fout de notre gueule et je m’explique. J’ai vécu à Paris et il y a une Rue connue pour ses vices a République rue Saint-Denis et à partir de 18 heurs les filles changes, ce ne sont plus des Françaises, mais des algériennes, après renseignement, elles n’ont pas de papiers et elles le font le plus visiblement du monde. Mais dans ma tête de jeune algérien nourrit à l’organisation du FLN De France cela ne pouvait qu’être un complot pour salir la dignité des Algériennes (il n’y avait rien de religieux dans tout cela et je n’avais pas mis les pieds en Algérie depuis 20 ans tout gosse quoi!)) et on s’était mis en tête avec des jeunes algériens de banlieue de foutre un branlé à leur maquereau.
    On connaissait le bar et le type qui récupérait l’argent, mais quand on a su comment cela fonctionner, on s’est dit si l’État algérien met ses enfants sur le tapin et bien, c’est que la police Française est dans le coup et il marche mains dans la main… On ne peut pas tout faire quand ceux qui dirigent ce pays se font gentiment enc… Et avec leur consentement… Un pays a besoin de mythe pour se construire et lui enlevez, c’est le tuer définitivement…Ce que je veux dire ,c’est quand vous êtes un nationaliste Algérien avec tres peu de moyens vous vous faite une raison et vous vous battez pour votre dignité à vous et ceux de vos parents ,le reste cela nous échappe
    Car j’ai décidé de voir la réalité de ce pays et les commendataires ici ne font que de renforcer que ce pays n’est plus le mien ou celui que j’ai toujours fantasmé et je remercie particulièrement mes amis algériens qui en me lisant me disait « Bilal, tu te fais du mal pour rien ton Algérie n’existe plus ou dans ta tête »

    Je remercie tout de même « Algérie patriotique « d’avoir été très souple avec moi et je leur souhaite de retrouver l’indépendance de leur pays, car c’est avant tout leur pays et d’y fait revivre non pas dans son ensemble une culture qui disparaît, mais de préserver la mémoire d’une histoire dont nous sommes tout le fruit merci. Au passage, je tiens à dire que je n’ai aucune haine contre les intervenants et qu’en bon prince, je me retire de la majorité sans faire du mal à mon pays …

    Nourdine
    24 juin 2013 - 17 h 56 min

    Je parie que le ministère de
    Je parie que le ministère de la culture tient mieux la liste de ses invités orientaux que l’inventaire du patrimoine national.

    IL faut que les responsables s’expliquent devant le peuple. Je me rend compte mieux la politique culturelle française (je n’ai jamais mis les pieds en France) que celle de mon propre pays, je sais qu’en France et j’imagine que c’est le cas de tous les pays qui se respectent, l’exportation d’une oeuvre d’art ne peut se faire qu’avec l’aval de l’état.

    L’humanité est entrée dans l’histoire avec l’avènement de l’écriture, nous sommes encore dans l’oralité.

    Dans l’absolu cette affaire est plus grave que toutes les affaires de corruption qui démoralisent et révoltent le peuple.

    L’esclavagisme n’est plus à la mode sinon « ils » nous auraient vendus.

    SEDDIKI
    24 juin 2013 - 17 h 31 min

    A huge « Thank you »..
    A huge « Thank you »..

    Nourdine
    24 juin 2013 - 17 h 24 min

    Mr D. MEHRI – Il y a urgence
    Mr D. MEHRI – Il y a urgence – C’est le moment de nous dire qui vous etes.

    selecto
    24 juin 2013 - 17 h 08 min

    Lors de l’Année de l’Algérie
    Lors de l’Année de l’Algérie en France il s’est passé des choses bizarres comme par exemple l’incendie d’une salle d’expositions en Provinces où des tableaux du patrimoine algériens de valeurs inestimables avaient brûlés, aucune enquête n’a été faite pour vérifier par exemple qu’ils n’étaient que des copies mis à la place des authentiques avant de provoquer l’incendie, y avait t-il une assurance ? El Watan avait publié un article sur le vol d’un tableau lors d’une exposition au Centre culturel algérien par son ex directeur Taleb Bendiab Mokhtar et sa secrétaire, ce tableau avait été acheté pendant l’exposition par Rachid Boudjedra, il a fallut l’intervention d’El Watan pour que Taleb Bendiab restituait ce tableau à son propriétaire.
    L’Algérie est entre les mains d’une bande de voleurs, merci à Karim pour cet article qui va aider les authentiques fils d’Algérie de faire le ménage.

    SEDDIKI
    24 juin 2013 - 15 h 03 min

    Au fait, si je peux me
    Au fait, si je peux me permettre, c’est en effet un véritable scandale, aux conséquences probablement lourdes, encore mal estimées.
    Encore une fois MERCI, vous ne pouvez pas savoir le dégoût que cette affaire m’a procuré ainsi que quelques proches français au parfum.
    Vous avez dû lire dans mes pensées, ce n’est pas possible que vous soyez les seuls à découvrir cette maladresse que font les services, la presse spécialisées, la culture pas un mot depuis au moins deux semaines que je cherche.
    Comprenez-moi j’ai envie d’en faire une affaire d’Etat et pas parce que je suis de Bousaada.
    Seddiki

    SEDDIKI
    24 juin 2013 - 14 h 50 min

    Salam
    Un gros Merci à AP,

    Salam
    Un gros Merci à AP, voilà un journal de son temps!
    je vous promet en toute modestie que j’ai été le premier à alerter par le biais d’un Blog de la Culture (CF K.Toumi), car averti par un ami de cette vente des oeuvres d’art de Dinet qui ont été apparemment très appréciées. Ne serait-ce que pour que l’Algérie s’en mêle(devenir acquéreur). Pour philosopher, pour moi c’est une partie de l’Algérie qui s’en est allée, ces toiles qui ont orné El Mouradia!!
    Mais que voulez-vous « El chami chami wa el Baghdadi baghdadi wa elfahem yafhem ».
    Wanna Boussaadi, je plaisante.
    Seddiki Aissa.

    Karl Lawson
    24 juin 2013 - 13 h 16 min

    QUELLE HONTE!!! ILS VEULENT
    QUELLE HONTE!!! ILS VEULENT TOUT VENDRE YA DIN RAB!!!

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