Le conseiller de Laurent Gbagbo à Algeriepatriotique : «La survie de l’Europe dépend de l’Afrique»

Algeriepatriotique : Sous Gbagbo, la Côte d’Ivoire a connu un développement économique considérable. Le PIB de la Libye de Kadhafi était un des meilleurs dans le monde. La Syrie avait réussi, malgré un système politique fermé, à unir une sociétémulticonfessionnelle. Le Venezuela de Chavez a renduau peupleson honneur. L’Algérie, locomotive de l’Afrique, subit un terrorisme barbare depuis vingt ans. Pourquoi les pays du Sud qui avancent dérangent-ils le Nord ?
Alain Toussaint : Le Nord a toujours eu besoin de sources d’approvisionnement en matières premières. Pour s’assurer qu’il n’y aura jamais de rupture, ces pays riches recourent à la violence armée. L’Afrique subit à la fois la domination politique, militaire et économique des grandes puissances qui lui imposent leur diktat. Notre continent qui compte un milliard d’habitants aujourd’hui – ils seront 2 milliards en 2050 – a d’énormes défis à relever : infrastructures, industrie, éducation, santé, culture, médias, etc. L’Afrique est donc un vaste marché convoité par toutes les autres nations. La survie économique de l’Europe, par exemple,dépend du contrôle des marchés africains. Ses entreprises doivent écouler leurs produits manufacturés en Afrique. S’il y a 20 ans, les pays du Sud faisaient l’essentiel de leur marché au Nord, le rapport s’est inversé avec la montée en puissance des pays émergents, emmenés par les Brics (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud). Grâce à la dynamique créée par ces nouveaux acteurs, le Sud commerce davantage avec le Sud même si certains Etats d’Afrique subsaharienne restent encore relativement dépendants du Nord, notamment dans les domaines de la médecine, des technologies de pointe et de l’armement. Le partenariat Sud-Sud représente une menace pour le Nord dont la part de marché dans l’économie mondiale est en pleine décroissance. Il lui faut donc s’agripper à l’Afrique, y compris par la violence. Alors, certains chefs d’Etat sont imposés de l’extérieur via des opérations de déstabilisation déguisées en croisades pour la «démocratie». Par la puissance de leurs médias, des dirigeants étaient diabolisés avant d’être neutralisés. Le Vénézuélien Hugo Chavez a succombé à un mystérieux cancer de la gorge ; Laurent Gbagbo, pourtant réélu à la tête de la Côte d’Ivoire en novembre 2010, est maintenu en détention par la France à la prison de la Cour pénale internationale (CPI), à la Haye, aux Pays-Bas. Plusieurs autres leaders progressistes d’Afrique noire et du Maghreb – mais aussi d’Amérique latine – demeurent sous la menace permanente des maîtres d’hier. L’Algérie, qui a développé un partenariat très fort avec la Chine, n’est pas à l’abri. Son gaz et son pétrole sont convoités. Les pays occidentaux ont du mal à admettre que le temps de la soumission est passé. Ils refusent de mettre à jour leur logiciel et de changer leur vision erronée d’un continent en mouvement.
Renversement du pouvoir en Côte d’Ivoire, intervention militaire au Mali, pillage des ressources halieutiques au Sahara Occidental occupé, exploitation des richesses naturelles dans d’autres pays africains… Pourquoi l’Afrique n’arrive-elle toujours pas à s’affranchir ?
La suprématie des pays occidentaux repose sur leur hégémonie économique et militaire. D’ailleurs, ils en abusent pour jouer le rôle de gendarmes du monde dont ils n’ont reçu mandat de personne. Ils font la pluie et le beau temps, décernent des brevets de dictateurs ou de démocrates à qui bon leur semble au gré de leurs intérêts géostratégiques, occupent des territoiressous le prétexte d’y lutter contre le terrorisme, attisent les conflits internes en armant un camp contre l’autre, utilisent un armement sophistiqué quand ils dénient le droit à des gouvernements agressés d’en faire autant pour combattre les pantins qu’ils ont formés et armés. Tout le monde a compris la finalité de cette forme de paternalisme et de néocolonialisme. Plus que des missions pour le rétablissement de la «démocratie», il s’agit de conquêtes économiques. Regardez ce qu’ils ont fait au Mali, en Côte d’Ivoire, en Libye, en RDC, etc. Leur seul et unique objectif est le contrôle des richesses naturelles du continent africain. La grave crise économique actuelle que connaissent ces «grandes» puissances a davantage aiguisé leur appétit et renforcé leur détermination à dominer l’Afrique. En plus du pillage de nos ressources, il y a le fardeau de la dette africaine. Elle reste un facteur d’appauvrissement des populations et de sous-développement. C’est aussi le moteur de l’aliénation car elle entretient une dépendance totale à l’égard des pays «riches» du Nord et des institutions financières de Bretton Woods, qu’ils ont créées, notamment le Fonds monétaire international (FMI) et la Banque mondiale.
Dans le monde multipolaire en gestation, les pays africains doivent se défaire de cette tutelle qui retarde leur décollage. Face à la nouvelle donne géopolitique et géoéconomique, un profond désir de liberté, d’indépendance effective et d’unité anime chaque Africain. Cela passe par la constitution de nouveaux pôles régionaux solides afin de tenir le choc face à des pays occidentaux entrés dans un cycle inévitable d’affaiblissement. L’Afrique n’a pas vocation à être l’éternelle vache à lait de l’Occident. Politiquement, militairement et économiquement, le continent doit enfin s’affranchir. Mais attention, il ne s’agit pas de remplacer les anciennes idoles par de nouvelles qui joueront le même rôle. Encore moins de passer d’un maître à plusieurs maîtres.
Les pillages et les interventions militaires ne changeront rien aux aspirations légitimes des peuples africains, privés de dignité depuis des siècles. Il faut bâtir en commun une Afrique solide pour nos enfants et les générations futures. Les Africains doivent comprendre que la bonne gouvernance est l’une des portes vers le développement. Nous devons envisager des réformes dans plusieurs domaines : politique, économique, social, culturel, etc. Nous devons, enfin, bâtir des institutions fortes et crédibles, socle de l’Etat de droit, au service des peuples africains. L’Afrique sera ce que les Africains voudront qu’elle soit. Il en va de même des relations avec les pays occidentaux.Le temps du réveil a sonné.
Des pays arabes réclament une réforme profonde de la Ligue arabe. Pensez-vous que l’Union africaine dans sa forme actuelle joue un rôle positif ou doit-elle subir une refonte totale ?
L’Organisation de l’Unité africaine (OUA) puis l’Union africaine (UA) n’ont jamais été au service des peuples africains. L’idée des pères fondateurs de l’OUA partait d’un bon sentiment, mais leur vision panafricaniste a ensuite été dévoyée par des chefs d’Etat africains en mission exclusive pour leurs maîtres occidentaux. Après un demi-siècle d’existence, une refondation de l’OUA s’impose, ainsi que la redéfinition de ses missions. Quelle est sa vision de l’Afrique et du monde d’aujourd’hui ? Comment se projette-t-elle dans le futur ? Comment compte-t-elle défendre les peuples africains et les énormes ressources du continent face à la horde de pilleurs surarmés qui menacent l’existence-même de nos pays ? Nous devons rester unis pour protéger nos intérêts. Depuis l’élection de la présidente de la Commission de l’UA, la Sud-Africaine NkosazanaDlamini-Zuma, je sens les lignes bouger. L’Afrique digne a enfin pris les commandes de l’organisation continentale. Bien avant, le Libyen Mouammar Kadhafi, assassiné par la coalition des «démocrates de la canonnière», nourrissait une réelle ambition pourl’Afrique unie et forte. En plus de renforcer les capacités de l’UA,le Guide estimait que l’autonomie et l’indépendance passaient par la création d’une monnaie unique africaine adossée à une Banque centrale, la mise sur pied d’un vrai Parlement des peuples africains, des infrastructures de télécommunications, des routes pour dynamiser un marché interafricain, etc. L’UA doit énormément s’impliquer dans la vie politique, institutionnelle et économique de nos pays plutôt que de les abandonner entre les griffes des ex-colonisateurs qui dictent leur loi à des Etats surendettés, livrés aux lobbies militaro-industriels.Les choses doivent changer.
Pourquoi la France de Sarkozy s’est-elle particulièrement acharnée contre le président Laurent Gbagbo et imposé par les armes Alassane Ouattara ?
La Côte d’Ivoire demeure la chasse gardée de la France selon l’entendement des dirigeants français. Un pays stratégique puisqu’il représente à lui seul plus de 40% de l’Union économique et monétaire (Uemoa), qui regroupe les ex-colonies françaises d’Afrique de l’Ouest et qui ont en commun une monnaie dénommée le franc CFA. En réalité, Gbagbo n’a jamais remis en cause les intérêts français en Côte d’Ivoire. Bien au contraire. Les multinationales hexagonales ont largement profité des années Gbagbo. Seulement, dès son élection en octobre 2000, le nouveau chef d’Etat a mis en œuvre une politique de partenariat avec les pays émergents et ceux du Sud. Cette tentative d’ouverture a fortement déplu à la puissance tutélaire, la France, qui estime que la Côte d’Ivoire est sa propriété exclusive. Même la politique sociale de Gbagbo, notamment l’Assurance-maladie universelle (AMU), agaçait la métropole à tel point que l’Elysée de Jacques Chirac a dépêché un jour à Abidjan un ministre français afin de demander à Laurent Gbagbo de surseoir à sa «révolution». Voilà l’une des origines des malheurs de Gbagbo qui s’entêtait à tenir des conseils des ministres à Abidjan sans prendre l’ordre du jour à l’Elysée. Laurent Gbagbo est à la Côte d’Ivoire ce qu’Ahmed Ben Bella a été à l’Algérie. Un pacifiste, un patriote mais surtout le père de la conscience nationale. Les ex-colons lui ont préféré Alassane Ouattara, l’homme de la finance internationale, imposé par les armes au terme d’une rébellion barbare qui a fait des milliers de morts depuis septembre 2002. Depuis le 11 avril 2011, nous sommes dans une fiction de démocratie en Côte d’Ivoire. C’est le règne de la terreur, la violence d’Etat. Nos amis sont pourchassés, enlevés et assassinés par les milices d’un régime inhumain, qui s’endette sans compter pour faire plaisir à ses parrains. Aujourd’hui, plus de 700 personnalités – dont la première dame Simone Gbagbo, Pascal Affi Nguessan, le chef du parti de Gbagbo, un gouverneur de la Banque centrale des Etats d’Afrique de l’Ouest (BCEAO), Michel Gbagbo, le fils de Gbagbo, Charles Blé Goudé, ancien ministre et leader des jeunes patriotes, des députés –, sont arbitrairement détenues par le pouvoir ivoirien. Les donneurs de leçon d’hier, si prompts à accabler Gbagbo dès que la météo est mauvaise à Abidjan, sont subitement devenus aveugles et muets. Mais je reconnais que c’est bien le type de «démocratie» que préfère laFrance en Afrique.
Vous estimez que la décision de la CPI d’ajourner le verdict de l'audience de confirmation des charges contre Laurent Gbagbo est annonciatrice de sa libération prochaine. Sur quoi fondez-vous votre optimisme ?
C’est la CPI elle-même qui m’encourage à le penser. Comme vous le savez, ses juges ont demandé au procureur Fatou Bensouda de poursuivre ses investigations afin de présenter des preuves plus solides qui pourraient justifier un procès à l’encontre de Laurent Gbagbo. Or, Gbagbo a été déporté à La Haye depuis le 29 novembre 2011, en violation de ses droits, sur la base d’un mandat illégal. Aujourd’hui, tout le monde s’accorde à dire que le dossier d’accusation est vide. La Cour ne doit pas avoir honte de reconnaître qu’elle a été induite en erreur, trompée et manipulée par le gouvernement français de Nicolas Sarkozy et son allié Alassane Ouattara. Il n’y a aucun mal à cela. Laurent Gbagbo, à qui Jacques Chirac promettait la CPI depuis 2003, est innocent. Il doit être libéré immédiatement.
Qui, selon vous, a instrumentalisé la CPI pour «monter» un procès contre l’ancien président de Côte d’Ivoire ?
La dimension politique de cette affaire est incontestable. La détention du président Gbagbo est une escroquerie politique. Le gouvernement français détient la solution du problème Gbagbo. François Hollande qui a hérité de ce dossier n’ignore rien du complot ourdi par Nicolas Sarkozy contre Laurent Gbagbo, vainqueur de la présidentielle de novembre 2010. Le nouveau chef d’Etat français rendrait service à la Côte d’Ivoire et à la France en autorisant la libération de notre leader. De grâce, ne me parlez pas de justice ! C’est une affaire politique, vous le savez très bien. Gbagbo est un prisonnier politique de l’impérialisme occidental, comme le furent avant lui Samory Touré, Toussaint Louverture, Béhanzin, Kadjo Amangoua et d’autres. Le président Gbagbo se retrouve à La Haye à la suite de petits arrangements entre amis, notamment Nicolas Sarkozy, l’ancien procureur de la CPI, Louis Ocampo-Moreno, et leur ami Alassane Ouattara. On le voit, le politique prédomine sur le judiciaire. L’entêtement de la CPI à vouloir coûte que coûte condamner Gbagbo est une erreur de politique pénale qui nuit gravement à son image et à sa crédibilité. Cette Cour est si partisane qu’elle n’a engagé, pour l’heure, que des poursuites contre le camp Gbagbo mais pas contre celui d’Ouattara, le «démocrate» préféré de la communauté internationale. Cette politique du «deux poids deux mesures» démontre bien que la CPI est instrumentalisée. Les leaders africains comme Laurent Gbagbo, les présidents soudanais Omar El-Béchir ou kenyan Uhuru Kenyatta sont les victimes du nouveau colonialisme judiciaire, dans le droit fil de la domination économique, militaire et politique des puissances occidentales sur l’Afrique. Cette forme de terrorisme doit aussi cesser.
Est-il probable que Laurent Gbagbo soit libéré ? Quel impact sa libération aurait-elle sur la vie politique en Côte d’Ivoire ?
Selon moi, les chances de libération du président Gbagbo sont intactes. Le dossier est vide. Sa détention fait peser une hypothèque sur l’avenir de la Côte d’Ivoire. La libération de Nelson Mandela avait contribué à construire la nouvelle Afrique du Sud post-apartheid. Celle de Laurent Gbagbo peut être un puissant moteur de la réconciliation nationale en Côte d’Ivoire. Son retour parmi les siens permettra de renouer le fil du dialogue entre Ivoiriens, d’apaiser les cœurs et d’annihiler toute tentative de belligérance. Laurent Gbagbo a toujours œuvré pour la paix et l’unité des Ivoiriens. Il est le fondateur d’un parti politique qui transcende les clivages ethniques, religieux et sociaux. Gbagbo est un rassembleur. Cet homme du peuple manque énormément à ses compatriotes, dont une écrasante majorité – toutes obédiences politiques confondues – vit très mal son incarcération à La Haye.
Si Gbagbo recouvrait sa liberté, envisage-t-il de revenir aux affaires politiques dans son pays ?
C’est une question délicate que vous me posez. Seul le président Laurent Gbagbo est en mesure d’y répondre. Mais je ne doute pas qu’il prendra une décision cohérente, en pleine harmonie avec sa conscience, son parcours et l’espérance toute fondée qu’il incarne pour le peuple ivoirien et l’Afrique qui l’attendent.
Interview réalisée par Kamel Moulfi et Mohamed El-Ghazi

Comment (15)

    Devaliere
    2 juillet 2013 - 12 h 26 min

    Je suis un jeune Ivoirien
    Je suis un jeune Ivoirien Reporter photographe et cameraman prive Abidjan en Cote d’Ivoire.Je recherche dans correspondants reporter photographe et cameraman dans le Monde.
    Je suis célibataire avec 2 enfants merci.

    Que Dieu vous bénisse !

    Sidéré
    1 juillet 2013 - 22 h 18 min

    « Gbagbo (tout comme ce
    « Gbagbo (tout comme ce conseiller et ses fils) se pavanés en Bentley sur les Champs Élysées de Paris et dépensé des millions de dollars en une journée à Monte-Carlo. »

    Waow, t’as largement dépassé le stade du mensonge, toi !
    C’est grave.

    Mavrat100
    30 juin 2013 - 18 h 54 min

    Contrairement à Ouattarat, le
    Contrairement à Ouattarat, le Président Gbagbo n’a pas de maison en France et il ne s’est jamais pavané en Bentley. La calomnie des enfants admirables de l’Afrique devrait avoir des limites !

    Jeune Algerien
    30 juin 2013 - 6 h 58 min

    Monsieur Toussaint est un
    Monsieur Toussaint est un homme qui dit vrai.
    Son discours est bien plus intéressant que celui de notre classe politique. S’il se présente aux élections en Algérie je vote pour lui plutôt que pour Belkhadem 😉

    Anonyme
    30 juin 2013 - 4 h 08 min

    avec les reponse de Alain
    avec les reponse de Alain Toussaint je suis convaincu que tot ou tard l’afrique va s’en sortire des grifes de l’imposteur qui est la france et ses alliers les traitres de l’afriques qui eux aussi sont africains,oui l’espoire est la…la nuit est long mais le jour est tres proche a venir,merci Alain…

    TARIK - BAB EL OUED -
    29 juin 2013 - 21 h 16 min

    UN MOMENT CRUCIAL DANS NOTRE
    UN MOMENT CRUCIAL DANS NOTRE HISTOIRE ……!!!!!
    1- IL FAUT REGAGNER LA CONFIANCE DU PEUPLE ALGÉRIEN ET METTRE EN PRISON LES VOLEURS DU TRÉSOR NATIONAL.
    2- IL FAUT CHASSER LES INCULTES ET LES IGNARES DES POSTES CLÉS DE L’ÉTAT.
    3- FAIRE REVENIR LES CERVEAUX ALGÉRIENS DE L’ÉTRANGER.
    4- ÉLABORER UN PLAN MARSHALL POUR LE DÉVELOPPEMENT DE L’ÉNERGIE SOLAIRE.
    5- TRADUIRE TOUS LES WALIS INCOMPÉTENTS EN JUSTICE ( CHAISE ÉLECTRIQUE ) .
    6- TRIPLER LE SALAIRE DES PROCUREURS DE LA RÉPUBLIQUE.
    7- FERMER A JAMAIS L’ENTV
    8- NE PLUS DONNER DES CONTRIBUTIONS AUX PARTIS POLITIQUES.
    9- LIBÉRER LE CHAMP AUDIOVISUEL.
    10- BÂTIR UNE ZONE INDUSTRIELLE DANS CHAQUE WILAYA.
    11- IMPORTER 500 000 VACHES LAITIÈRES.
    12- RELANCER LA SOCIÉTÉ SAIDAL.
    ………………………..ETC.

    El fath
    29 juin 2013 - 13 h 51 min

    Allah yarham Boudiaf qui aura
    Allah yarham Boudiaf qui aura eu pour derniers mots science / islam…
    Les USA dominent avec la Science et rien d’autre.
    Leur budget annuel alloué à leurs universités pour la recherche scientifique est le plus élevé au monde .
    A bon entendeur salut!

    Anonyme
    29 juin 2013 - 13 h 07 min

    Feu Gadafi avait commencé à
    Feu Gadafi avait commencé à affranchir l’Afrique du joug impériale de la France Afrique .
    Malheureusement son Armée n’était pas assez structurée, dommage pour l’Afrique dont les dirigeants sont dominés par la franc maçonnerie à deux balles…

    S.S.A
    29 juin 2013 - 12 h 59 min

    Salam Alikoum
    Pardon pour

    Salam Alikoum

    Pardon pour ceux que j’ai oublié comme par ex :Si Selecto, Siphilantrope, SiLe Naïf, Si Mahdi, Si yzamel, Si Nénuphar, Si oo213,Si Salim, Si Sidali, Si Slimane, Si Senateur, Si Karim, Si Ahmed, Si Moha, Si Ramos, Lalla Ania, Si Boualem et tant d’autres Anonymes qui oeuvrent par leurs contributions si minimes soit-elle au salut de l’Algérie.

    Gloire a Nos Moudjahines passé, présent et Futur.

    Tahyia Djazayirouna.

    Salam Alikoum.

    S.S.A
    29 juin 2013 - 12 h 48 min

    Salam Alikoum
    Tout à fait

    Salam Alikoum

    Tout à fait d’accord avec Mr Toussaint, l’Afrique est visée dans son indépendance aussi bien nationale, qu’économique que politique et militaire. Effectivement, l’idée de Khaddafi(Allah I Rahmo) créer une monnaie Africaine Unique qui concurrencerait l’euro et le dollar était et est toujours une alternative des plus intelligentes pour faire sortir notre continent du marasme dans lequel il est plongé volontairement depuis les Indépendances des Pays Africains.

    Le tort de Khaddafi (AIR) était qu’il parlait trop et disait ce qu’il avait en tête, or, dans ce monde impitoyable dominé par l’hégémonie occidentale en matières de capacités technologiques dans presque tous les domaines(scientifiques,militaires,économiques, des communications et du renseignements), il fallait sans doute choisir la voie de la discrétion et faire ce que l’on dit ou plutôt ce que l’on ne dit pas.

    Khaddafi a été victime de son temps, en tant que visionnaire, on peut dire que c’était un peu trop tôt, et qu’il était en avance par rapport à la réalité sur le terrain du continent Africain.
    Ces complots sont devenus sophistiqués et ils (les occidentaux) vous dégomment avec l’aval des peuples qu’ils prétendent aimer et défendre, et des voisins qui ne sont finalement que leurs vassaux.
    A la lumière de ce qu’avance Mr Toussaint, nous sommes en droit de nous poser une question légitime qui renferme des sous-corrolaires :

    La maladie de notre Président est elle une maladie naturelle?
    Ne sommes nous pas en train d’assister à une déstabilisation par le haut et qui ne voudrait pas dire son nom?
    Les revendications nouvelles du Makhzen sur une partie de l’Algérie(de Tlemcen à Béchar), les revendications du Sud et du centre bien que d’apparence légitimes ne cachent-elles pas des desseins inavoués?
    Le timing de ces opérations me, nous, laissent perplexes et ouvre la porte à toutes les supputations.

    Le vide constitutionnel est-elle voulu par les fossoyeurs de la démocratie qui ne cesse d’invoquer, comme par coïncidence, l’article 88 de la constitution et pourquoi maintenant, qu’est ce qui se passe? Que se trament-ils?
    Autant de réponses qui nous font craindre le pire pour notre Noble Pays, c’est la raison pour laquelle tous les Vrais Fils de l’Algérie Sincère et Authentique à l’intérieur comme à l’extérieur, les Vrais Patriotes doivent se mobiliser et faire leur devoir a savoir être Vigilant à 101%, dépasser leurs différences, leurs critiques(bien légitimes- et on tous à reprocher à notre Dawwla quelque chose, moi le premier) à l’égard de ceux qui nous gouvernent, c’est vrai, l’Etat n’est pas parfait chez nous, mais qui l’est ailleurs dans les soi-disant pays démocratiques et évolués, leur population crèvent de faim(S.D.F,Clochards en France,aux USA Les Afro-Américains vivent dans des conditions effroyable sous une ségégation manipulé par les soi-disants puritains , et ce malgré que leur Président soit un Afro-américain, un Noir), plus de la moitié de la population française vit sous un seuil de pauvreté plus que critique, ce pays est au bord de l’émeute et de l’explosion sociale. Le seul pays qui,relativement, s’en sort bien économiquement reste l’Allemagne, mais ils bossent eux(lorsqu’ils doivent commencer leurs boulots à 07h00, ils y sont à 06H00, et s’ils finissent officiellement à 18H30, ils n’abandonnent pas le travail en cours s’il n’est pas terminé et ne le remettent pas au lendemain, ils terminent ce qu’ils sont près de finir quitte à y rester jusqu’à Minuit. Voila la culture du Travail, ils ne dorment pas.

    Restons groupés dans la Djamara, sans aucune manipulation mentale, et je dirais que pour mon PAYS je veux bien être manipulé.
    Dès que l’on parle de l’Amour qu’on éprouve pour Biladina, on passe pour des manipulateurs des consciences, je dirais que c’est la réflexion des Vrais Ennemis de l’Algérie Sincères et Authentiques et celle des lâches des timorés et des Beni-ouioui.

    Heureusement, grâce à Dieu et A.P(que je salue), il y a ici beaucoup de Vrai Fils de l’Algérie Sincère et Authentique(Si Crimo, Si Nasser, Lalla Memona, Si Karl, Si Chark qui amène sa Lumière ailleurs aussi(sourire…) Damoiselle,Pauline, Si Horizons et Si Bilal qui fait la gueule(lol)).Et bien sur(et pardon, j’aurais dû commencer par eux), les Authentiques Fils de l’Algérie que sont le directeur d’A.P-Mr Aït Amara, Mme Baker, Mr Moulfi, Mr El-Ghazi, Mr Mohsen, Mr Djerrad, Melle Lina S.

    Alors, OUI, VIVE L’AlGERIE même en Enfer.
    Sachez, cher frères et soeurs, sans paranoïa, que le monde entier nous détestent et nous envient à la fois à l’exception des pays avec lesquels on a une convergence de vues et une communauté d’objectifs stratégiques.

    Mr Toussaint est totalement dans le Vrai, et malheureusement, c’est ce qu’il nous risque d’arriver si on continue à se tirer dessus.

    Nous sommes un peuple de guerriers,le peuple de la Guerre et du sang et ça nous savons faire, nous savons faire, l’armée d’occupation coloniale française l’a appris à ses dépends ainsi que les hordes sanguinaires et barbares islamo-fascisants.
    Et si nous trébuchons, nous nous relèverons plus fort avec une rage incommensurable qui fera pâlir d’effroi l’ennemi.
    Nous avons notre Noble Religion qui nous empêche les excès, avons les armes, l’argent et les hommes et femmes qu’il faut et surtout la DETERMINATION de ne pas nous laisser distraire.

    Mon Mirador est plein…

    Tahyia Djazayirouna.

    Barak Allah Oufikoum.

    Salam Alikoum.

    syriano
    29 juin 2013 - 12 h 41 min

    Un commentaire que je me dis
    Un commentaire que je me dis parfois mais que je n’ecris pas:
    .
    J’ai bien aimé votre entrée en scene direct sans langue de bois lors du cet interview organisé par AP.
    Ce n’est d’ailleurs pas la premiere fois.
    Cette démarche implique d’aller vers l’essentiel débarrassé de toute superficialité engendrant langue de bois.Cela nous donne un bon aperçu sur la position de l’invité et lorsqu’il s’agit d’un hypocrite,vous lui faite bien comprendre que les médias algériens ne sont pas stupide et ont une certaine indépendance contrairement a la majorité des médias sionisés membre de la commission trilatérale
    Je pense par exemple a l’interview avec l’instructeur de l’académie militaire US de west point,lorsque vous avez posez la question:
    « L’ambassadeur américain Robert Ford a joué un rôle néfaste en Algérie durant les années 1990. De nombreuses sources indiquent, en effet, que son bureau était constamment ouvert aux islamistes du FIS dont il semblerait qu’il ait soutenu la ligne politique. Le même Ford a joué un rôle nocif en Syrie où des extrémistes d’Al-Qaïda ont récupéré l’insurrection armée contre Damas et promettent d’instaurer un régime théocratique. Pourquoi un ambassadeur des Etats-Unis soutient-il les islamistes que Washington combat en Afghanistan, au Pakistan et ailleurs ? »
    ou par exemple:
    « La CIA est-elle derrière les derniers soulèvements dans les pays arabes ? Si oui, pour quel but ? »
    ou bien pour bien enfoncer le clou:
    « Washington s’accommode-t-il malgré lui des gouvernements islamistes qui ont remplacé les régimes dictatoriaux dans certains pays arabes ou a-t-il carrément – secrètement – contribué à les faire accéder au pouvoir ? »
    …bref merci pour vos interview interessant dont certains invité etait vraiment de grande qualité(Cheikh Imran Hosein,Pr Antal Feteke,..).
    On espere une bonne continuation sur cette lancée.

    maleh
    29 juin 2013 - 12 h 32 min

    Et pendant ce temps, pas un
    Et pendant ce temps, pas un traître mot sur l’assassinat de Boudiaf ALLAH IARHMOU. Une pensée sincère pour toi monsieur le président : tu resteras à jamais dans mon cœur et dans mon esprit.

    syriano
    29 juin 2013 - 11 h 36 min

    Une personne interessante
    Une personne interessante qu’il faut soutenir.
    Excellente initiative de AP pour cette interview.
    Merci.

    00213
    29 juin 2013 - 11 h 10 min

    Gbagbo (tout comme ce
    Gbagbo (tout comme ce conseiller et ses fils) se pavanés en Bentley sur les Champs Élysées de Paris et dépensé des millions de dollars en une journée à Monte-Carlo.
    Alors que les ivoiriens mangeaient encore du serpent de brousse pour ne pas mourir de faim.
    .
    Certes les idées développées dans cet interview sont cohérentes et de qualités, mais pour qu’il y ait réaction, il faut d’abord qu’il y ait action.
    .
    Tout les gouvernements arabes et africains (y compris algériens) sont tombés dans le piège sioniste en ayant l’illusion de se sentir invulnérables et dépensent sans comptés pour eux et leurs familles.
    Ce qui les rend en faites beaucoup plus fragiles contre leur projet de chaos contrôlé.
    .
    La question que j’aurais souhaité posé est :
    Pourquoi les ivoiriens ne se sont pas soulevés en masse pour aller défendre leur dirigeant ?
    C’est tout bonnement car il représentait pour une majorité d’entre eux, une grande pourriture qui se goinfrait abusivement lui et sa femme Simone !

    selecto
    29 juin 2013 - 9 h 08 min

    Le président Gbagbo faisait
    Le président Gbagbo faisait partie des lions Africains qui même morts ils resteront des lions, les chiens comme Ouattara qui est marié avec une française dans une mairie où Zarkosy était maire vivront et mourront comme des chiens.
    Un grand salut au camarade Alain Toussaint, l’Algérie combattante ne vous oubliera pas.

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