Les causes de la détérioration du climat des affaires en Algérie

Chargé par le ministre de l’industrie d’établir un rapport sur le climat des affaires en Algérie, le Comité pour l’amélioration de l’environnement des affaires a rendu aujourd’hui sa copie. Selon l’introduction du rapport, les réunions du comité ont permis, entre autres, de dresser un état des lieux du climat des affaires en Algérie, de faire une analyse critique sur les dix paramètres cités dans le rapport de la Banque mondiale et de proposer les mesures spécifiques à court terme, pouvant permettre d’améliorer la position de notre pays dans le prochain rapport Doing Business. Dans son analyse, le comité reconnaît d’emblée que le niveau de création d’entreprises en Algérie «est encore loin de répondre aux besoins du pays». Evoquant les différentes mesures prises par les autorités et visant à améliorer le climat des affaires, le comité estime que ces décisions «n’ont pas fait l’objet, toutefois, d’une revue cohérente et lisible». Parmi les obstacles à l’investissement, cités par le comité, on retrouve notamment le non-respect des délais d’enregistrement et de publication de l’acte de propriété une fois le contrat signé par les parties. Le délai d’enregistrement sur le bulletin officiel des annonces légales est officiellement de 48 heures, mais, en pratique, ce délai peut dépasser les 2 mois. Le comité fait également référence à la question du règlement des litiges au niveau des tribunaux, en raison de la lenteur constatée dans l’exécution des contrats. Dans le dernier Doing Business (2013), la Banque mondiale estimait la durée moyenne de règlement d’un différend en Algérie à 630 jours. Le comité conteste cependant cette estimation de l’institution financière internationale. «Ce délai, relève le comité, ne correspond pas à la réalité. Sur la base de statistiques, l’Algérie est dans la moyenne internationale, les tribunaux mettent beaucoup moins de temps qu’auparavant pour traiter les dossiers et rendre les jugements aux intéressés», tempère le comité ministériel. Le comité a, par ailleurs, énuméré toute les mesures prises ces dernières années dans le sens de l’amélioration du climat des affaires dans le pays et qui ont touché le permis de construction, les formalités de publicité foncière liée aux actes de concession des terrains domaniaux destinés à l’investissement, l'accès des PME aux crédits d’investissement, la régulation et l’accès au foncier industriel.
Amine Sadek
 

Comment (6)

    Adel
    16 juillet 2013 - 9 h 46 min

    Etude bidon et conclusions
    Etude bidon et conclusions nulle. Le climat des affaires et régie par les algériens, tous doivent se soumettre, ceux qui se plaignent bizarement sont des prédateurs. Par contre ceux qui jouent le jeu et acceptent la règle ne regrettent pas leur investissement, alors les études bidons basta

    Anonyme
    16 juillet 2013 - 2 h 13 min

    DES MENDIANTS ORGUEILLEUX. ya
    DES MENDIANTS ORGUEILLEUX. ya pas si longtemps..le fmi vient demander l’aumôme (cinq milliards de $) a l’Algerie, et maintenant..de nouveau ils nous cassent les C….avec leur bla..bla..mrs les capitalistes,appliqués vos bonnes méthodes chez vous d’abord, mais! de toute façon l’Algerie na pas besoin de vos conseilles bidon. les Algeriens sont majeurs et vaccinés

    Anonyme
    16 juillet 2013 - 0 h 57 min

    Le comité en question doit
    Le comité en question doit comprendre impérativement toutes les franges de la société représentatives de l’ensemble des secteurs étatiques et privés activant dans les centres de décisions, les investisseurs, les chefs d’entreprises, es employeurs, les universitaires, etc, c’est à dire toutes les personnes qui peuvent proposer sincèrement des solutions en mesure d’assurer un vraie reprise de la de la production national et encourager l’initiative et ce à travers des séminaires, des journées d’étude, de forums ou tout autre voie et moyens à même d’aboutir à des résultats concrets.
    Toutefois l’initiative du ministre de l’industrie est à encourager où il est entrain de redonner un nouveau dynamisme de l’industrie que je souhaite s’étendre aux autres secteurs d’activité.

    Anonyme
    15 juillet 2013 - 22 h 20 min

    Il faut plutôt voir du côté
    Il faut plutôt voir du côté de la réglementation des marchés publics.

    TARIK - BAB EL OUED -
    15 juillet 2013 - 21 h 21 min

    LE FAMEUX  » P I B « 
    LE FAMEUX  » P I B  » ALGÉRIEN……!!
    EXISTE-IL VRAIMENT ?
    L’ÉTAT VA LANCER PROCHAINEMENT UNE PRIVATISATION A GRANDE ÉCHELLE POUR DIRE HALTE AUX SUBVENTIONS INTERMINABLES DEPUIS 1999.
    QUESTION A UN MILLION DE DOLLARS : POURQUOI UNE ENTREPRISE PUBLIQUE CONNAIT UNE CROISSANCE FULGURANTE UNE FOIS VENDUE AUX ENCHÈRES ?

    00213
    15 juillet 2013 - 19 h 13 min

    Le climat des affaires ne se
    Le climat des affaires ne se limite pas à la construction de structure et les tribunaux.
    .
    Apparemment ce comité est composé majoritairement de fonctionnaires plus compétents à regarder leurs fiches de paie que de rendre des rapports tangibles, et parmi les causes d’actualités on peut citer :
    1/ La priorité de l’investisseur c’est la sécurité de son investissements, hors l’Algérie c’est une girouette qui va dans tout les sens.
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    2/ Les primo-entrepreneurs qui représentent un grand vivier de création d’entreprises et d’innovations font face au manque cruel de suivi et d’accompagnement, et ce qui en résulte c’est que 1 projet sur 2 est abandonné.
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    3/ L’absence de compétences est aussi une plaie, car si un industriel veut s’installer ou s’agrandir, il se retrouve face à des carences techniques qui l’obligent à tout importer y compris des intégrateurs. Le cout du projet s’en retrouve multiplié et il existe cette peur d’être dépendant techniquement d’un organisme basé à l’étranger.
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    4/ Le climat de confiance est la clef de voute du business.
    Si un investisseur sait qu’il va rencontrer maintes difficultés et blocages, il ne s’engagera pas et choisira la facilité (immobilier, or, devise).
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    5/ Aucune culture de l’entrepreneuriat et de la réussite dans notre pays.(American dream, you know)
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    6/ Le grand classique pour la fin : La CORRUPTION qui s’érige comme un dogme dans nos administrations.

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