Les recettes pétrolières et gazières de l’Algérie en baisse de 7%

Selon les données chiffrées des Douanes, les recettes pétrolières et gazières ont connu une diminution de 7% durant le 1er semestre de l’année en cours, comparativement à la même période de 2012. Concrètement, les revenus générés par le pétrole et le gaz, qui représentent 97% des exportations algériennes, sont passés de 37,12 milliards durant les six premiers mois de 2012 à 34,5 milliards de dollars en 2013. Cela représente une perte de plus de 2 milliards de dollars. Cette tendance baissière, amorcée en 2012, vient de se confirmer. Les recettes pétrolières et gazières ont en effet chuté de 5% en 2012 par rapport à 2011. Cette baisse se traduit par la chute de 45% de l'excédent commercial, passant de 13,93 milliards de dollars à 7,56 milliards sur les six premiers mois par rapport à la même période l'an dernier. Le plus inquiétant est que les prévisions sur l’évolution du prix du pétrole durant les cinq prochaines années ne prêtent pas à l’optimisme. Avec l’arrivée dans quelques années du pétrole de schiste américain sur le marché mondial, le cours du brut en prendrait un coup. La baisse du prix du pétrole entraînera de fait la dégradation de la trésorerie nationale et va inéluctablement compromettre la concrétisation de l’ambitieux programme quinquennal 2010-2014 d’une valeur de 286 milliards de dollars. Le recours à des coupes budgétaires a été brandi par le ministre des Finances, Karim Djoudi, pour maintenir l’équilibre macroéconomique du pays. Une option qui n’a pas été pour le moment appliquée. Mais qui reste d’actualité tant le risque d’effondrement des prix de l’or noir est de plus en plus sérieux. Cette conjoncture très instable pour le marché pétrolier fragilise ainsi l’assise financière de l’Algérie, entièrement dépendante des hydrocarbures. Et le gouvernement s’active pour tenter de trouver de nouvelles ressources en œuvrant à la relance de l’industrie. Mais il s’agit d’un processus qui nécessite du temps et beaucoup d’argent. L’après-pétrole, dont on ne cesse de parler, n’est peut-être pas pour demain. L’Algérie pourrait se retrouver en crise financière comme celle vécue dans les années 80/90.
Sonia B.
 

Comment (7)

    Mohamad el Maadi.
    31 juillet 2013 - 21 h 29 min

    « L’Algérie pourrait se
    « L’Algérie pourrait se retrouver en crise financière comme celle vécue dans les années 80/90. »

    Oui certainement mais avec une différence notable c’est que les responsables de cette situation finiront comme Nicolae Ceaușescu

    raouf
    31 juillet 2013 - 21 h 03 min

    pas de panique! l algerie est
    pas de panique! l algerie est saturee en hydrocarbures,3 eme reserves au monde schite de gaz!

      Amine
      26 février 2017 - 16 h 36 min

      Tenant en compte aussi les
      Tenant en compte aussi les réserves d’eau qui seraient dépenses pour extraire ce gaz au désert algérien….Je crois pas que c’est une bonne idée.

    Djermane
    31 juillet 2013 - 18 h 08 min

    Ne soyez pas si optimiste si
    Ne soyez pas si optimiste si issam, le refrain ne se joue pas tout le temps comme voulu ou attendu, le risque d’un crash pétrolier est bien réel, car pour se relever de la crise financière le monde occidental a besoin d’une énergie bon marché

    Djermane
    31 juillet 2013 - 18 h 06 min

    Depuis des années, on nous
    Depuis des années, on nous berne avec un discours populiste, alors que rien n’a été fait pour assurer l’avenir des générations futures, on assèche les réservoirs pour jeter notre carburant au delà de la frontière, c’est vraiment exporter nos richesses et importer al khardaouat du monde, qui dit mieux, Bouteflika, ses soutiens et conseillers, tous ensemble, ont hypothéqué l’avenir de l’Algérie

    issam
    31 juillet 2013 - 15 h 59 min

    Et dans 6 mois vous verrez
    Et dans 6 mois vous verrez exploser la demande de pétrole et de gaz et une hausse des recettes pour la période hivernale .On connait la musique.

    00213
    31 juillet 2013 - 14 h 19 min

    Voila ! La médiocrité de nos
    Voila ! La médiocrité de nos gouvernants commencent à être sanctionné et ce n’est qu’un début.
    Malgré l’embellie financière des 10 dernières années, la seule chose qu’on a fait c’est importer, subventionner et bloquer toute initiative économique avec leur « Loi de finance complémentaire ».
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    Le jeune porteur de projet ambitieux et innovant est jeté comme un malpropre par les organismes étatiques, alors que le baron de l’importation ou le promoteur immobilier qui ne créent rien et placent leurs argents à l’étranger, peuvent bénéficier des largesses de l’état.
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    Le comble, c’est le traitement à l’égard des seuls véritables créateurs de richesses que sont les « émigrés », car lorsqu’ils rentrent au pays, ils ramènent d’importantes devises qu’ils injectent dans l’économie en faisant tourner les commerces, le BTP ou les entreprises de services.
    Au lieu de saisir cette occasion en facilitant l’accessibilité par une baisse des tarifs des transports, le gouvernement les dissuadent financièrement de venir et les encouragent à dépenser leurs argents en Tunisie, au Maroc ou en Espagne où les portes sont grandes ouvertes.
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    Aucune anticipation, on gère tout dans l’urgence !
    Encore un exemple : Une région sans eau pendant des semaines alors que tout les responsables s’en foutent, et lorsque cela tourne à l’émeute, hop tout se débloque en 1 journée.
    Le problème c’est que les caisses se vident rapidement et qu’aux prochaines émeutes cycliques pour le logement ou le travail, il faudra que le gouvernement b… son pantalon au FMI qu’il a tant renchérit.
    Ça fait 25 ans qu’on parle de l’après pétrole et toujours rien à l’horizon.
    M. Sellal du ménage, il y a plein d’ordure a jeté !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

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