Mandat d’arrêt contre Khelil ou la fin de l’impunité

L’information a fait tout de même l’effet d’une bombe : le juge d'instruction en charge de l'affaire «Sonatrach 2» a lancé des mandats d'arrêt internationaux à l'encontre de neuf individus dont l'ancien ministre de l'Energie et des Mines, Chakib Khelil, sa femme, ses deux fils et le nommé Farid Bedjaoui. C’était dans l’air, mais que celui qui a été longtemps le tout-puissant ministre de l’Energie, et qui se prévalait même de l’entourage du Président, devienne un «individu» objet d’un mandat d’arrêt international, cela ne manque pas de produire incontestablement un choc médiatique qui aura sans aucun doute ses répercussions dans l’opinion publique. Le traitement des affaires de corruption par la justice algérienne est une chose devenue courante, mais jusqu’à ce jour, seules les personnes de seconde zone étaient directement jugées, aucune «grosse pointure» n’avait été l’objet d’un mandat d’arrêt, comme Chakib Khelil, aujourd’hui mis dans la perspective de l’emprisonnement vu les charges qui pèsent sur lui. L’ancien ministre s’est enrichi sur le dos du pays sans se soucier de le servir, en prenant des commissions sur les gros contrats. Plus aucun doute n’était permis après les révélations de la presse italienne selon lesquelles l’intermédiaire Farid Bedjaoui remettait l’argent de la corruption à Chakib Khelil. La justice algérienne ne pouvait être en retrait par rapport aux juges italiens qui ont décidé de saisir 123 millions de dollars (92,6 millions d'euros) déposés sur des comptes appartenant à Farid Bedjaoui, présenté comme le bras droit de Chakib Khelil. Le parquet de Milan (nord) a également lancé un mandat d'arrêt international contre Farid Bedjaoui, avait annoncé le quotidien Corriere della Sera. «Plus de 100 millions de dollars» (75,3 millions d'euros) se trouveraient à Singapour sur des comptes contrôlés par M. Bedjaoui et 23 autres millions de dollars (17,3 millions d'euros) seraient à Hong Kong, précisait la même source. Rappelons que selon la juge italienne Alfonsa Ferraro (voir l’article d’Algeriepatriotique «Comment Khelil et Hemche ont fait main basse sur le pétrole», paru le 20/09/2012), citée par le Corriere della Sera, Saipem a obtenu en Algérie sept contrats d'une valeur totale de huit milliards d'euros. Pour obtenir ces marchés, le groupe a payé 197 millions de dollars de pots-de-vin qui ont été présentés comme étant des frais d'intermédiation de la société «Pearl Partners Limited», une société de Hong Kong contrôlée par Farid Bedjaoui. C’est Pietro Varone, responsable de la division ingénierie et construction, qui avait vendu la mèche en reconnaissant devant les magistrats, plusieurs semaines avant son arrestation, selon le Corriere, que «Pearl Partners et Bedjaoui sont la même chose» et que «Bedjaoui a dit clairement qu'il donnait l'argent au ministre de l'Energie Khelil».
Kamel Moulfi

Lire également :
– https://www.algeriepatriotique.com/article/l-article-qui-devoile-les-noms-des-responsables-impliques-dans-le-detournement-de-l-argent-d
– https://www.algeriepatriotique.com/article/document-exclusif-comment-ete-detourne-l-argent-du-petrole
– https://www.algeriepatriotique.com/article/comment-khelil-et-hemche-ont-fait-main-basse-sur-le-petrole

 


 

Comment (40)

    Djazairi HORR
    13 août 2013 - 21 h 13 min

    Protégé par le chef MAFIOSI,
    Protégé par le chef MAFIOSI, la photo illustre parfaitement la « peur » du voleur CHAKIB, il ne sera jamais puni comme BARKAT, SAIDANi GHOUL, SIDI SAID, KHALIFA ect… heureusement qu’il y’a le contre poids (DRS)sinon il l’aurait vendu avec son plein de haine pour le peuple Algérien; il a tous les pouvoirs, il est DIEU en Algérie mais hélas pour lui et heureusement pour les ALGÉRIENS il n’a pas la santé, DIEU sait ce que nous ne savons pas et le sang des martyrs ne partira jamais en vain,

    Anonyme
    13 août 2013 - 20 h 19 min

    ce serait bon de savoir qui a
    ce serait bon de savoir qui a décidé de lancer les mandats d’arrêt et quand?

    Securitatea
    13 août 2013 - 14 h 33 min

    Le DRS a contourné la Justice
    Le DRS a contourné la Justice Algérienne dépassée par les événements: celle-ci appartient à Bouteflika et n’avait pas les moyens d’investigations du DRS, qui a donc instrumentalisé la Justice Italienne en la forçant à rechercher les véritables coupables algériens. C’est un coup de maître du DRS qui a agit par ricochet, mais on ne comprend toujours pas les plus hautes autorités sécuritaires du Pays n’ont pas agi aussi tôt que l’entreprise de destruction des réserves de pétroles et gaz algériens était commencée par les s(…) Bouteflika et Khelil, c’est-à-dire longtemps auparavant. Qui a une réponse?

    Securitatea

    AnonymeKELAM
    13 août 2013 - 14 h 06 min

    si chacun faisait son
    si chacun faisait son travaille nous arriverons a reglmer pas mal de problémes même la corruption.
    il faut avoir le courage de ses idées ,nous avons un grand chantier qui est l’ALGERIE ,donc le travaille ne manque pas ,nous sommes béni par le gaz le pétrole le fer la mer les terres l’eau ect… donc tout existe pour être sérieux que DIEU BENISSE NOTRE ALGERIE ET QUE LES VOLEURS ET LES CHIENS DU DOLLARDS SOIENT MAUDITS.

    Sabeur C
    13 août 2013 - 13 h 51 min

    La double trahison des
    La double trahison des Marocains qui gouvernent en Algérie

    « Sommes-nous vraiment gouvernés par des Algériens ? » Cette lancinante question, tout citoyen qui a eu affaire à l’administration, à la justice ou au pouvoir se l’est déjà posée à maintes reprises comme un éternel refrain. Au fil des générations, depuis 1962, la rumeur publique a accusé tour à tour « hizb frança » (parti de la France), les DAF (déserteurs de l’armée française), les harkis et tous les services de renseignement réunis (Mossad, KGB, CIA, DGSE, etc.) de se cacher derrière la Sécurité militaire (SM) le cœur du pouvoir algérien.

    Cette douteuse et malsaine impression que les dirigeants de l’État n’aiment ni l’Algérie ni son peuple a toujours plané autour de la relation gouvernants-gouvernés. On a tous remarqué cette terrible malsaine habitude des membres de la nomenklatura qui, dès qu’ils n’occupent aucune fonction officielle, « fuient à l’étranger » dont ils ne consentent à revenir que pour occuper un nouveau poste. D’où les appellations de « mercenaires » ou de « coopérants » dont ils ont été affublés par les nombreux cadres algériens dont la promotion a été barrée ou sabotée par ces pontes du régime.

    Les Marocains du Malg de Boussouf

    La vérité vient enfin d’être révélée par un de ces hommes de l’ombre qui font et défont les institutions du pays selon leur bon vouloir. Le journal Le Soir d’Algérie (1) a ouvert ses colonnes à son honorable correspondant Med Chafik Mesbah, ancien officier du DRS, qui a interviewé le colonel Ali Hamlat, ancien responsable des services techniques de la SM. D’après l’auteur, ce témoignage a été rédigé en 1999 sous le titre explicite : « Voilà comment sont nés les services secrets algériens », mais il ne le révèle que maintenant sans expliquer la raison de ce retard.

    Le colonel Hamlat lève donc « le voile sur cette première promotion des cadres de la Wilaya V, dont les membres ont, effectivement, constitué, pour la plupart, l’ossature du Malg ». À la question « Sur le plan social, quelle était l’origine des membres de cette promotion Larbi Ben M’hidi ? », Hamlat répond sans hésitation : « tous étaient issus, en règle générale, de familles de réfugiés, de fonctionnaires au service du gouvernement marocain ou, accessoirement, de commerçants et d’agriculteurs établis au Maroc de longue date. La petite bourgeoisie, pour utiliser une formulation marxiste ».

    Selon lui : « Le recensement effectué par l’Association des anciens du Malg a permis de situer à soixante-douze le nombre de stagiaires de cette promotion. »

    Leur directeur de stage, Khelifa Laroussi, mystérieux adjoint du mystérieux Boussouf, et père du golden boy déchu Rafik Khalifa, leur avait décrété : « Vous êtes les futurs ministres de l’Algérie indépendante ! » Selon les dires du colonel Hamlat, Boussouf leur avait déjà tracé les feuilles de route du contrôle du futur État algérien : « La première concernait la mission de contrôle au sein des unités de l’ALN. Ce contrôle était indispensable pour maîtriser l’évolution de la lutte armée et répondre aux exigences du combat et du commandement. D’autant que la qualité de l’encadrement militaire des unités était à parfaire au regard des faibles qualifications des moudjahidine de la première heure. La seconde se rapportait à la nécessité d’exploiter utilement la masse d’informations recueillies… par tout moyen disponible. En rapport avec les transmissions, mais aussi des informations recueillies auprès de prisonniers et toute autre source susceptible d’améliorer notre capital documentaire. »

    Le contraste du mode de vie des « Malgaches » (*) reconnu par Hamlat est déjà significatif de la différence d’état d’esprit entre les moudjahidines de l’intérieur et les « planqués » de l’extérieur. « Ces lycéens et étudiants vivaient, au Maroc, dans des conditions de vie parfaitement pacifiques et heureuses. Des conditions qui étaient tout à fait déséquilibrées, cependant, par rapport à celles de leur peuple et de leurs frères étudiants qui mourraient en Algérie. »

    Le colonel Hamlat cite quelques noms connus de cette fameuse promotion des Marocains du MALG : Hadjadj Malika, Miri Rachida, Hamid Ghozali, Abdessmed Chellali, Berri Mustapha, Mohamed Semache, Kerzabi Smail, Abdallah Khalef (Kasdi Merbah), Abdelkader Khalef (Kamal), Mustapha Khalef (Kamel), Ali Tounsi (Ghaouti), Ahmed Zerhouni (Ferhat), Hadj Azzout (Nacer), Mohamed Laâla (Kaddour), Chérif Belkacem (Djamel), Abdelaziz Maoui (Sadek), Noureddine Delleci (Rachid), Abdelhamid Temmar (Abdenour), Abdallah Arbaoui (Nehru), Hassen Bendjelti (Abderazak), Ahmed Bennai (Hassan), Sid-Ahmed Osman (R’zine), Abderrahim Settouti (Bouzid), Khelladi Mohamed (Tahar), Boualem Bessaïeh (Lamine), Mohamed Morsly (Abdelaziz).

    Hamlat cite aussi les noms de deux riches familles marocaines qui ont offert leurs maisons et leurs fermes pour abriter les stages du Malg. Il s’agit des familles Benyekhlef et Bouabdallah. L’un des fils Bouabdallah est actuellement le PDG d’Air Algérie.

    Le colonel Hamlat raconte l’engouement des jeunes Marocains ou soi-disant « Algériens de longue date » qui ont rejoint les cellules du FLN disséminées à travers le Maroc. En fait, la plupart d’entre eux militaient déjà dans les cellules lycéennes du Parti nationaliste marocain de l’Istiqlal de Allel El Fassi. Bouteflika était même responsable de la cellule de son lycée à Oujda. Leur transfert naturel dans les rangs du FLN a été facilité par l’esprit révolutionnaire maghrébin, l’idéal du réveil musulman contre le joug colonial et l’ambition de libérer la riche Algérie dont les colons avaient fait un eldorado. Il faut rappeler que cet engouement nationaliste en faveur de la guerre de libération existait aussi à travers tout le monde arabe. Au Liban, Irak, Syrie, Égypte, etc., des jeunes manifestaient dans les rues et voulaient s’enrôler dans les rangs de l’ALN. Ce phénomène existe encore de nos jours chez les jeunes musulmans qui se sont engagés en Afghanistan, Bosnie, Tchétchénie, Irak, etc. Il est connu que de nombreux Européens et Arabes ont combattu aux côtés des moudjahidines de l’ALN et du FLN. Ils n’en ont pas pour autant dissimulé leur origine, comme l’ont fait en masse les Marocains recrutés par Boussouf dans l’objectif de prendre le pouvoir.

    Qui était vraiment Abdelhafid Boussouf ?

    En lisant l’interview, on ne peut s’empêcher de remarquer que M. C. Mesbah déroule « sous les paroles » du colonel Ali Hamlat toute une démonstration savante comme si Boussouf réfléchissait déjà en 1955 comme un stratège d’aujourd’hui qui avait tout prévu. La conception stratégique et futuriste de l’opération de formation, le professionnalisme de son organisation et son déroulement, « l’intuition psychologique » de Boussouf, la « profusion de moyens dont il a pu disposer au Maroc »… prêtent aujourd’hui à sourire.

    D’où donc Boussouf tenait-il ce professionnalisme et cette redoutable efficacité ? On est encore très étonné de ses choix très judicieux de collaborateurs professionnels, tous DAF, comme le « technocrate » Laroussi Khalifa, l’officier de transmission Omar Tellidji et le baroudeur Abdallah Arbaoui. Était-il donc un « prophète » ou un génie de la formation et de l’organisation militaire ? Ou plutôt a-t-il été lui-même formé, encadré et coaché et par qui ? Pourquoi Boussouf a-t-il recruté ses stagiaires et agents uniquement au Maroc et n’a-t-il pas fait venir des volontaires de toutes les régions d’Algérie ? Voilà les vraies questions que devrait poser aux autres et se poser à lui-même Chafik Mesbah dans le flot de sa phraséologie débridée.

    Cinquante ans et plusieurs assassinats et règlements de comptes après l’indépendance, il y en a assez de cette insupportable suffisance qui consiste pour les Malgaches à faire passer Boussouf pour un génie supérieur aussi bien à toute la génération militante qui a généré le 1er novembre, qu’à toute l’intelligentsia militaire française qui sortait d’une capitalisation militaire de plusieurs guerres.

    Sans oublier que les leaders de la guerre de libération tombaient comme des mouches sur dénonciation ou dans des embuscades ou sur des repérages de leurs appareils de transmission fournis par la logistique de Boussouf… quand ils n’étaient pas appelés au Maroc pour y être assassinés comme le regretté Abane Ramdane. Sans compter l’énigmatique détournement d’avion qui a neutralisé cinq dirigeants historiques de la révolution qui, à part Mostefa Lacheraf, ont connu des destins très douloureux dès leur libération. Tout cela dans une étonnante impunité, ou plutôt une tolérante protection dans un Maroc sous protectorat français.

    Les nombreux et illustres historiens français de la guerre d’Algérie n’ont pas abordé ces questions qui fâchent. Il appartient toujours aux historiens algériens de fouiller un peu mieux les méandres de notre histoire de libération… si on les laisse faire.

    La Sécurité militaire sous contrôle des Marocains du Malg

    Pendant que les valeureux moudjahidines tombaient au champ d’honneur dans les maquis algériens, les « Marocains du Malg » se formaient et s’entraînaient avec « l’armée des frontières ».

    Dès la proclamation de l’indépendance le 5 juillet 1962, le clan d’Oujda fomente son premier coup d’État en destituant violemment le GPRA (Gouvernement provisoire de la République algérienne) basé à Tunis et impose un authentique Marocain à la tête de l’État. Ahmed ben Mahjoub ben Embarek dit Ben Bella est un marrakchi de père et de mère. Sa biographie officielle le fait naître à Maghnia, mais le culte du mensonge du pouvoir algérien est tel qu’il est permis d’en douter. Il a longtemps caché sa marocanité comme une tare avant de l’avouer publiquement. Une des impostures les plus cocasses des gouvernants algériens est à mettre à son actif. Lors de la guerre des sables de 1963 lancée par Hassan II, il s’était écrié : « Hagrouna el marrakchia ! »

    Mais durant le court épisode Ben Bella, qui fut destitué par le coup d’État du 19 juin 1965, et à l’ombre de Boumediene qui était ministre de la Défense, les Marocains du Malg ont pris toutes les commandes de la Direction de la Sécurité militaire en la structurant. Le directeur de la SM, Kasdi Merbah, assassiné en 1993, a été présenté jusqu’à aujourd’hui comme un Kabyle né à Beni Yenni et ayant vécu au Maroc. C’est un mensonge d’État. De son vrai nom, Abdallah Khalef, c’est un authentique Marocain dont la famille est originaire et vit encore à Sidi Kacem. Il a étudié à Fès où il a connu ses futurs compagnons du Malg. Il a dirigé la SM depuis sa création en 1963 jusqu’à 1979.

    Son 1er adjoint, le colonel Nourredine Zerhouni dit Yazid est également un authentique Marocain, ainsi que son frère Ferhat, également haut responsable à la SM. S’il y a bien une famille qui ne peut nier son origine marocaine, c’est la famille Zerhouni dont le nom vient du djebel Zerhoun accolé à la ville Moulay Idriss Zerhoun, située à 25 km de Meknès, devenue ville sainte depuis qu’elle abrite le sanctuaire du fondateur de la dynastie Idrisside, Idrîs Ier.

    Malgré l’évidence de son origine, Nourredine Zerhouni continue de mentir comme il respire. Dans un récent article biographique édulcoré et narcissique sur son parcours où il se vante d’avoir enrôlé en 1962 le sous-lieutenant d’artillerie Mohamed Mediene futur général Toufik, il décrit « une enfance tunisienne (il est né en 1937 à Tunis) et une adolescence marocaine (dans la région de Fès) ». (2) Le journaliste d’origine marocaine comme son nom l’indique, Chérif Ouazani, a oublié que dans un précédent article laudateur, il avait écrit dix ans plus tôt avec un certain Mohamed Sifaoui que « Zerhouni était né en 1938 au Maroc ». (3)

    Zerhouni, bras droit de Kasdi Merbah, l’avait aidé à structurer la SM, dirigé la Direction du Renseignement extérieur (DRE), géré le contre-espionnage et créé le Service Action commandé par le sinistre Abdallah Benhamza. Ce tortionnaire, qui avait fait des aveux à la presse par la suite, était chargé de réprimer durement les opposants communistes et berbéristes. Kasdi Merbah, les frères Zerhouni, Ali Tounsi et tous les Marocains formés par Boussouf et structurés dans la SM ont semé la terreur au sein de la population. Après l’éviction de Merbah, Zerhouni prend la tête de la SM de 1979 à 1982. À la suite de quoi, il fut nommé ambassadeur à Mexico puis Washington avant de prendre sa retraite en 1989.

    Après l’élection de Bouteflika en 1999, Zerhouni le rejoignit à la présidence avec l’ambition de devenir ministre de la Défense. Face au refus catégorique des généraux d’avoir leur ancien patron comme chef, il s’octroya le ministère de l’Intérieur. Cela fait maintenant dix ans qu’il sème de nouveau la terreur dans toute l’Algérie et en particulier en Kabylie, région qu’il déteste particulièrement. Il est secondé pour cela par son compatriote le Marocain Dahou Ould Kablia, né en 1933 à Tanger, qui est actuellement ministre des Collectivités locales. Il est aussi le président de l’association des anciens du Malg et s’est révélé être un lamentable négationniste qui s’est permis récemment de nier l’aide arabe en la qualifiant de mythe.

    Zerhouni peut compter également sur son ami d’enfance, Ali Tounsi, originaire lui aussi de la région Fès-Meknès, et qu’il a trouvé installé à la tête de la DGSN depuis 1995. Auparavant, le colonel Ali Tounsi faisait partie de l’équipe dirigeante des Marocains de la SM en qualité de responsable de la sécurité de l’armée, avant d’être radié des effectifs pour délit d’homosexualité.

    Afin que les policiers de base ne sachent rien du passé de leur chef, le site de la DGSN ne mentionne absolument rien sur la biographie d’Ali Tounsi.

    Le culte du secret qui couvre le passé et le présent de la carrière des dirigeants militaires n’a pas permis aux journalistes ni aux historiens de déceler leur véritable origine. Eux savent tout sur tous les Algériens et les Algériens ne savent rien sur eux. Plusieurs générations d’officiers de la SM ont fait des enquêtes d’habilitation sur les cadres de la nation sans se rendre compte que leurs propres chefs n’étaient pas Algériens.

    On citera à titre d’exemple le cas du général Salim Benabdallah dit Slim, « né en 1938 à l’Ouest ». De la même génération que Zerhouni, il a occupé des fonctions stratégiques en qualité de directeur des Relations extérieures au MDN de 1990 à 1996. Cette structure du renseignement coiffe l’ensemble des attachés militaires affectés dans les ambassades algériennes. En 1999, Bouteflika lui confie la direction du protocole en voulant faire de lui le maître de la sécurité à la présidence en coiffant la direction de la sécurité et la protection présidentielle (DSPP). Le DRS l’en a empêché en maintenant à la présidence un autre « Marocain du Malg », le général Hassan Bendjelti dit Abderrezak, dont le « mensonge officiel » fait croire qu’il est le seul officier supérieur originaire du Sud, en raison de son bronzage prononcé.

    On finira ce tableau par le plus illustre des Marocains, le président de la République Abdelaziz Bouteflika, né à Oujda en 1937. Ancien ministre des Affaires étrangères de 1963 à 1979, il a toujours menti sur ses origines marocaines. La biographie officielle le faisait naître à Tlemcen, notamment dans le document distribué aux membres de l’ONU, lorsqu’il fut élu président de l’Assemblée générale en 1974. Ce n’est que récemment que l’imposture a été dévoilée sur sa naissance et sa vie à Oujda où vit encore une partie de sa famille. Le mensonge public continue à faire croire que son père serait originaire de Tlemcen ou d’Aïn-Temouchent.

    L’aura de l’immense chef d’État charismatique et populaire qu’était Houari Boumediene a ravalé toute cette faune d’espions et de diplomates au rang de fourmis travailleuses à son service et au service du pays. Son sens inné des équilibres du pouvoir et son nationalisme farouche a longtemps camouflé les réelles origines de son entourage sécuritaire et diplomatique passé maître dans l’art du mensonge et de la mystification. Après son décès en 1978 (par empoisonnement selon certaines révélations), les Marocains du Malg ont connu des flottements dans l’ombre du président Chadli Bendjedid, avant d’occuper en force le devant de la scène depuis l’élection de Bouteflika en 1999.

    L’affaire des « magistrats faussaires »

    Le système de cooptation des nominations en Algérie a introduit de nombreux Marocains dans les rouages stratégiques de l’État. Un des plus célèbres est l’actuel directeur de cabinet de la présidence Moulay Mohamed Guendil El Meknessi qui n’aurait acquis la nationalité algérienne qu’en 1972. Avant d’être nommé à de si hautes responsabilités par Bouteflika, il a longtemps été la cheville ouvrière du ministère de l’Intérieur dont il a grimpé tous les échelons (chef de daïra, wali, chef de cabinet, directeur, secrétaire général).

    Les « moins menteurs » de ces très hauts fonctionnaires d’origine marocaine font situer leur lieu de naissance à Tlemcen. Comme Tlemcen est une « sœur de Fès » dont les relations remontent à plusieurs siècles, avec des « mariages mixtes » entre les deux villes, la marocanité des tlemcéniens est une évidence historique et géographique que seul le tracé frontalier colonial a pu brouiller virtuellement.

    Deux Algériens courageux ont essayé de lever une partie du voile de cette imposture historique imposée au peuple algérien : Benyoucef Mellouk et Abderrahmane Mahmoudi.

    Mellouk est une sorte de Don Quichotte algérien qui a révélé à ses supérieurs l’affaire des « magistrats faussaires » dès 1986. Alors qu’il était chef du service contentieux au ministère de la Justice, il a découvert des anomalies dans le passé et la carrière de certains magistrats originaires du Maroc et en a déduit que les diplômes et attestations d’anciens moudjahidines figurant dans leurs dossiers étaient faux. Il détient toujours 132 dossiers et une liste de 328 noms d’imposteurs qu’aucun responsable algérien ne veut voir. Il a été jeté deux fois en prison.

    Abderrahmane Mahmoudi a quant à lui été le seul journaliste courageux qui a écouté Mellouk et rendu publique cette affaire en 1992, une très mauvaise année malheureusement. Mahmoudi fut d’abord jeté quelques mois en prison en même temps que Mellouk, puis placé sous contrôle judiciaire durant plusieurs années. Il fut contraint de fermer son journal, l’hebdo Libéré, après l’attaque d’un « commando terroriste » qui a mitraillé trois de ses employés dont son frère.

    Mahmoudi est décédé en février 2007 des suites d’un cancer foudroyant. Quant à Mellouk, il continue à vivre une insupportable pression psychologique en prêchant dans le désert de la presse algérienne et en frappant à des portes qui ne s’ouvrent jamais, surtout celle de la présidence.

    La double trahison des Marocains du Malg

    On comprend mieux maintenant l’impuissance et l’illégitimité de Bouteflika, Zerhouni, des ministres marocains et même des « Marocains du Malg » face à l’omnipotence de l’appareil du DRS. L’importation des réflexes makhzéniens et d’allégeance ont construit autour de la SM un système qui s’est auto-bloqué. (4) Seul un séisme de forte intensité dans une faille du système peut débloquer les faux rapports de force qui s’annulent. Cette faille s’appelle aujourd’hui le général Toufik qui a jeté le déshonneur et l’opprobe sur toute l’armée avec toutes les exactions ignobles qu’il a commises depuis dix-huit ans. Tout le monde attend qu’il démissionne ou qu’il se suicide après la révélation de l’énorme scandale de l’enlèvement et l’assassinat des moines de Tibhirine, comme tout soldat qui doit assumer seul l’infamie de ses actes.

    Cinquante ans après l’indépendance, on peut mesurer aujourd’hui les dégâts de la double trahison des Marocains du Malg à l’égard de leurs deux pays. Ils ont érigé un mur d’incompréhension et de camouflage entre les Algériens et les Marocains, deux facettes d’un même peuple. À tel point qu’il y a quelques malheureux Kabyles qui se croient encore seuls au monde au fond de leur puits et ignore que le Maroc est peuplé d’authentiques berbères. Au lieu de revendiquer une illusoire « autonomie de la Kabylie », ils seraient plus inspirés d’aller rendre visite à leurs frères jumeaux du Maroc et de militer pour une « Union du Maghreb berbère ». Le mensonge, l’imposture et le maintien dans l’ignorance du peuple algérien est un crime de haute trahison.

    Mais la plus grave trahison qu’ont commis ces Marocains qui gouvernent en Algérie s’est faite et continue à se faire envers leur propre pays. Il ont d’abord commis le double crime des diasporas de 1975. Le soutien militaire et logistique au front Polisario a provoqué un exode massif de Sahraouis vers Tindouf. À ce jour, près de 160 000 Sahraouis sont dispersés dans six camps de toile distants les uns des autres de plusieurs kilomètres en plein désert. Des Sahraouis naissent et grandissent dans ces camps et sont abrutis par la chaleur aride et une propagande d’un autre âge. Cela fait plus de trente ans que ça dure sans aucun espoir de solution. Et cela fait aussi plus de trente ans que le Polisario est toujours dirigé par le marrakchi Mohamed Abdelaziz, considéré par les Marocains comme un imposteur et un renégat.

    L’autre crime a été la déportation violente en 1975 de 40 000 familles marocaines (300 000 à 350 000 personnes) qui vivaient en Algérie et ont été expropriées de leurs biens. En référence à la Shoa juive, les Marocains déportés appellent ce crime la Chouha de 1975, ce qui veut dire grande honte en dialecte marocain.

    Enfin, une des hautes trahisons des Marocains au pouvoir à Alger est cette fermeture de la frontière terrestre depuis août 1994, qu’ils refusent toujours d’ouvrir malgré les demandes insistantes de leurs frères du Maroc.

    Le fils du général de Gaulle a rapporté dans son dernier livre Mon père de Gaulle, une confidence lourde de sens faite par son père : « Nous avons laissé 140 000 Harkis infiltrés dans les rangs de l’ALN ». Était-ce au nez et à la barbe du « génie » Boussouf et de ses « Marocains du Malg ».

    par Saâd Lounès
    http://www.saadlounes.com

    (1) Consulter l’interview du colonel Ali Hamlat sur les liens ci-dessous :

    http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2008/06/23/article.php?sid=69939&cid=2

    http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2008/06/24/article.php?sid=69987&cid=2

    (2) Jeune Afrique du 15/06/2008

    http://www.jeuneafrique.com/partenariat/article_jeune_afrique.asp?art_cle=LIN15068zerhostnorf0∂=23

    (3) Jeune Afrique du 17/08/1999

    http://www.jeuneafrique.com/jeune_afrique/article_jeune_afrique.asp?art_cle=LIN17086leshoakilfe0

    (4) « Le Makhzen du DRS condamne l’Algérie à la décadence »

    http://www.tahiabladi.com/index.php/1541/le-makhzen-du-drs-condamne-lalgerie-a-la-decadence/

    (*) Le Malg était le ministère de l’Armement et des Liaisons générales créé et dirigé par Abdelhafid Boussouf. Le mot « malgache » désigne les agents membres de ce ministère.

    Merci de ne pas Censurer
    et bravo pour votre travail.
    S.

      Ahmed
      16 février 2023 - 9 h 24 min

      Il suffit de faire un tour à Béni yenni plus précisément au village Ath Lahcene pour savoir que Khalef Abdellah alias Kasdi Merbah est un authentique algérien. Arrête de partager des c… ????

    marekchi
    13 août 2013 - 13 h 33 min

    Ce qu’a fait ce salaud est
    Ce qu’a fait ce salaud est grave. Dans le cas où les usa décide de ne pas l’extrader: exterminez le

    Anonyme
    13 août 2013 - 13 h 02 min

    Aux amnésiques, non ce n’est
    Aux amnésiques, non ce n’est pas la justice italienne qui a découvert les actes criminels du marocain Khellil, mais bien le DRS, le seul problème c’est que le DRS n’a pas agi tout de suite, il aurait dû arrêter immédiatement Khelil, au lieu de le laisser quitter le territoire nationale, même si il était protégé par son parrain Bouteflika et son minus de frère Saïd, ce dernier qui osait aspirer aux plus hautes fonctions de l’État. La dénonciation de la corruption est venue du DRS, l’Italie bien entendu savait que ses entreprises étaient visées, parce que sincèrement croyez-vous que les justices étrangères travailleraient pour nos intétêts bien sûr que non, la justice italienne s’est préoccupée avant tout des intérêts de ses entreprises à l’étranger, et veut en quelques sorte montrer un visage blanc comme neige. La justice italienne est déjà dépassé par les actes criminels mafieux qui touchent toute l’Italie, n’est-ce pas ce pays qui a en son sein des mafias internationales dont les tentacules touchent le monde entier. Je reproche à la justice algérienne de ne pas avoir pris les mesures pour empêcher Khelil et ses acolytes de quitter le territoire. Il faut encourager tous les actes allant de le sens des intérêts de notre pays, y compris ceux de la justice algérienne.

    Lyes48
    13 août 2013 - 11 h 33 min

    Au debut des annees 1970; du
    Au debut des annees 1970; du temps de feu Houari Boumedienne, un employé indelicat d’une banque a Birkhadem (BNA ou BADR, j’ai oublié) a detourné 100 millions de centimes de l’epoque. Il a ete jugé, condamné a mort et executé. Nous n’avions plus entendu parlé de cas de detournements ou de corruption depuis. Phenomene largement « democratisé » depuis quelques années , helas. La solution est claire pourtant.

    le Naïf
    13 août 2013 - 10 h 06 min

    Ne nous emballons pas.
    Le

    Ne nous emballons pas.
    Le long silence, et le manque de célérité de la justice algérienne dans l’une des grandes affaires de corruption allaient non seulement décribiliser la justice algérienne, mais aussi faire perdre dans le concert international toute dignité à notre pays et à son système judiciaire.
    Donc la leçon est à tirer des résultats avenirs qui vont découler de ce réveil brusque de nos magistrats, et des instructions de ce dossier en particulier et des autres dossiers de la même race toujours en souffrance.
    Après quoi, le citoyen algérien jugera sur pièce de la compétence et de la faculté de notre système judiciaire à pouvoir traiter sans interférences les affaires des crimes économiques qui touchent l’avenir du pays et sa génération.
    Même si les auteurs de ces crimes économiques passent pour être de hautes personnalités considérées comme intouchables vont-ils être vraiment jugés, reconnus coupables et châtiés ? Attendons pour voir la suite. Ne nous emballons pas.

    Anonyme
    13 août 2013 - 8 h 53 min

    terminé la double nationalité
    terminé la double nationalité pour les hommes d’état algériens; qu’ils soient ministres ou président btm6t.
    A moins de renoncer à la nationalité étrangère…

    LHAOUARI
    13 août 2013 - 8 h 07 min

    LE DRS DOIT PRENDRE DES
    LE DRS DOIT PRENDRE DES MESURES DRACOLIENNES POUR RENDRE CONFIANCE AUX PEUPLES S’ILS EXISTENT ENCORE POUR EUX ,INTERDICTION DE QUITTER LE TERRITOIL NATIONAL POUR TOUT LES RESPONSABLES (MINISTRES,PREFETS ,CHEFS DE DAIRA ,DIRECTEURS GENERAUX DE GRANDS SOCIETES ,DE GRANDES REVELATIONS VONT SUIVRE CES AFFAIRES DE CORRUPTION ,LE PAYS EST LAMINE PAR LA PEGRE AU SOMMET DE L’ETAT.

    aladin
    13 août 2013 - 6 h 19 min

    le code pénal algérien n’est
    le code pénal algérien n’est pas très sévère en matière de punition pour les affaires de corruption, blanchiment d’argent et trafic d’influence : la peine maximum est de 20 ans.

    C’est pourquoi chakib khellil, devra être poursuivi également pour haute trahison puisqu’il est admis que ces affaires ont mis en péril la sécurité nationale et que leur auteur, ministre, a délibérément mis en place un système criminel pour piller massivement les richesses de l’Algérie.

    fatah
    13 août 2013 - 5 h 36 min

    n’oubliez pas de dire surtout
    n’oubliez pas de dire surtout merci à la justice italienne, sans elle rien de tout cela n’arrivera..quand la presse algerienne parlait de malversation chez ce delinquant khelil, les juges mettaient les journalistes en prison.. Quid de ces juges sans dignité.. qu’attendent ils pour s’excuser publiquement et de se repentir?

    Larbi
    13 août 2013 - 5 h 10 min

    Al Khalifa bis.Khalil ne sera
    Al Khalifa bis.Khalil ne sera jamais inquieté ,il a fait son beurre,et vous avez cru ce pauvre con de procureur.Pourquoi ils l’ont pas arrété au mois de juin lorsqu’il etait ici en Algerie.Il a tout vendu au vu et au su de tout le monde ,ensuite il est reparti tranquille .Pour extrader un citoyen Americain il faut beaucoup courir.

    Mohamad el Maadi.
    13 août 2013 - 0 h 04 min

    Il y a certainement dans ce
    Il y a certainement dans ce pays ou dans un futur une femme fruit d’un mariage sans histoire qui dans ses entrailles fera naitre un homme dont la terre aura nourri son essence et son âme. Dévouer, sincères, travailleurs, patriote jusqu’au bout des ongles qui remettra ce pays sur la voie d’un changement radical et bouleversera le paysage politique de ce pays. Cet homme sera de la race des vainqueurs et n’hésitera pas à mettre toute son énergie et sa force a réhabilité ce pays devant son peuple, il ne travaillera que pour lui et le soir dans son bureau, il regardera sa conscience et se parlera à lui-même et se dira :
    « Algérie dit moi si je t’aime ? Si je me dévoue à toutes les charges qui t’incombe ? Et le regard grave et soucieux de la vérité, il sollicitera l’aide de son peuple : « aidez-moi, je vous en conjure et soulevez moi pour que j’atteigne les cimes et y découvre le secret de notre réussite a tous ». Cet homme viendra, nous serons certainement plus là, mais les générations futures le connaitront et nous aurons participé à son avènement en criant tout haut  » Algérie mon pays, tu survivras même après nous  »

    h2so4
    12 août 2013 - 22 h 04 min

    Par djallal (non vérifié)
    Par djallal (non vérifié)

    tes islamistes tu peus les prendre en israel

    sioniste degages.

    kamal
    12 août 2013 - 22 h 01 min

    Chakib khellil est le mouton
    Chakib khellil est le mouton de l’aid ,mais le problème il n’y a pas que lui ,au pays tag 3la men tag ,plusieurs ministre sont impliqués dans des grandes affaires de corruption ,je me rappel des gens qui nous parlaient de la décennies noir alors que celle de Bouteflika est la noir foncé ,il a choisi de travailler avec ses 40 voleurs qui ont portés atteinte au pays au niveau international ,en attendant notre injustice de faire bouger les choses ,nous savons bien que cette dernière ne seras jamais indépendante pour bien avancer dans ces affaires qui scandalise le pays.

    Anonyme
    12 août 2013 - 21 h 51 min

    ma tah-chams ya Chakib (t’as
    ma tah-chams ya Chakib (t’as pas honte …ya…

    kouidri
    12 août 2013 - 21 h 40 min

    Je me demande pourquoi la
    Je me demande pourquoi la justice algérienne a attendu si longtemps et pourquoi ils n’ont lancé leur mandat qu’après les italiens. La justice sera obligée de le dire un jour si elle ne veut pas nous laisser croire qu’ils ont été poussés par les italiens. Une ingérence étrangère!!! Si toutes les ingérences étaient semblables à celle là. Tout le monde serait preneur. C’est peut-être qu’une telle ingérence est l’exception qui confirme la règle, la régle qui condamne toute ingérence

    MESSAOUD
    12 août 2013 - 21 h 40 min

    ON L AS LAISSER QUITTER LE
    ON L AS LAISSER QUITTER LE PAYS TRANQUILLEMENT ET MAINTENANT UN MONDAT D ARRET INTERNATIONAL ,IL A QUITTER LE PAYS TRANQUILLEMENT SANS SOUCIS ,IL SAIT BIEN LA JUSTICE EST SOUS LES MAINS DE B(…) ,IL A PRIS TOUT SON TEMPS POUR SOLDER SES COMPTES AUPRES DES BANQUES ETRANGERE ET TRANSFERER L’ARGENT OU IL SERAS INTOUCHABLE ,EN PLUS C JUSTE UNE QUESTION DE TEMPS SES PROCHES SES AMIS ET SON CLAN SONT EN FIN DE MISSION EN ALGERIE ,ILS REJOINDRONT DANS PEU DE TEMPS POUR PARTAGER LA RECETTE ET PARLER D HERITAGE.

    Rascasse
    12 août 2013 - 21 h 32 min

    Rahmani , ghoul temmar
    Rahmani , ghoul temmar zerhouni doivent pisser dans leur froc.

    djallal
    12 août 2013 - 21 h 31 min

    j’aimerais bien que ces
    j’aimerais bien que ces traitres d’islamistes parlent de cette évènement important qui est la trahison du pays au lieu de surveiller les non jeuneurs ,espèces de tarés .

    Anonyme
    12 août 2013 - 21 h 16 min

    toz hada kima khalifa qui
    toz hada kima khalifa qui hreb khrej mandat darret

    Anonyme
    12 août 2013 - 21 h 15 min

    Oh c est bon EL ISLAH a
    Oh c est bon EL ISLAH a commencer on Algerie, on a pas besoin de faire quoi que ce soit…le system va purger les virus lui meme…comme fait un antivirus avec le micro ordinateur…halilouya…on a pas besoin d islamistes pour le degressage…yakhi miki yakhi…des gens miki…font des choses miki…pour faire croire au miki qui les regarde que le system s auto purifie…yakhi cirque.

    Amcum
    12 août 2013 - 21 h 12 min

    @ tout ceux qui s’est
    @ tout ceux qui s’est connaissent en droit criminel et crime economique

    Est-ce que SVP quelcun peut nous dire quelle serait la sentance en Algerie, en cas de condanation pour ce genre de crime ?
    Si ca va etre ces futilités de 2 a 10 ans, j’ai tendence à croire que la mal est profond et ce nèst nulle une affaire isolée de Chakib Khelil ou de Sonatrach I ou II, mais d’une affaire d’Etat kil faut regler sagement mais au plus vite

    Wahran
    12 août 2013 - 20 h 31 min

    les algériens doivent
    les algériens doivent remercier la justice algérienne. quant à la notre, on sait pas quel coup fourré elle nous prépare

    Anonym
    12 août 2013 - 20 h 18 min

    le « clan présidentiel » a t il
    le « clan présidentiel » a t il enfin décidé de sacrifier un mouton pour sauver un peu la face, gagner du tempos et surtout parce que l’affaire pue beaucoup que ce sont des étrangers (italeins..) qui font le boulot à place de l(in)justice algérienne ?

    j’entendais ya quelques heures la déclaration du procureur à la radio. il préparait déjà l’opinion à ne pas voir ces voleurs en prison pour le seul fait qu il se pourrait que les personnes objets du mandat d’arret se réfugient dans des pays avec lesquels l’algérie n’a pas de convention d’extradition.

    curieux de savoir qu’en pense le type appelé président de la république.

    Anonym
    12 août 2013 - 20 h 12 min

    Depuis qu’on a arrêté de
    Depuis qu’on a arrêté de coller des criminels devant le peloton d’exécution, l’Algérie va mal. Et si le pays va aussi mal que ses gouverneurs, ce n’est pas seulement à cause d’une impunité et d’un laxisme, face à des crimes passibles, par le passé, de la peine de mort. Les raisons d’une descente aux enfers sont nombreuses mais le sentiment de flotter au-dessus de la justice et des autres justiciables et cette immunité, venue de nulle part, a fait que certains prédateurs ont déployé leurs relations pour mettre à sac tout un pays. La corruption devra être sévèrement condamnée, a demandé Farouk Ksentini, le monsieur officiel des Droits de l’homme. S’il a suggéré cela c’est que l’avocat n’ignore pas que les peines encourues ne sont pas à la mesure du crime et qu’il faut renforcer l’arsenal judiciaire pour essayer, du moins freiner, la contagion. La corruption, à force d’absence de réaction forte et d’exemples à donner, est devenue un travail, à plein temps, pour une certaine catégorie de gens. De l’acte de naissance à 200 balles aux centaines de millions de dollars pour vendre le sang du pays, la corruption a gangrené une économie, pourtant de bazar, et contribué, un peu plus, à la perte de confiance des citoyens dans le système et les hommes qui les gouvernent.

    Mohamad el Maadi.
    12 août 2013 - 20 h 06 min

    Désolé pour l’ancien pseudo
    Désolé pour l’ancien pseudo je n’ai pas fait gaffe « bilal » c’est moi qui est ecrit le commentaire

    AL
    12 août 2013 - 19 h 51 min

    Plus il y a de trous, moins
    Plus il y a de trous, moins il y a de gruyère, mais plus il y a de gruyère, plus il y a de trous.

    bilal
    12 août 2013 - 19 h 49 min

    Il faut sérieusement que les
    Il faut sérieusement que les Algériens arrêtent de se faire travailler l’o(…), car quand je vois les sommes astronomiques détourner ? Ils ont saigné l’Algérie grave …
    P(…) ces fumiers ont fait fort et a la barbe de tous les  » responsables de ce pays  » ? Si ces scandales ne cessent pas ou l’argent n’est pas remboursé ,c’est cela amènera l’algérien à la révolte ,car aujourd’hui tout le monde lit et s’interroge ,il ne faut pas jouer au con et si on ‘na pas de c(…) on n’enleve sa moustache et on fait le t(…) dans des cabanes a chiottes c’est plus digne.

    tayouch
    12 août 2013 - 19 h 44 min

    la justice algerienne s’est
    la justice algerienne s’est trouvé dos au mur et n’a plus d’autres choix , il faut qu’elle se montre non ridicule , chakib est rentré en algérie pendant qu’on évoquait son nom , il a vendu tout ses biens mal acquits avec une énorme plus value et s’est cassé dans son pays d’adoption.je ne crois pas à un aboutissement de cette affaire dans le sens que l’on souhaite , trop beau pour etre vrai , ce régime illigitime dont faisait partie khalil va trouver une pirouette pour se ménager et ne pas trop incriminer notre fameux cow-boy, il va pas se donner le baton pour se faire battre , le bonhomme en sait beaucoup de choses , le pouvoir n’ouvrira pas la boite de pandore parceque les conséquences lui seront fatals , il trouvera une solution intermédiaire pour garder l’équilibre de ses composantes et continuer sa marche en avant meme s’il doit rentrer dans le mur et 36 millions d’algériens avec.RASSUREZ VOUS IL NE SACRIFIERA JAMAIS L’UN DES SIENS.ILS SE TIENNENT TOUS PAR LA BARBICHETTE.

    Anonyme
    12 août 2013 - 19 h 38 min

    if the italians did not
    if the italians did not discover how corrupted the algerian government is, no arrest order will be issued. thank you

    Nadia Tahar
    12 août 2013 - 19 h 17 min

    Mandat d’arrêt international
    Mandat d’arrêt international contre Chakib Khelil et sa famille….125 millions de dollars….wow…wow…Beaucoup d algériens mangent…mais appétit de Chakib Khelil…??? De toute façon il est au moyen orient la ou i n y a pas de traites extraditions car aux USA il savait qu on ne joue pas avec le feu…donc 125 millions de dollars, les meilleurs avocats de la plenete….et la vie est belle… J aimerai rencontrer cet expert de la banque Mondiale et Ministre en Algerie…pour lui denander des ficelles sur le  » know how  » to steal so much money and….live free…vivent les amis des gros bonets…naturellement tous ces membres du gouvernement algérien des revolutionnaires qui ont soit disant participer a la libération de l Algerie et qui ont assister a ….la mort de un million et demi de chouhada pour  » la liberté et le justice en Algérie… ».Que Viva la Revolution….especialemente de Argelia…Dire qu aucun d eux incluant le P (…) n ont jamais tire un coup de fusil sur lenemie et jamais desecndu un soldat de l armee coloniale…mais B (…) se retrouve (…)…Quelle chance..Castro les armes a la main a combattu dans la Sierra Madre en tant que vrai soldat…Pas caches aux frontieres du Maroc

    Anonyme
    12 août 2013 - 19 h 15 min

    Son nom de famille restera
    Son nom de famille restera gravé dans l’histoire du pays, non pas en temps que bienfaiteur mais comme étant le ministre le plus corrompu du début vingtième siècle. Le 28 mai 2010 fut son dernier jour au gouvernement,on devrait le faire jour férié pour pas oublier la cr.pule qu’il a été.

    Agulidh modeste
    12 août 2013 - 18 h 59 min

    Le bien mal acquis ne
    Le bien mal acquis ne profite, cette citation est connue à travers le monde et à travers les âges. Son nom est inscrit à l’encre indélébile dans les sales pages de l’histoire contemporaine de l’Algérie. Il a trahi le courage et l’idéal des chouhadas en mettant sa main sale dans le trésor de ces braves hommes.

    Le peuple algérien, dans la rue, remercie la justice italienne qui a mis le doigt sur le mal qui ronge notre cher pays depuis 1962 est entrain d’aider ce pauvre peuple à recouvrer ses droits d’autodétermination face à cette horde de Oujda sans foi ni loi.

    C’est dans notre pays que tous les pêchés du monde sont agrées et certifiés à savoir: le vol, usurpation, pédophilie, incompétence, paresse, lâcheté, abus, régionalisme, ségrégation en un mot en 50 ans le régime a réussi à pousser ces citoyens au suicide par pendaison, par haraguisme ou par immolation pendant ces énergumènes DJI3ANNINE détournent sans vergogne les biens de ce brave peuple qu’ils considèrent en privé comme peuple mineur et manipulable. Quel meskin jugement!!

    Sous d’autres cieux un citoyen qui se suicide dans la mer, par pendaison ou par immolation coutera la place de leurs dirigeants. Mais avec un régime MOUSKOUTCHOU aucune action n’a été prise sauf de mettre les harraguas dans les guantanamos alors qu’aucune loi ne prévoit de telles mesures.

    Comment osent-ils se regarder dans un miroir ou regarder droit dans les yeux leurs progénitures? Ah Lucky Luciano pourtant invincible est mort laissant derrière lui une sale histoire et ses millions de dollars…

    hamel
    12 août 2013 - 18 h 45 min

    Un des commentateurs d AP a
    Un des commentateurs d AP a ecrit la semaine derniere en reference aux mandats d arrets internationnaux lances par
    la justice italienne, que la justice algerienne ne tarderait
    pas a le faire pour essayer de les soustraire et eviter des revelations capables de faire trembler le regime. –

    Horizon
    12 août 2013 - 18 h 29 min

    banquSalem Alikoum
    Nous ne

    banquSalem Alikoum

    Nous ne serons satisfait que seulement quand nous verrons des grosses pointures de tout les niveaux de la sociétés Algériennes auront les menottes aux poignets tenu en laisse par des flics sous les flash de la presse nationale et internationale .
    Et le comble la cerise sur le gâteaux , que tout les comptes en banques de ces voleurs soit vidés et que toutes les sommes d’argents si trouvant retournent dans les caisses de la banque d’Algérie .
    Et que tout les biens détenus par tout ces voleurs répartie a travers le monde soit saisie et restituer et vendu au profit de la banque d’Algérie qui elle même appartient aux peuple Algériens et Algériennes.
    Cela doit-être fait systématiquement avec effet rétroactif du plus bas de l’échelle de la société au plus au niveau sans exception aucune.
    Les milliards d’euros qui réemprunteront le chemin des caisses des banques Algériennes seront méga colossales.
    Il faut impérativement stoppés hémorragie des voleurs qui abondent dans notre pays.
    Volé en Algérie est presque devenu une religion façon de parler.

    Benaim BOUKAHIL
    12 août 2013 - 18 h 12 min

    AP: Je me souviens d’un
    AP: Je me souviens d’un commentaire que j’avais posté ici même et sur un autre site, que plusieurs internautes avaient repris à leur compte!

    « Chakib KHELIL mène un train de vie de ministre a l’étranger avec tous l’argent qu’il a détourné mettant en peril l’avenir économique de toute une nation. Benzaim BOUKAHIL à sacrifié pour l’honneur de l’Algérie à deux grandes reprises, il vit désormais a Meskiana avec 6500 dinars par mois depuis le 30/11/2012  » (date ou j’ai quitté la France après avoir écrit ce pamphlet nommé « riposte d’outre tombe »!)

    Enfin, aujourd’hui, en trouvant des combines pour gérer mon budget, je réussis a vivre avec 7500/8000 dinars (PS: j’ai un budget donné par un membre de la famille tout les 3 mois, de 20000 à 25000 dinars que mes parents remboursent quand il reviennent)! Comment? J’arrête d’acheter des fruits et légumes, je mange exclusivement au resto (loubia, frite omelete, khmis, puré et de temps en temps viande blanche)!

    Je suis soulagé d’un poids à cette annonce!
    Merci HAJJ T (…) !

    PS: Je vous rend hommage dans ma nouvelle oeuvre intellectuelle « le journalisme et Sun Tzu: des origines de la promotion Dragon Rouge à l’initiative d’un Opération Dragon » disponible au plus tard dans 8 jours inchallah!

    Continuez votre guerre contre les ennemis de notre nation, car moi je ne m’arrêterai pas! Je l’ai juré à Ben MHIDI LE 29/12/2011 devant temoin: H. BOUMEDIENE et M. BOUDIAF!

    Mes respect mon général!

    Benzaim BOUKAHIL, Docteur Patriotis Causa (mais vous le savez déjà….depuis ce fameux 29/12/2011!)

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