Algérie-Grande-Bretagne : lancement d’un outil d’évaluation énergétique et des émissions à l’horizon 2050

Deux protocoles d’accord liés au secteur de l’énergie ont été signés, aujourd’hui dimanche, entre l’Algérie et la Grande-Bretagne au siège du ministère de l’Energie et des Mines. Le premier protocole a trait au développement d’un outil d’évaluation énergétique et des émissions à l’horizon 2050, intitulé «Algeria 2050 Energy and Emissions Calculator», dont une version similaire a été développée au Royaume-Uni (UK 2050 Calculator). D’après les explications de Sonelgaz, il s’agit d’un outil «interactif et convivial» qui permet aux non-experts de développer leur propre combinaison d’évolution énergétique en rapport avec les technologies les plus diverses et les différents secteurs de l’économie pour explorer une multitude de scénarios d’énergie et d’émissions à l’horizon 2050. Le modèle est basé sur la recherche d’un équilibre de la consommation de l’énergie à travers des trajectoires d’évolutions sectorielles de différentes manières afin d’établir les chemins possibles à l’horizon 2050. L’Outil 2050 sera un outil d’analyse utile, à la fois, aux décideurs, aux institutions, aux intervenants économiques, aux universitaires, aux écoliers, à la société civile, aux organisations non gouvernementales, etc. Le projet 2050 Calculator algérien sera entièrement financé et soutenu dans le cadre du Fonds international pour le climat pour 2050 du Département britannique de l’énergie et du changement climatique (DECC). Le second protocole vise le développement d’un programme académique de formation pour les gestionnaires de Sonelgaz et ses sociétés filiales en vue de concrétiser le projet de création en Algérie d’une grande école des hautes études en management en langue anglaise avec l’université britannique Cranfield. Cette école permettra aux gestionnaires de Sonelgaz et de ses filiales de développer des compétences managériales de très haut niveau, correspondant au niveau de responsabilité qu’ils auront à assumer. Les deux protocoles ont été signés par le PDG de Sonelgaz, Noureddine Boutarfa, et le représentant du Premier ministre britannique pour le partenariat économique avec l’Algérie, lord Richard Risby, en présence du ministre de l’Energie et des Mines, Youcef Yousfi, et de l’ambassadeur de Grande-Bretagne en Algérie.
Amine Sadek

Comment (2)

    SiZineddine
    9 septembre 2013 - 9 h 40 min

    Nous avons travaillé sur ce
    Nous avons travaillé sur ce projet en 2008 à EDF aux Yvelines. Notre projet a été acheté par les british. Mais croyez moi, vous algériens au pays vous pouvez le faire avec des algorithmes d’aide à la décision. Je n’en dirai pas plus, c’est interdit. Mais croyez moi, l’état algérien achète des produits logiciel ou autres que les nationaux si on leur en donnait les moyens en concevraient. Mais hélas, notre pays, nos responsables ne veulent pas comprendre qu’ils ont des ingénieurs et des techniciens qui savent faire de grandes choses.

    Inspektor Tahar
    8 septembre 2013 - 15 h 49 min

    Algérie-Grande-Bretagne :
    Algérie-Grande-Bretagne : lancement d’un outil d’évaluation énergétique et des émissions à l’horizon 2050….Pourquoi ne pas remettre la gestion des hydrocarbures algériens a la Grande Bretagne.Les informations réelles sur les réserves d hydrocarburessont tenues généralement très secrètes pour ne pas déstabiliser les bourses internationale. Les chiffres publies sur les hydrocarbures en occident et en Russie sont uniquement des estimations. Bref en Algerie les ressources naturelles du pays sont ouvertes et bradées a n importe qui le désire. Cependant une chose est certaine si on décidait de donner le gestion des hydrocarbures algeriesn a la Grande Bretagne ou autre pays occidental les résultats seraient bien plus supérieurs qu ils ne les ont actuellement avec le Ministre de l Énergie monsieur Youcef Yousfi

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