Que deviennent nos diplomates détenus au Mali ?

Plus de dix-sept mois sont passés depuis la prise en otage du staff diplomatique algérien à Gao, deuxième plus grande ville malienne après Bamako. Plus le temps passe, moins on en parle ! Les quatre otages, dont le consul algérien à Gao, encore entre les mains du Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest (Mujao), sont-ils toujours en vie ? Si c’est le cas, dans quel état se trouvent-ils ? Les autorités algériennes sont-elles en contact avec leurs ravisseurs ? Rien n’est moins sûr. Le ministère des Affaires étrangères a cessé depuis quelque temps de communiquer sur ce dossier, alors que d’autres pays, comme la France qui compte également des otages dans cette partie désertique du continent noir, font un point de situation quasi quotidien. A quoi rime ce silence ? La dernière communication officielle sur ce sujet remonte au 10 juin dernier. Lors d’un passage sur les ondes de la chaîne III de la Radio nationale, le ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci, avait tenté de rassurer sur leur état de santé en affirmant qu’ils étaient vivants. Depuis, c’est le silence radio. L’absence de communication alimente la rumeur et les inquiétudes, notamment celles des familles. Il est clair que dans ce genre de dossier on ne peut pas tout dire, mais il est de la responsabilité de l’Etat de tenir informés les Algériens et les familles des otages. L’inquiétude est d’autant plus grande lors que l’on sait que la France a bombardé durant le premier semestre de l’année en cours les différentes positions des groupes terroristes (Ansar Dine, Mujao…), les obligeant à se retrancher plus au nord dans les montagnes rocheuses de Kidal. Ces groupes terroristes ont-ils pris avec eux les otages algériens ? Sont-ils toujours sur le sol malien ou ont-ils rejoint le Niger ? Autant de questions qui ne trouvent pas de réponse. Si l’on se fie aux médias maliens et nigériens, les terroristes du Mujao se seraient repliés en partie dans l’Ouest nigérien pour échapper aux frappes de l’aviation française. Des informations ont circulé notamment dans l’Hexagone sur l’envoi de la France de drones de reconnaissance pour localiser les otages français et algériens au Mali. Mais cette opération semble n’avoir abouti à rien de concret. Le Mali commence à retrouver un tant soit pas sa stabilité ; un président a même été élu et un nouveau gouvernement a été installé. Ce retour progressif à la stabilité ne semble pas régler la question des otages étrangers en général et algériens en particulier. Même les Touareg du MNLA n’ont plus aucune information sur eux. Certains observateurs se demandent si ces otages n’ont pas péri avec des groupes terroristes, carbonisés par l’aviation française ! En attendant des données précises sur leur sort…
Sonia B.
 

Comment (7)

    raselkhit
    9 septembre 2013 - 9 h 35 min

    Ces fonctionnaires comme tous
    Ces fonctionnaires comme tous les algériens qui se sont sacrifiés pour leur pays n’ont pas à bénéficier de positions plus que tous les millions de Chouhadas morts pour la patrie.Que le ministre ou autre organisme n’imforme pas le simple citoyen me parait tout à fait normal dans la mesure ou les familles sont régulièrement tenues informés .Ne tombons pas dans le pathos de certaines sociétés qui utilisent le malheur des familles des otages pour occulter les vrais problèmes de cette société et pour ne pas divulguer les grandes questions de leur faillite économique

    Mohamed el Maadi
    8 septembre 2013 - 22 h 14 min

    C’est malheureux que l’État
    C’est malheureux que l’État algérien soit pris en otage par des gueux et sans cervelles … Une pensée toutes les familles des otages L’Algérie à changer et à l’époque de Boumedienne(Allah Yarhamou) les terroristes aurait déjà payé le prix de leurs saloperies et l’équipe du CNT Libyen aurait déjà Liquidé
    On ne vaut plus rien ! ce sont des patriotes et moudjahidin qui le disent en Algérie…

    selma
    8 septembre 2013 - 16 h 00 min

    pas de nouvelles bonnes
    pas de nouvelles bonnes nouvelles. si on ne parle pas d’eux cela veut dire qu’ils sont encore en vie. je fais confiance à la diplomatie algérienne pour faire le nécessaire rabi yessahel

    Patriote Debout
    8 septembre 2013 - 15 h 19 min

    Il faudrait directement poser
    Il faudrait directement poser la question, sur ce que sont devenus nos diplomates, au régime narchotrafiquant de drogue mekhzènien qui est à l’origine de cet enlèvement, il n’y a aucun doute, par ses propres terroristes MUJUAO crées de toute pièce dans les laboratoires siono mekhzénien dans le but de s’attaquer à l’Algérie et au peuple sahraoui réfugié à Tindouf. Les cibles privillégiés de ce groupe terroristes sont les saharouis, les algériens, ils en ont déjà fait la preuve par leurs attaques terroristes sur le sol algérien et contre le peuple sahraoui auquel ces terroristes marocains du MUJUAO tentent d’imputer leurs propres actes de terrorisme pour discréditer la lutte juste du peuple sahraoui contre le colonialisme abjecte féodal marocain.

    selecto
    8 septembre 2013 - 12 h 53 min

    Au MAE seuls les diplomates
    Au MAE seuls les diplomates enfants du peuple qui n’ont pas de pistons sont affectés en Afrique, les pistonnés et incapables sont nommés en France

    MACIZEL
    8 septembre 2013 - 11 h 05 min

    Vous cherchez une aiguille
    Vous cherchez une aiguille dans une botte de foin, un drone dans cet immense désert et montagne, la France nous vend du vent, la seule issue est l’information basique, chez le citoyen lambda que vous allez la trouver!

    Pour ce qui est des otages, en tout cas, rien n’est sur qu’ils sont encore vivant, notre ministre est dans l’obligation de réserve, par rapport à leurs familles, leurs proches,…

    Sinon la moitié des djihadistes ont péri dans las attaques, les autres c’est le sommeil pour un moment, attendre que l’orage passe pour reprendre la destruction de ce qui reste des 333 saints de TOMBOUCTOU!

    Jeune Algérien
    8 septembre 2013 - 10 h 51 min

    Merci d’avoir une pensée pour
    Merci d’avoir une pensée pour ces fonctionnaires qui ont risqué leur vie au service du pays.
    Bon courage aux familles, qui vivent un véritable calvaire.

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