Réda Hamiani accuse l’administration de bloquer les décisions du gouvernement

A quelques encablures de la tenue de la réunion de la tripartite, le président du Forum des chefs d’entreprises (FCE), Réda Hamiani, n’a pas hésité, aujourd’hui mercredi, à afficher son opposition totale à la proposition de l’UGTA d’instaurer l’autorisation d’importation pour maîtriser la hausse vertigineuse de la facture d’importation. La plus importante organisation patronale propose, afin de juguler cette hausse jamais enregistrée des importations, de procéder par une révision de la TVA qui permettrait, d’après elle, de faire la part des choses entre une marchandise produite localement et une autre dont l’importation est nécessaire. M. Hamiani a, donc, plaidé pour une modulation par le biais de la TVA, plutôt que par «des mesures administratives». Saluant au passage «le style Sellal et son pragmatisme», le président du FCE a une nouvelle fois sorti la grosse artillerie pour descendre en flammes l’administration qu’il a accusée de tout bloquer, jusqu’à «des décisions gouvernementales», en usant du levier de la bureaucratie. «Le gros problème qui caractérise la gestion des affaires politiques et économiques, c’est le décalage criant entre les annonces et la situation sur le terrain ; entre une volonté politique affichée et les pratiques d’une administration, peut-être pas convaincue», a-t-il affirmé. M. Hamiani s’est par ailleurs félicité du travail de coordination entrepris entre les différentes organisations patronales afin d’aller, dit-il, «en rangs serrés» à la tripartite qui devrait se tenir le 3 octobre prochain. Cette «coordination» patronale devrait se concrétiser par la présentation à la tripartite de deux documents contenant la vision économique du patronat algérien et des propositions pour une relance industrielle, une relance de la croissance et une amélioration du climat des affaires. Le président du FCE a, enfin, plaidé pour le retour du crédit à la consommation qui devra se faire, d’après lui, en faveur des produits locaux.
Amine Sadek
   

Comment (8)

    Zerrouki
    20 septembre 2013 - 15 h 25 min

    Ayant collaboré dans le
    Ayant collaboré dans le textile avec ce monsieur je ne peux que dire: Allah Ybarek! Grand monsieur, travailleur et Algérien avec un grand A. Ce monsieur est quelqu’un de magnifique.

    Mahdi
    19 septembre 2013 - 16 h 50 min

    a antisioniste
    Vous avez très

    a antisioniste
    Vous avez très résumé la situation ! Si ce monsieur et surtout ces compares se sont bien installé et « incrusté » dans le paysage économique algérien, il aurait quitté le pays depuis très très longtemps ! Ce n’est pas en créant une entreprise de transformation de produits importés que l’on devient un industriel ! Enfin je ne juge pas le bonhomme en tant que personne déjà qu’il est malade rabi ichafih, mais l’institution et le groupes de (…) qu’il dirige. Enfin, tous, UGTA FCE font partie de la grande mise en scène pour faire croire qu’il y a pouvoir et contre pouvoir économique en algérie ! Je vous rapelle que 98% des recettes de l’algérie, nous la puisons dans les hydrocarbures ! Que valent les 2% du soi disant tissus industriel ! (…)

    Wassila H.B
    19 septembre 2013 - 16 h 40 min

    Réda Hamiani, un grand
    Réda Hamiani, un grand Monsieur et un grand patriote!

    Antisioniste
    18 septembre 2013 - 20 h 03 min

    Salamou 3alikoum
    Monsieur

    Salamou 3alikoum

    Monsieur Réda Hamiani est pour moi une valeur très sure, et j’ai confiance en ses visions, même si certains pseudo journaleux préfère nous bassiné avec les hallucinations de tel ou tel chainon manquant qui occupe la scène. En nous présentant leurs élucubrations comme étant des visions susceptible d’apporté un plus à notre économie ou autre. Se Monsieur très respectable devrait être plus écouté, et au passage je rappel à ceux qui le dénigre, que les chemises de marque REDMAN sont un produit algérien de très grande qualité, et qui est demandé même au canada à titre d’exemple. C’est lui avec son frère, je pense, qui l’ont lancé. Alors à part l’industrie de la parolologie qu’ont ils produit ceux qui essaye encore et toujours de faire fuir les meilleurs éléments de se pays?

    Mahdi
    18 septembre 2013 - 19 h 17 min

    Biensur revenir à la formule
    Biensur revenir à la formule crédit à la consommation ! et consommer local ! qu’est ce qu’on produit ici en algérie (made in 100%) Rien. a part quelque PME qui essayent de survivre (fellah par exemple) ! les gars du FCE et d’autres patrons se sont bien installés comme « transformateur de produits importés » durant la dernière décennie ! et maintenant ils exigent de revenir au crédit à l consommation pour les produits algériens ! ils se foutent vraiment de la gueule du peuple ! qu’ils arrêtent avant tout l’esclavagisme dans leur entreprises !

    bernie
    18 septembre 2013 - 18 h 49 min

    C’est vraiment incroyable de
    C’est vraiment incroyable de voir le secretaire général du syndicat UGTA proposer l’institution de licences d’importation pour les entreprises algeriennes !!!! Mais que connait-il cet (…) en économie ? Tout ce qui va se passer, c’est la création d’une autre corruption au détriment des entreprises algeriennes PME et PMI qui nagent dans des problèmes insurmontables aujourd’hui!!!
    Il ferait mieux pour lui de réduire le nombre de verres de (…) avalés avant dire des monstruosités; un vrai (…)

    00213
    18 septembre 2013 - 18 h 14 min

    Lorsque vous achetez une
    Lorsque vous achetez une machine à laver de marque étrangère type Sam.., le vendeur vous donne une garantie de 2 ans.
    Dans la même gamme, vous avez la machine à laver de la fameuse marque algérienne, dont les vendeurs ne se risquent jamais à donner de garantie, ou sinon elle se limite au maximum à 6 mois tellement que le produit n’est pas fiable.
    .
    En plus d’une qualité et d’une fonctionnalité sans comparaison, la différence de prix entre les 2 produits est de seulement 15 % malgré le coût d’acheminement et les taxes douanières.
    .
    La disponibilité des pièces détachées de la machine importée est un gage de sérieux (et de possibilité de revente en occasion) alors que tout est fabriqué de l’autre cote de la planète.
    Pendant ce temps si vous cherchez le moindre petit boulon de la machine locale, le réparateur vous en dissuade au vu de la désorganisation du pseudo SAV.
    .
    C’est l’exemple des machines à laver, mais nous pouvons appliquer cela à 95% des biens de consommation.
    Si l’on cherche des mesures efficaces, il faut d’abord créer des compétences !
    Comment être compétitif et productif quand on a n’a pas les cerveaux qu’il faut ?!
    On en revient toujours à la même chose :
    Des solutions de bricolage (FCE ou UGTA) alors que la véritable clé du problème se trouve dans l’enseignement qui continue encore aujourd’hui à être massacré par notre gouvernement !!

    Karim
    18 septembre 2013 - 17 h 59 min

    Réda Hamiani, un bosseur
    Réda Hamiani, un bosseur depuis ses 16 ans et un grand patriote! Les Baltaguias et la racaille l’empêche de travailler et de créer des emplois. Quelle misère!

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