L’Institut français célèbre le centenaire de la naissance de Camus

L’Institut français d’Algérie (IFA) annonce une série de manifestations organisées pour célébrer le centenaire de la naissance d’Albert Camus. Trois spectacles de théâtre, un atelier de lecture et la diffusion de documentaires récents seront proposés à l’automne 2013, dont le film Albert Camus : le journaliste engagé, de Joël Calmettes qui sera projeté en présence du réalisateur. Il s’agit de témoignages de l’actualité d’Albert Camus dans la création contemporaine. Un débat, avec Jean-Yves Guerin, essayiste, Maissa Bey, auteur, Jacques Ferrandez, auteur de bandes dessinées, sera animé en décembre 2013 par Eduardo Castillo qui a dirigé la publication du livre collectif Pourquoi Camus ?. Ce débat est organisé en écho à la table ronde tenue en juillet 2013 au musée des civilisations de l’Europe et de la Méditerranée à Marseille (Mucem). L’IFA a également proposé à l’essayiste José Lenzini, qui vient de publier une biographie de Mouloud Feraoun, de faire dialoguer les deux auteurs nés la même année. L’essayiste et journaliste José Lenzini a consacré des biographies remarquées à ces deux auteurs : Les dix derniers jours d’Albert Camus (Barzakh, 2008) et Mouloud Feraoun, un écrivain engagé (Actes Sud-Solin, 2013). Lors de cette série de conférences, qui auront lieu aux Instituts français de Tlemcen, Annaba et Constantine, José Lenzini croisera les parcours de ces deux hommes nés la même année, aux choix différents, mais sans doute au même désir de paix entre les communautés. Enfin, l’Institut français lance à Alger, Annaba, Constantine, Oran et Tlemcen un nouveau concept d’exposition numérique, dont la première déclinaison est consacrée à Albert Camus. Cette exposition permet de faire accéder le visiteur à des sources originales d’archives : textes critiques et manuscrits et extraits audio et vidéo.
Sarah L.

Comment (5)

    Lheq
    9 novembre 2013 - 13 h 15 min

    C’est l’Algérie qui aurait du
    C’est l’Algérie qui aurait du féter le centenaire de son enfant pas l’institut Français.

    Cessons de lui en vouloir la non prise de position dans une période complexe, connaissez vous beaucoup d’intellectuels Algériens qui ont pris position dans les années 90 ? les rares qui l’ont fait sont morts, connaissez vous des intellectuels Algériens d’aujourd’hui qui prennent position pour des questions politiques dangereuses ? Alors tous les intellectuels Algériens, de toute époque, devraient êtres fétés à l’institut Français.

    Anonyme
    24 octobre 2013 - 17 h 21 min

    CAMUS avait refusé de
    CAMUS avait refusé de soutenir le FLN mais y avait-il un autre écrivain ou intellectuelle que l’Algérie avait naître qui avait soutenu le FLN volontairement ? à ma connaissance aucun ! Il y avait Sartre mais il n’avait rien avec l’Algérie donc sa position est dictée par l’idiologie communiste ou gauchiste à l’instar du soutien de Chavez ou de Cuba à …Gaddafi.

    Lyes48
    24 octobre 2013 - 14 h 11 min

    Il a declaré a propos
    Il a declaré a propos notamment de la torture en Algerie pendant la Guerre de Liberation: « entre ma mere (la France) et la Justice , je choisis ma mere » et ce n’est pas des ragots d’un « islamo-nationaliste »

    nony
    24 octobre 2013 - 9 h 21 min

    Difficile de critiquer Camus
    Difficile de critiquer Camus lorsqu’on n’a rien lu de lui et de colporter les ragots entendus de-ci de-là.

    La méconnaissance de l’œuvre de Camus, de son parcours, de son cheminement intellectuel, de sa vie implique que l’on se suffise petitement de ragots colporté par les ISLAMO NATIONALISTES algériens. Les ISLAMO NATIONALISTES algériens gardiens de la morale, de la vertu et des constantes nationales qui ont relégué l’Algérie au bas de tous les classements internationaux.

    Sans avoir ne serait ce qu’effleurée un livre de Camus on se jette dans des diatribes stériles entrelacées de scories intellectuelles et l’on jacasse comme une pie en jugeant Camus et son œuvre tout comme l’on juge Alexis de Tocqueville non pas sur son œuvre mais sur la perception qu’il avait des autochtones algériens. L’œuvre de Tocqueville ne se limite pas qu’à sa description de l’Algérie, de sa population….. De la même manière l’on juge Camus au selon le prisme unique de la guerre d’indépendance ou de la colonisation.

    L’Algérie n’est pas le centre de gravité du monde, et l’ethnocentrisme de ses ISLAMO NATIONALISTES n’enlève rien à la splendeur de l’œuvre d’Albert Camus et n’enlève rien à la pertinence des analyses politiques d’Alexis de Tocqueville.

    N’en déplaise à certains Albert Camus était algérien.
    Célébrons sans restrictions aucunes Albert Camus, célébrons Saint Augustin, Mouloud Feraoun, Baya, Mohamed Dib, Boualem Sensal au lieu de chercher systématiquement des poux dans la têtes de telle ou telle personnalité en la situant selon son degré d’implication ou son positionnement par rapport à la guerre d’indépendance.

    selecto
    24 octobre 2013 - 8 h 22 min

    Rachid Boudjedra disait de
    Rachid Boudjedra disait de lui qu’il ne connaissait de l’Algérie que Tippaza.
    Il avait refusé de signer la demande grâce de Taleb Abderrahmane contre la guillotine contrairement à Sarte et d’autres intellectuels.

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