Mark Pearson à Algeriepatriotique : «L’Algérie a tout à gagner à exploiter le gaz de schiste dont elle regorge»

Algeriepatriotique : Le débat sur l’exploitation du gaz de schiste se fait de plus en plus intense à travers le monde. Le gaz de schiste peut-il réellement constituer une alternative aux gaz conventionnels ?

Algeriepatriotique : Le débat sur l’exploitation du gaz de schiste se fait de plus en plus intense à travers le monde. Le gaz de schiste peut-il réellement constituer une alternative aux gaz conventionnels ?
Mark Pearson : Le gaz de schiste fournit déjà plus de 25% de l'approvisionnement en gaz naturel aux Etats-Unis. La technique de la fracturation hydraulique – controversée, par ailleurs – qui est nécessaire à l'exploitation du gaz de schiste a été utilisée en toute sécurité plus de deux millions de fois aux Etats-Unis et est largement utilisée dans toute l'Amérique du Nord.
Les spécialistes s’accordent à dire que la production de gaz de schiste est coûteuse. Jusqu’à quel niveau de production peut-il être rentable économiquement ?
Les coûts de développement pour le gaz de schiste, dans les endroits où il y a un large service de base de l'industrie pour soutenir son développement, sont, en fait, moins élevés que ceux du gaz conventionnel.
Certaines études placent l’Algérie au troisième rang mondial des pays qui comptent le plus de réserves en gaz de schiste. Quelle est la part de vérité dans ces assertions ?
Dans toutes les études, l'Algérie est toujours en tête de liste des pays riches en gaz de schiste. Elle est généralement classée parmi les cinq premiers pays au monde.
Des observateurs de la scène énergétique estiment que l’Algérie doit aller vers l’exploitation, à moyen terme, des réserves de gaz de schiste. Que gagnerait-elle à le faire ?
Le développement des ressources supplémentaires aiderait à stimuler l'économie au-delà de ce qu'elle est aujourd'hui.
Quels sont les risques de l’exploitation du gaz de schiste ? On parle de menaces sur les ressources en eau, de pollution des nappes par des produits chimiques toxiques, de fuites de méthane, même de tremblements de terre qui seraient provoqués par la technique de la fracturation hydraulique. Qu’en est-il réellement ?
Aucune de ces menaces n’est vraie : des puits dont le tubage de surface est correctement cimenté protègent toutes les nappes phréatiques peu profondes. Les fuites de méthane ne peuvent se produire qu’en cas de mauvaise exploitation. Les tremblements de terre sont minimes et sont équivalents à une secousse provoquée par une voiture roulant devant votre maison.
Le coût environnemental peut-il décourager voire empêcher l’exploitation du gaz de schiste ?
Si les lois promulguées par les gouvernements sont basées sur des principes scientifiques éprouvés et sur des faits concrets et non pas sur un activisme environnemental, les coûts ne devraient pas freiner le développement de l’exploitation de cette source d’énergie.
Pensez-vous que le mouvement des écologistes hostiles au gaz de schiste réussira à faire entendre sa voix face aux intérêts économiques des grands groupes industriels ?
Dans certains cas, ce mouvement a déjà eu un impact et réussi à stopper son développement. Mais, avec le temps, l’expérience et les résultats obtenus par les pays qui autorisent l’exploitation du gaz de schiste, les politiciens seront convaincus que c'est une source d'énergie sûre et respectueuse de l'environnement, qui va effectivement réduire les émissions à effet de serre par rapport au charbon et au pétrole.
Quel est votre positionnement dans la lutte qui oppose pro et anti-gaz de schiste ?
Chaque pays doit décider lui-même quel procédé est plus respectueux de l’environnement qu’une technologie qui recourt à 99,5% d'eau et de sable dans ses composants.
Entretien réalisé par Amine Sadek et Kamel Moulfi

Comment (24)

    mehdi
    31 octobre 2013 - 4 h 00 min

    apparemment ce britannique
    apparemment ce britannique n’as pas encore vu le documentaire  »GAZLAND »pour oser affirmer que la technique de fracturation hydraulique est sécuritaire

    issam
    26 octobre 2013 - 14 h 31 min

    Chakib kalil on lui donne 100
    Chakib kalil on lui donne 100 millions de dollars ,pour vendre le pétrole au plus offrant,le gaz de schistes sera exploité à cause de corrompus qui régne en algérie .C’était la raison de la venue d’arnold shwarzenneger faire la promotion d’énergie alternative .

    kimpa mazigh
    26 octobre 2013 - 12 h 34 min

    Le seul chantier valable en
    Le seul chantier valable en Algérie est celui de la modernisation du pays. J’entends parler en Algérie de transfert technologique. Mais des anciens de la trempe de Amirouche ou Ben Boulaid parlaient d’acquisition des compétences. Cette acquisition des compétences passe par une formation optimale des professeurs. L’Algérie hamdurillah y a Rebbi a trop de mosquée. Ce qu’il lui faut ce sont des écoles, des collèges, des lycées, des universités et de grandes Ecoles digne de ce nom. Ce qu’il lui faut ce sont ces deux langues maternelles officielles. Non pas la langue maternelle des Wahabittes d’arabie saoudite. Quand on en aura fini avec l’abrutissement du pays, avec la maraboutisation de l’Islam et de notre Ecole, alors on pourra exporter n’importe quelle technologie « made in Algéria » en Angleterre, en France et aux Etats-unis. Leur technologie est mise au point par nos propres cerveaux. Mais pour des pays étrangers. Les algériens fuient l’Algérie et ne souhaite que partir loin de leur patrie. Cela doit changer, un CONGRES DE LA SOUMMAM II est une impérieuse nécessité.

    Anonyme
    26 octobre 2013 - 11 h 54 min

    Quelle mouche a piqué ces
    Quelle mouche a piqué ces anglais (BP)suceurs de sang. Ils sont incapables de tirer une goutte d’huile sans faire de dégâts. Le seul objectif pour eux est de produire tant que ça ne se passe pas en terre British.
    L’Algérie a beaucoup a faire avec le pétrole et le gaz des gisements conventionnels. On en a au moins pour cinquante ans. Et économiquement rentables par rapport rapport a l’exploitation des gaz de schistes. Leur objectif est de nous vendre leur expertise et leur matériel(inévitable) a coût de Milliards de $. Bref on n’a pas besoin de vos conseils. Nos spécialistes du domaine ont fait leurs preuves en Algérie et a L’international. Messieurs de l’APN fermez leur la gueule.
    BASTA BASTA BASTA.
    Un ancien cadre sup. de SONATRACH

    BISKRA
    26 octobre 2013 - 8 h 39 min

    Laissant ses réserves de gaz
    Laissant ses réserves de gaz de schiste aux autre générations.
    D’autre part, les techniques d’exploitation sont maitrisées uniquement par 2 ou 3 compagnies dans le monde, ce qui implique qu’il faudrait payer des royal-tise et le cout des licences du brevets.

    Anonyme
    25 octobre 2013 - 23 h 32 min

    Dans le monde il y a des pays
    Dans le monde il y a des pays qui reviennent à l’exploitation du charbon qui s’avère plus écologique que les hydrocarbures … L’Algérie est donc encore une fois frappée par le malheur et cette fois-ci il vient de la perfide Albion … Mais qui peut faire confiance aux British ?

    zarzor
    25 octobre 2013 - 17 h 58 min

    il n’est du hasard si je m
    il n’est du hasard si je m adresse á l’ANP du peuple !!!???
    et j espere qu ils nous prendront en compte

    @anp je compte sur vous .

    zarzor
    25 octobre 2013 - 17 h 52 min

    @securité militaire
    @securité militaire ???????

    quelle votre mission svp á part le prestige et les étoiles que vous avez sur vos epaules ?
    ce projet est le pire des désastres que l algerie connaitra en cas de realisation
    pour ma part c est une déclaration de guerre pour la ruine totale ..
    ziddou arragdou attas attas mazal alhal !!!!

    Antisioniste
    25 octobre 2013 - 15 h 02 min

    Salamou 3alikoum
    Ya jma3a,

    Salamou 3alikoum

    Ya jma3a, cette question d’exploitation du gaz de schiste est très loin d’être un sujet banal ou ordinaire, ou le partenariat, dont on nous parle, qui fait que nous aurons 51% contre 49% n’est qu’un leurre destiner à rassurer une opinion publique très mal informé pour ne pas dire totalement désinformer, sur ce sujet c.a.d ses implications, écologique, énergétique, économique, et politique.
    Nos décisionnaires croient avoir la science infuse, c’est pour cela qu’ils ne consultent et ne donne la parole qu’aux anciens cadres de la sonatrach, alors qu’ils devraient s’adresser aux experts algériens, et nous en avons.
    Le débat sur ce sujet « extrêmement » sensible doit être ouvert et couvert par les media algériens, presse écrite, électronique, et audiovisuel, afin que les citoyens puissent être bien informés pour réagir consciencieusement.
    Je remercie AP Messieurs Amine Sadek et Kamel Moulfi, d’avoir réalisé cet entretient avec Monsieur Mark Pearson, et je me permets de leur demander de faire un entretient avec Monsieur le Professeur Chems Eddine Chitour ainsi que Monsieur Salah Mouhoubi qui sont à même d’apporter un autre éclairage sur ce sujet dont l’importance et la gravité échappe à la majorité des lambda.

    Brahim Haddou
    25 octobre 2013 - 13 h 54 min

    Nous sommes en en mesure de
    Nous sommes en en mesure de le faire avec les compétences que nous avons. Il y’a 1 ans, Sonatrach avait innové en réalisant son propre forage de gaz et ces huit dernières années, des couvertes de gisements de gaz et pétrole sont régulièrement effectués. Le sol est encore bien fécond. Pour ceux qui sont réticents sur l’exploitation du gaz de schiste, il faut se rappeler que le gouvernement avait annoncé il y’a 1 ans, que le pompage se fera à échéance lointaine, 2040 précisément. Il y’a certes le souci de privilégier les intérêts supérieurs de la nation, mais l’idéal est que nous exploitons le gaz à partir de l’horizon 2020 ou 2022 au plus tard. Le problème ne repose pas dans l’usage ou pas de cette matière, mais dans la manière de procéder en prenant surtout en compte les aspects environnementaux, en définissant une stratégie a même d’exploiter à bonne escient pour faire ainsi l’économie de répercussions nuisibles, n’en récolter que les avantages et éviter les incovénients.

    Mohamed EMaadi
    25 octobre 2013 - 12 h 40 min

    Pas de cette saloperie chez
    Pas de cette saloperie chez nous. Ça suffit le pétrole est déjà mal très mal redistribué sa rente plutôt alors non gardez cela pour les générations futures … J’ai l’impression que les responsables Algériens n’ont aucune compassion pour l’Algérie et sa terre ! C’est grave . J’aimerais que Mohsen Abdelmoumen nous donne son avis certainement le seul algérien lucide dans ce pays!

    Anonyme journaliste
    25 octobre 2013 - 12 h 13 min

    Le gaz de schiste attire les
    Le gaz de schiste attire les Anglais

    La Grande-Bretagne, qui cherche à réduire sa dépendance aux importations de gaz du Qatar, commence à se tourner vers l’Algérie où la recherche d’investisseurs est de plus en plus accrue. La visite de Youcef Yousfi, la semaine prochaine à Londres, apportera son lot d’accords de coopération dans le domaine énergétique. Les Britanniques cherchent à se placer les premiers sur l’exploitation des gaz de schiste.

    LU DANS PERISCOPE DU QUOTIDIEN LE SOIR D ALGERIE DU 3 MARS 2013

    zarzor
    25 octobre 2013 - 11 h 45 min

    @anti sioniste
    merci pour

    @anti sioniste
    merci pour cette alternative

    il est imperatif tout de suite de lancer cet appel á tous les algeriens de dire non et non et non pour la mise á mort de notre beau pays

    http://www.youtube.com/watch?v=SQcElzhMCiY

    Abou Stroff
    25 octobre 2013 - 9 h 44 min

    « Les coûts de développement
    « Les coûts de développement pour le gaz de schiste, dans les endroits où il y a un large service de base de l’industrie pour soutenir son développement, sont, en fait, moins élevés que ceux du gaz conventionnel. » voilà une réponse qui n’est ni plus ni moins qu’une entourloupette. en effet, en algérie, il n’y a pas un large service de base de l’industrie pour soutenir le développement de l’industrie du gaz schiste. par conséquent, l’environnement algérien n’est pas propice au développement de cette merde. en outre, pourquoi l’algérie devrait elle se lancer dans cette industrie polluante alors qu’elle n’arrive même pas à investir les sommes colossales que génèrent les revenus des hydrocarbures conventionnels? n’est ce pas travailler pour les intérêts des puissances impérialistes en exploitant le gaz de schiste? enfin, pourquoi le lobbyiste pearson ne nous parle t il pas des désastres écologiques qui ont eu lieu et qui ont lieu au canada et en pennsylvanie, par exemple. le gus doit être bien payé par les lobbys pétroliers pour essayer de convaincre la marabunta qui nous gouverne d’enclencher un processus qui nous dépasse. en effet, les algériens ne possèdent aucune expertise de le domaine (dans quel domaine l’école de boenbouzid a t elle produit des experts?)et seront totalement à la merci des firmes multinationales. enfin, pourquoi la france, importatrice nette d’hydrocarbures, interdit elle l’exploitation du gaz de schiste sur son territoire (les firmes francçaise sont cependant prêtes à « fourbir leurs armes » dans le sous-sol algérien)? les frenchies, serait ils, à ce point masochiste.
    PS: la marabunta qui nous gouverne qui n’a qu’un seul projet en tête, risque de foncer tâte baissée dans ce piège à c…

    Bazbouza
    25 octobre 2013 - 9 h 38 min

    Aussi ignorants qu’ils soient
    Aussi ignorants qu’ils soient (j’entends par là nos ministres), ils n’oseront pas faire cette gaffe !

    Antisioniste
    25 octobre 2013 - 9 h 30 min

    salamou 3alikoum
    Ca sent

    salamou 3alikoum

    Ca sent vraiment le gaz de schiste, et c’est très très mauvais pour nous. Une pétition citoyenne doit être faite et signé en parallèle à une sensibilisation massive de l’opinion national sur se sujet sur lequel l’état ne doit en aucun cas donné son approbation sans la consultation de la nation (pas le parlement), et s’il le faut on fera même un referendum sur cette question. Nous ne voulons plus dépendra de la rente continuellement, et si les gisements de ce gaz sont si important, alors laissons les la ou ils sont jusqu’à ce qu’une technique d’extraction sans aucun danger ou risque soi trouvé. Les responsables à leur tête Monsieur sellal ne nous ont ils pas dit maints fois que l’Algérie va bien économiquement et financièrement parlant, alors à quoi bon nous lancé dans une aventure à haut risque comme celle ci en ce moment? A moins que les pots de vin pour faire accepter se suicide sont plus conséquent que ceux du temps de chakib khalil, qu’on attend toujours de voir s’expliquer.

    zarzor
    25 octobre 2013 - 9 h 04 min

    @SELLAL
    un homme averti en

    @SELLAL
    un homme averti en vaut deux !!!!!

    selecto
    25 octobre 2013 - 8 h 58 min

    Les Français sont déjà en
    Les Français sont déjà en Algérie pour soit disant pour des études techniques, c’est vraiment scandaleux

    00213
    25 octobre 2013 - 8 h 56 min

    Au vu de l’activité de son
    Au vu de l’activité de son entreprise, ce n’est qu’une vulgaire opération de communication sans fondement.
    C’est donc normal qu’il soit pour ses intérêts.
    Il n’a pas de terre à irriguer avec de l’eau contaminée par 185 produits toxiques.
    Et d’autre part, ce n’est pas son fils qui va barboter dans des cours d’eau à la sauce Fukushima.
    On voit clairement que les lobbyistes étrangers sont entrés en action et que leurs relais au sein de l’état ont répondu présent.
    .
    Croyez moi que même si tout un village targui d’Illizi crève d’un cancer, il n’en aura rien à foutre car ces énergumènes sont tranquilles dans des buildings surprotégés, avec des mutuelles et des assurances de tout (santé, voiture, décès, appartement, bateau, crédit, enfants).
    .
    Oui au développement; mais pas au détriment de la vie d’un seul algérien.
    Le gaz de schiste c’est comme les OGM, les ondes wifi ou les injections de Botox : Ce sont de futurs grands scandales sanitaires.
    Laissons les autres jouer les cobayes, puis on verra dans 30 ans.
    En attendant, nous n’avons même pas exploité un quart de notre vaste pays alors qu’on cherche des alternatives.
    La vraie alternative serait déjà de mettre en place une politique d’exploration efficace en y incorporant une valeur ajoutée lors de l’extraction.
    Mais aussi de diversifié les recherches sur les ressources naturelles que nous recelons et qui sont d’une exceptionnelle diversité.
    .
    Quand Pompidou a dit au défunt Houari Boumédiene que notre pétrole n’intéressez pas la France car il n’était pas de bonne qualité.
    Ce dernier lui a répondu, qu’il ne le braderait pas car effectivement il n’était pas pure, puisqu’il est mélangé avec le sang de nos Moujahidines.

    qu'importe
    25 octobre 2013 - 8 h 41 min

    Une remarque,des rapaces
    Une remarque,des rapaces comme les français y ont renoncés malgré l’influence des écologistes qui participent au gouvernement,c’est louche ! Je préfère que l’on attende le presque épuisement des hydrocarbures conventionnels,le développement du solaire et surtout la fin du $ comme monnaie internationale .

    zarzor
    25 octobre 2013 - 8 h 40 min

    Attention aux aventures
    Attention aux aventures (…)!! c’est un sale coup que l’on nous prépare Ce dossier doit etre cloturé une bonne fois pour toute et que l on n en parle plus .
    s aventurier dans un tel projet pour un pays qui ne maitrise pas la technologie de l eau c est equivaut de se lancer dans une guerre infernale .

    http://www.youtube.com/watch?v=p_V1l_fWLrg

    algerienmeskine
    25 octobre 2013 - 8 h 18 min

    les experts français sont
    les experts français sont formels,le danger est tres élevé et ils ont décidé de ne pas l’exploiter en france,alors en algerie on n »en a que faire puisque on a énormément de gaz naturel!!
    comme dit le proverbe « lacher le lievre qu’on a entre les mains et poursuivre celui qui est dans le terrier!!!!

    dersi
    25 octobre 2013 - 8 h 06 min

    ((Chaque pays doit décider
    ((Chaque pays doit décider lui-même)) ça s arrête la

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