Directeur de la Bibliothèque nationale : Sellal et Toumi pas d’accord

La Bibliothèque nationale n’a toujours pas de directeur. Aux dernières nouvelles, le ministère de la Culture aurait décidé de désigner Abderrahmane Khodja, un cadre du Centre de recherche sur l’information scientifique et technique (Cerist), à la tête de cette institution culturelle. Ce choix aurait, selon des indiscrétions, soulevé l’ire du Premier ministre, Abdelmalek Sellal, dont on dit qu’il aurait fait part de son scepticisme à la ministre de la Culture, Khalida Toumi, quant à cette nomination inhabituelle. En effet, on n’arrive pas à expliquer, du côté du Premier ministère, comment et pourquoi la tutelle de la Bibliothèque nationale a jeté son dévolu sur un chef de département dans un centre spécialisé dans les nouvelles technologies de l’information et de la communication, pour présider aux destinées d’une institution culturelle. Connu pour son sens de la répartie, Abdelmalek Sellal a dû signaler l’aberration au membre de son gouvernement, mais rien ne dit qu’il va s’opposer à cette nomination, même s’il ne semble pas d’accord avec le principe. Ceci est d’autant peu probable que le choix des membres du gouvernement est loin d’émaner du Premier ministre lui-même, ce rôle étant l’apanage du président de la République et de son proche entourage. Cette polémique, assure-t-on, ne remet pas en cause la compétence d’Abderrahmane Khodja, mais pose encore une fois le problème de la désignation des responsables à la tête des différentes institutions et des critères qui la sous-tendent. La Bibliothèque nationale est dirigée par intérim depuis plusieurs mois, à l’instar de nombreuses autres institutions publiques. Cette lenteur dans la nomination de nouveaux directeurs s’explique, généralement, par la difficulté à imposer un nom qui fasse le consensus entre les différents cercles qui interviennent dans le choix des hommes, chaque centre de décision voulant avoir un maximum de commis fidèles et loyaux dans une guerre d’influence qui ne dit pas son nom.
Karim Bouali
 

Comment (6)

    Raselkhit
    4 novembre 2013 - 11 h 53 min

    Il est très regrettable de
    Il est très regrettable de faire tout un fromage de cette question de nomination Alors que cette bibliothèque qui n’ a pas 20 ans d’âge commence à tomber en ruine et au moment ou l’état essaie de lutter contre la bureaucratie le gestionnaire de cette institution a instauré un dossier plus important que le passeport ou le dossier AADL et si jamais on arrive à rentrer par piston il est impossible d’obtenir des photocopies de documenta la photocopieuse est en panne depuis deux ans .Quand à obtenir une copie des documents sous microfilm il fait l’autorisation du président de la république .je ne parlerais pas du pouvoir des vigiles à l’entrée Dans le monde entiers on parle de numérisation chez nous on parle de microfilm .Les bibliothèques du monde entiers sont accessibles sur internet sans abonnement ni dossier pour y avoir accès .Nous continuons à tout faire pour bloquer l’accès de nos temples du savoir et on voudrait que nos enfants évoluent POURQUOI PAS UN REPORTAGE SUR NOS BIBLIOTHEQUES

    zaim grincha
    3 novembre 2013 - 21 h 48 min

    la bibliothèque nationale ne
    la bibliothèque nationale ne s’est jamais portée aussi bien que du temps d’AMINE ZAOUI il en avait fait un lieu culturel vivant et dynamique, malheureusement l’inculte ministre de la culture l’a dégommé pour incompatibilité d’humeur, depuis la bibliothéque est retombée dans la torpeur.

    algerienmeskine
    3 novembre 2013 - 11 h 38 min

    rectif: »mais sans mettre la
    rectif: »mais sans mettre la main à la pate »
    une petite erreur de frappe!!

    Si Meziane
    3 novembre 2013 - 11 h 06 min

    Le découpage clanique des
    Le découpage clanique des institutions de la république. A qui a le plus d’infiltrés dans les instances de l’Etat.Si ca se passe comme ca dans les institutions culturelles et de savoir je me demande comment c’est dans le domaine du petrole et des grandes entreprises économique où le Dollar et l’euro sont les derniers mots des négociations. L’abbération atteint des degrés risibles. Comment ? Sellal n’a pas le pouvoir de changer les plans de Toumi? il ne peut pas le pauvre , il n’a aucun pouvoir et pourtant il est premier ministre, que dirait le Peuple qui n’est rien.
    C’est surtout cette Ministre des zaouias quIl faut remplacer Mr Sellal.

    Amcum
    3 novembre 2013 - 10 h 36 min

    Et si la verité est du coté
    Et si la verité est du coté de la Rouquine ?
    Par la je veux dire que Monsieur Abderrahmane Khodja, cadre du Centre de recherche sur l’information scientifique et technique (Cerist) n’a de prestigieux sur son CV que le denomination de cette etablissement de « recherche » ….

    NB : je viens de fair a quick search sur Scholar Google. Je crains que ce que je la rouquine a raison !
    Vous pouvez faire votre propore recherche sur :
    http://scholar.google.com/schhp?hl=en&as_sdt=0,5

    algerienmeskine
    3 novembre 2013 - 9 h 17 min

    ceci s’ explique par le
    ceci s’ explique par le simple fait que le sieur en question est incompetent dans « son domaine » et essaye de trouver un refuge dans une institution floue comme la bibliotheque nationale!!cet etat de chose est national ,beaucoup de cadres parvenu a avoir des diplomes dans diverses filieres scientiques par des moyens occultes finissent toujours par se caser dans un coin en general interessant comme directeur mais mettre la main à la patte!!!!un sujet à suivre dans un pays comme le notre!!!!

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