Derdouri : «Les réseaux sociaux suscitent des appréhensions»

Les impacts socioculturels et politiques induits par les technologies de l'information et de la communication dans les Etats, habitués à intervenir dans un cadre national maîtrisé, ont été mis de l’avant par la ministre de la Poste et des TIC, Mme Zohra Derdouri, qui a estimé que l’essor des TIC et les changements qu’ils véhiculent dépassent aujourd’hui largement le seul enjeu économique. Dans son intervention lors du forum international des TIC ouvert dans la capitale tunisienne, où l’Algérie est invitée d’honneur, la ministre a relevé le défi considérable que représentent actuellement les nouveaux réseaux mondiaux d'information et de communication pour ce qui est de «la circulation accrue des données personnelles». Mme Derdouri estime, à l’instar de nombreux spécialistes et responsables politiques à travers le monde, que «si ces réseaux sociaux offrent de nouvelles promesses de communication, ils suscitent aussi les appréhensions nombreuses». C’est notamment le cas dans les pays les moins avancés qui subissent les changements rapides intervenant dans le domaine des TIC. Ceux-ci offrent d’innombrables possibilités de contact et de circulation de l’information, mais ils induisent également des risques de contrecoups politiques, économiques sociaux et culturels. Mme Derdouri a souligné, par ailleurs, le manque de maîtrise des TIC par les PME/PMI qui ne sont pas assez utilisatrices de ces technologies, alors qu’elles constituent actuellement un facteur clé de leur compétitivité. En Algérie, moins de 15% des entreprises utilisent les TIC et très peu d’entre elles en font une utilisation optimale ayant un impact réel sur leur productivité et leur progression sur le marché. Selon Mme Derdouri, ce sont pourtant les PME/PMI qui peuvent bénéficier au mieux des opportunités d'ouverture de marché que représente le développement du commerce électronique. «Saisir ces opportunités nécessite cependant, a relevé la ministre, un réaménagement profond de l'organisation des entreprises.» L’exemple du commerce électronique est cité dans ce cadre par la ministre qui encourage à mettre en valeur des exemples de réussite à l’échelle mondiale et à favoriser les échanges d'expériences. Dans sa communication, Mme Derdouri a abordé aussi le développement du réseau de communisation en Algérie où il implique, du fait de l’immensité du territoire algérien, de lourds investissements dans la construction et la sécurisation du réseau national de transmissions, composé d’un backbone de 62 000 km de fibre optique et de presque 45 000 km de faisceaux hertziens numériques, ainsi que les liaisons internationales sous-marines. Mme Derdouri a souligné, à ce propos, qu’une connectivité numérique plus importante sera réalisée dans les années à venir pour assurer un large accès aux réseaux de l’information à large bande.
Meriem Sassi
 

Comment (7)

    Lemajd
    16 novembre 2013 - 18 h 41 min

    Sabeur c (non
    Sabeur c (non verifie)
    Faire,defaire et refaire c’est toujours travaillé

    algerienmeskine
    14 novembre 2013 - 22 h 34 min

    @ Sabeur C (non vérifié) |
    @ Sabeur C (non vérifié) | 14. novembre 2013 – 18:15

    en vous lisant ,on a tendance à croire qu’elle est entrain d’inventer la 5G!!cette bonne femme est juste bonne à gerer un taxiphone!!!!!

    Adlane
    14 novembre 2013 - 18 h 09 min

    C’est le seul champ que
    C’est le seul champ que Madame la Ministre et ses collègues ne peuvent museler à l’instar de la télévision et autres libertés sociales. Mais la meilleure façon d’y arriver et de revenir à la 1G et comme ça tout le monde sera heureux.

    Sabeur C
    14 novembre 2013 - 17 h 15 min

    Quelque soit son petit zèle.
    Quelque soit son petit zèle. Il faut juste savoir que ce ministre et celui qui travaille le plus, sans arrêt, et qui termine des fois ses journée à 23 ou 02h00 du matin! Il faut juste l’applaudir et la féliciter.

    Elle travaille comme une dingue, elle respecte les fonctionnaires de son ministère, elle ne vole pas, elle ne ment pas, elle est super diplômée. Alors disons: Allah y barek

    Anonyme
    14 novembre 2013 - 16 h 08 min

    la seule manière de faire
    la seule manière de faire face à la menace électronique, c’est d’investir dans l’éducation des générations futures et dans la formation.

    Anonyme
    14 novembre 2013 - 15 h 55 min

    Derdouri : «Les réseaux
    Derdouri : «Les réseaux sociaux suscitent des appréhensions» dit-elle ! Elle aurait du terminer par : « Et c’est pourquoi la 3G a été bloquée en Algérie ! » Celà aurait été plus honnête de sa part. Ceci rend compte, par ailleurs, de l’analphabétisme numérique dans lequel nos responsables s’évertuent à nous maintenir. Quand on voit les débits d’Internet et le coût par foyer dans la majorité des pays on ne peut que pleurer sur le sort réservé aux algériens et à leur velléité de s’émanciper. Ah ! Le koursi quand tu nous tiens !!!

    algerienmeskine
    14 novembre 2013 - 12 h 27 min

    une mentalité bolchevique
    une mentalité bolchevique chez mme la ministre,je lui conseille ce comportement uniquement envers ses enfants,les algeriens sont devenus adultes depuis octobre 88!!!
    de toute façon son intervention est tout à fait nulle!!

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