Salaires : le secteur public paye mieux que le privé

Les salaires perçus par les travailleurs dans le secteur public sont beaucoup plus importants que ceux appliqués dans le secteur privé. Ainsi, le salaire net moyen mensuel dans le secteur public a augmenté de 9,1% par rapport à 2011 pour atteindre 44 928 DA pour l'ensemble des travailleurs contre seulement 7,5% d’évolution observée dans le secteur privé pour un salaire net moyen mensuel de 25 666 DA. Les données récoltées par l'Office national des statistiques (ONS) dans une enquête réalisée auprès des entreprises laissent apparaître que l'évolution des salaires dans le secteur public est plus «importante» dans certains secteurs d'activités par rapport à d'autres, notamment dans celui des industries extractives d'hydrocarbures, mines et carrières avec une hausse de 14,9%, des finances avec 12,2%, et de l'immobilier et services aux entreprises avec +10,8%. Le secteur privé se caractérise, par contre, par une très forte proportion de personnel d'exécution peu qualifié ou sans qualification. Malgré une hausse de 9,5%, les salaires de cette catégorie du personnel restent relativement bas par rapport au pouvoir d'achat, note l’ONS qui relève que l'énergie et les finances payent mieux dans les deux secteurs. Par qualification, le personnel de maîtrise dans le secteur public a bénéficié en 2012 d'une hausse «plus marquée» de 11,1% pour un salaire global de 49 429 DA en 2012 contre 44 491 DA en 2011. La même catégorie du personnel dans le privé n'a été augmentée que de 4,2% pour atteindre un salaire global de 27 679 DA en 2012. Les cadres du secteur public ont été augmentés de 9,2% en 2012 pour atteindre un salaire de 68 663 DA, alors que la même catégorie dans le privé n'a bénéficié que de 5,6% d'augmentation pour un salaire moyen de 50 542 DA, relèvent les résultats de l'enquête. Dans le secteur privé, la plus importante évolution des salaires (+9,5%) a concerné le personnel d'exécution sans qualification pour atteindre un salaire global de 21 247 DA, alors que dans le public cette catégorie de personnel n’a été augmentée que de 6,8%, totalisant ainsi un salaire de 30 576 DA. L’enquête nationale sur les salaires, réalisée en mai 2012, a touché l'ensemble des activités à caractère économique hors administration et hors agriculture.

 Meriem Sassi

Comment (4)

    saadielbachir
    26 novembre 2013 - 15 h 44 min

    heureusement puisque toutes
    heureusement puisque toutes les intitutions entreprises et administrations publiques sont familialisées ,clanisées,tribalisées donc les gestionnaires tres faciles à la detente pour augmenter les salaires . allez voir le salaires des Algerie Teleom, sonelgaz, Naftal ,Air Algerie etc qui ne produisent rien même pas l’entretien du patrimoine sous couvert d’investisement l’etat les subventionnent vu les gens qui y « travaillent » des missions et primes bidons des salaires mirobolant à sous traiter leur minimum d’activité et passer des marchés sans savoir même leur sujets

    saadielbachir
    26 novembre 2013 - 15 h 44 min

    heureusement puisque toutes
    heureusement puisque toutes les intitutions entreprises et administrations publiques sont familialisées ,clanisées,tribalisées donc les gestionnaires tres faciles à la detente pour augmenter les salaires . allez voir le salaires des Algerie Teleom, sonelgaz, Naftal ,Air Algerie etc qui ne produisent rien même pas l’entretien du patrimoine sous couvert d’investisement l’etat les subventionnent vu les gens qui y « travaillent » des missions et primes bidons des salaires mirobolant à sous traiter leur minimum d’activité et passer des marchés sans savoir même leur sujets

    Anonyme
    26 novembre 2013 - 15 h 42 min

    La politique des salaires en
    La politique des salaires en Algérie est beaucoup plus politique au détriment du critère de la rentabilité. Comment faire face à la facture salariale si le prix du baril chute au delà de 100$. Au lieu de bricoler pour satisfaire la fronde sociale, il y a lieu d’investir dans l’outil productif national pour mieux appréhender l’avenir incertain assuré par le prix du pétrole fluctuant. Il est indécent pour un pays comme l’Algérie d’être contraint à importer des produits de première nécessite alors que la nature, la diversité des terres arables, la superficie et la réserve financière de notre pays font de lui un état possédant toutes les potentialités pour devenir un pays exportateur. Cet état de fait a rendu l’Algérie la risée et offre l’opportunité aux différents prédateurs nationaux et et étrangers à se faire des fortunes et ce grâce à l’amateurisme parfois volontaire de nos gestionnaires.

    Anonyme
    26 novembre 2013 - 15 h 42 min

    La politique des salaires en
    La politique des salaires en Algérie est beaucoup plus politique au détriment du critère de la rentabilité. Comment faire face à la facture salariale si le prix du baril chute au delà de 100$. Au lieu de bricoler pour satisfaire la fronde sociale, il y a lieu d’investir dans l’outil productif national pour mieux appréhender l’avenir incertain assuré par le prix du pétrole fluctuant. Il est indécent pour un pays comme l’Algérie d’être contraint à importer des produits de première nécessite alors que la nature, la diversité des terres arables, la superficie et la réserve financière de notre pays font de lui un état possédant toutes les potentialités pour devenir un pays exportateur. Cet état de fait a rendu l’Algérie la risée et offre l’opportunité aux différents prédateurs nationaux et et étrangers à se faire des fortunes et ce grâce à l’amateurisme parfois volontaire de nos gestionnaires.

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